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Une première fois, le 9 avril de cette année, j'ai annoncé un départ qui cachait un retour peu après, et à ma grande surprise.
Il signait cependant la clôture d'une longue série, 190 billets effacés du blog depuis un temps déjà, épargnant uniquement à cette occasion ce qui était né d'une réflexion sur l'écriture dans ce site, Les vendredis de sokolo. À présent, ce qui fut un plaisir débouche sur une lassitude, pour avoir trop inventé de personnages, avoir trop puisé dans mon inconscient, dans mon passé, parfois dans le présent proche, aussi ai-je décidé de mettre Les vendredis de sokolo en sommeil, et ce pour une durée indéterminée.
Comment ne pas remercier ceux qui m'ont lu, blogueurs ou pas, abonnés silencieux, et aussi tout particulièrement les non-abonnés qui avaient choisi de venir me lire en tapant sokolo sur Google, méthode la plus facile finalement pour atterrir sur mon blog.
Médiapart, journal d'investigation auquel je reste abonné, n'est pas un lieu d'écriture, ce que je savais dès le début. J'ai insisté par jeu, encouragé par certains c'est vrai aussi, mais il est temps de fermer la trappe de mon grenier qui fut mon bureau.
Cette nuit, la pleine lune fait apparaître en ombres chinoises les branches du cerisier, et je me demande ce que les nuages laiteux en toile de fond vont me raconter. Mais, à présent, pardonnez-moi de ne pas le partager...