Centre hospitalier Pierre Janet du Havre
Agrandissement : Illustration 1
FSU
Motion de soutien à la lutte des salarié-es de l’Hôpital Régional Spécialisé de St-Etienne-Du-Rouvray.
Les salarié-es du CHRS de St Etienne du Rouvray (Rouen) sont en grève reconductible depuis un mois. Le personnel, toutes catégories confondues (soignants, techniques, logistiques, administratifs) ne supporte plus d’accueillir des personnes vulnérables, en grande souffrance, dans des conditions indignes du service public. Il refuse aussi la grande précarité : la multiplication des CDD à répétition, la maltraitance institutionnelle qui méprise patient-es comme salarié-es.
La direction et l’ARS restent sourdes à leurs revendications. Face à cela et à une politique hospitalière qui favorise une course à l’activité avec toujours moins de moyens, certain-es grévistes ont décidé de se mettre en grève de la faim, n’hésitant pas à mettre leur santé en danger pour se faire entendre.
La FSU exprime toute sa solidarité et son soutien à leur lutte légitime et demande à l’État d’agir pour satisfaire les revendications des grévistes.
NPA
Philippe POUTOU à l'hôpital psychiatrique de Sotteville-les Rouen
samedi 2 juin pour soutenir les grévistes de la faim
Philippe POUTOU, candidat ouvrier du NPA à l'élection présidentielle, sera présent samedi 2 juin 2018 à 14h aux côtés des sept grévistes de la faim de l'hôpital psychiatrique de Sotteville-les-Rouen, et des salariés qui occupent le bâtiment de l'administration, pour 52 postes et la création d'une unité adolescent….
Déjà en avril 2017, lors de la campagne présidentielle, de passage à Rouen, il avait rencontré à l'hôpital psychiatrique les personnels en lutte, en grève contre les coupes budgétaires. Et son meeting Rouennais avait été ouvert par l'intervention de deux représentants de l'HP, dont un des grévistes de la faim actuel.
Depuis des années, les différents gouvernements ont sacrifié la santé de tous sur l'autel d'une austérité au service des plus riches. Comme le disent les hospitaliers du Rouvray : Paradis fiscal pour les uns, enfer à l'hôpital pour tous !
Aujourd'hui tous les services sont engorgés, les urgence saturées, le Samu débordé. L'austérité et la standardisation des soins font perdre toute son humanité à l'hôpital. Et demain est planifiée la fermeture de 32 000 lits hospitaliers. Voilà pourquoi la ministre est sourde aux revendications des hospitaliers. Leur hôpital entreprise, nous ne voulons pas!
Mais la souffrance des hospitaliers se transforme en colère. Chacun dans son coin, on n'y arrivera pas. Tous ensemble, on peut faire reculer Macron, le Président des riches. La lutte du centre hospitalier de Sotteville les Rouen est celle de tous les hôpitaux asphyxiés, de tous les EHPAD maltraités. Ne le laissons pas seuls, c'est le moment d'y aller. Salariés, usagers, familles, salariés en lutte pour défendre le service public, tous ensemble il faut se retrouver pour les faire gagner, pour nous faire gagner.
Nos vies, la vie des grévistes de la faim, la santé de tous valent plus que leurs profits!
Syndicat SUD Santé Sociaux CHGR - CH Guillaume Régnier | Rennes
Rennes, le 1 juin 2018
Communiqué de presse : Soutien aux grévistes de la faim du Rouvray
Etablissement psychiatrique du Rouvray : 10ème jour de grève de la faim.
Le syndicat SUD du centre hospitalier Guillaume Régnier apporte aujourd'hui son soutient aux 7 agents de l'établissement psychiatrique de Saint Etienne du Rouvray en grève de la faim pour dénoncer les conditions d'accueil des patients sur leur établissement.
De la même manière qu'au CHGR et l'ensemble des établissements de santé en France, le Rouvray souffre d'une insuffisance de moyens leur permettent de répondre aux missions de service public qui leur sont dévolus.
Les salariés réclament 52 postes de paramédicaux pour mener leurs missions de service public dans la dignité et le respect des patients. Un audit réalisé à l'automne dernier et commandité par l'Agence Régionale de Santé relevait un manque de 58 postes !
La seule solution qu'apporte le ministère est l'embauche de psychiatres, en contradiction avec les revendications des salariés et l'audit. Pire, le ministère préconise un nouvel audit (un coût supplémentaire, alors que 330000 euros ont déjà été dépensés en audit en deux ans ! ), alors que les problèmes sont déjà identifiés !!
La lutte de nos collègues du Rouvray est emblématique pour nous tous qui exerçons dans le secteur du soin et symbolise bien les difficultés que l'ensemble des hôpitaux psychiatriques subissent en France.
Que des soignants en arrivent à une telle extrémité est inadmissible et indigne d'un Etat au XXIème siècle. Quand remettrons-nous l'humain au centre de nos préoccupations ?
Version PDF.
Delphine DACHEUX - Emergence-s - Foyer Abbé Bazire
Bonjour à tous,
Je voulais juste apporter mon soutien à tous ceux qui sont mobilisés pour pouvoir travailler et accueillir des personnes dans des conditions dignes et humaines.
Il est déplorable que les décideurs poussent à en arriver à de tels extrêmes pour se faire entendre.
Le social est malheureusement dans les mêmes logiques.
Courage à tous ceux qui luttent!
Philippe Poutou
Lettre ouverte de Caroline Fiat, députée France Insoumise, à la ministre de la Santé
Agrandissement : Illustration 4
Lycée de la Vallée du Cailly
Agrandissement : Illustration 5
Syndicat Sud Santé du CHU d’Angers
Le Syndicat Sud Santé du CHU d’Angers apporte son soutien aux collègues de l’hôpital psychiatrique de Saint Etienne de Rouvray pour l’action menée depuis le 21 Mai 2018.
Se mettre en grève de la faim pour des conditions normales de travail et des conditions normales d’accueil des patients, ça en dit long sur l’écoute que l’on donne aux soignants et le mal-être de l’hôpital public.
Nous sommes confrontés à des politiques d’orientations similaires dans notre établissement.
Au CHU d’Angers aussi, TRAVAILLER NORMALEMENT, CE N’EST PLUS NORMAL.
Comme ailleurs, depuis plusieurs mois, les luttes se multiplient face aux plans d’austérité initiés par le gouvernement et relayés par la direction de notre établissement.
Un plan d’économie a été annoncé par notre direction :
- 16 millions sur 3 ans (2018-2020) sur les dépenses du personnel non médical
- Maintien d’un budget restreint sur plusieurs années
En 2018 :
- 6 millions d’économies sur le personnel non médical : ce sont des dizaines de suppressions de postes auprès des patients dans plus de 17 services
- Multiplication des temps partiels
- Non reconductions des CDD
- Non remplacement des départs en retraite
- Enveloppe insuffisante pour les remplacements
- …….
Les collègues sont à bout de souffle, épuisés…
C’est pour cela que nous devons ensemble nous soutenir car nous vivons tous les mêmes luttes.
Nous vous assurons de notre total et indéfectible soutien et vous souhaitons un succès dans votre action afin de permettre que vos revendications soient entendues
BON COURAGE
ON LÂCHE RIEN