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Billet de blog 10 janvier 2014

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toujours la liberté de Georges Comment faire

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah

Ce matin  Mercredi 8 Janvier en Route pour Lannemezan.

Pour ne pas écouter la radio la nullité absolue et des informations qui n’en sont pas, comme le froid sur New York qui existe naturellement depuis des millénaires, et des informations qui veulent créer l’événement qui n’en est pas . Exemple  à la question du correspondant de la radio FI à un américain lambda « c’est une catastrophe ? » le gonze répond » non ! C’est normal, c’est l’hiver ».

Alors j’écoute un premier CD de Léo Ferré un concert en public, il n’y en pas un sur cent et pourtant ils existent » oui il y a un seul prisonnier politique étranger en France comme une « prise de guerre », c’est Abdallah.

Et  un deuxième CD « So What » de Miles Davis, extraordinaire morceau qui accompagne le lever du soleil sur les montagnes des Pyrénées.

Au loin un petit nuage  veut s’échapper de la masse pour aller embrasser la montagne. Elle, se replie et semble lui dire « laisse moi, laisse moi me réchauffer aux premiers rayons du soleil. Laisse, laisse, moi dans mon confort millénaire ».   Une métaphore qui me vient à l’esprit celle de ce vieux monde qui n’en finit pas de mourir et qui retient en prison ceux qui veulent le transformer pour plus de justice et de paix..  Le soleil se lève lentement, il rend la nature dorée et finit par illuminer le monde bien au delà de cette petite vallée qui enferme les esprits forts. 

So What (Et alors) J’ai le droit à l’imagination qui s’extrait du son de la trompette de Miles Davis. SO What….

« Et alors » je ne vois plus de la même manière les grottes de Médous, et celles de Betharram. Du coup le paysage environnant n’est que beauté, calme et Volupté !

« Et alors « ! Je continue ma longue marche à grande vitesse vers cette prison entourée de deux hauts murs, d’une haute barrière en ferraille plastifiée, de tourelles frisées aux fils de barbelée comme l’entour des grillages, de ces fils, comme sur le mur en Israël, qui tranchent la chair et, ici, la conscience des prisonniers politiques. « Et alors « je ne peux pas m’en empêcher…..

Sinon belle visite, tout va bien et un salut Fraternel et Révolutionnaire à vous tous

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