Culture de l'ignorance.
Depuis le début du génocide, les médias de masses et des personnalités politiques, à coups de propos xénophobes, racistes, deshumanisants ont pris partie pour Israël. Ils ont multiplié les propos suprémacistes en hierarchisant les vies humaines et ont volontairement passé sous silence le lourd passif criminel d'Israël. Un État d'apartheid, colonialiste et violant le Droit international depuis 1948 : institutionnalisation de diverses formes de discrimination, violations systématiques des droits de la population palestinienne, meurtres et crimes de guerre, colonies de peuplement illégales, déplacements forcés des populations, clôture de Gaza et restriction de mouvements injustifiée en Cisjordanie, détentions abusives. Mais pourquoi ce soutien inconditionnel à Israël malgré les preuves accablantes des crimes des gouvernements successifs ? La colonisation de la Palestine débutée en 1948 est intrinsèquement liée aux empires coloniaux français et anglais. Au milieu des années 40, la Palestine est le seul territoire à ne pas obtenir son indépendance contrairement au reste des territoires coloniaux anglais et français. La Seconde Guerre mondiale touche à son terme et les Juifs d’Europe continuent d’affluer massivement ne se sentant plus en sécurité face à la barbarie antisémite européenne. En 1948, l’empire colonial anglais se retire de la Palestine et l’indépendance d’Israël est prononcée laissant les États arabes de la région sans aucune autonomie. Alors la France, écrasée sous le poids de sa culpabilité liée à sa collaboration avec le nazisme et incapable d’organiser un retour des Juifs fuyant l’antisémitisme encore bien présent sur son territoire, préférera fermer les yeux sur des décennies de politiques impitoyables de confiscation des terres, de colonisation illégale et d’expropriation menées par Israël et de discriminations omniprésentes. Mais n’oublions pas ce qui a conduit des centaines de milliers de juifs à fuir les terres de l’holocauste vers une terre promise : c’est l’antisémitisme et la xénophobie de nos nations européennes. L’Occident est à l’origine de la création d’un monstre qui retourne les violences, les sévices et la déshumanisation que nous avons infligé à ses ancêtres vers une population arabo-musulmane. Et si certains médias et politiques français tentent encore, en 2025, de réduire ce génocide à une guerre contre le terrorisme, et continuent de soutenir inconditionnellement Israël, c’est pour dissimuler la culpabilité passée et présente de la France : non seulement sa collaboration avec le nazisme mais aussi sa complicité aujourd'hui dans le génocide des Palestiniens, notamment au travers de la vente d'armes et de matériel militaire.
Nombre de médias dominants ont aussi choisi de taire les liens entre Netanyahou et le Hamas. Et voici ce que l'on pouvait lire dans le media la Tribune le 27 mars 2025 : "Benjamin Netanyahou a contribué au développement du Hamas dans le paysage politique palestinien. Et ce à des fins stratégiques et électorales. La première raison résidait dans la volonté du Premier ministre éternel d'affaiblir le Fatah et l'Autorité Palestinienne. Car Netanyahou et d'autres dirigeants israéliens ont longtemps perçu le Hamas comme une force utile pour diviser le mouvement national palestinien. En encourageant ou en tolérant la montée du Hamas, Israël affaiblissait ainsi le Fatah, le rival politique modéré des islamistes, qui dirigeait l'Autorité Palestinienne en Cisjordanie. De plus, en soutenant indirectement le Hamas, Israël aspirait à éviter une unification des factions palestiniennes qui aurait renforcé leur position dans les négociations de paix, puisque Netanyahou a toujours tout fait pour torpiller un éventuel Etat palestinien." Et pourtant chaque jour, la propagande des pro-Israël ne manque pas d'assimiler les soutiens de la Palestine au Hamas, au terrorisme alors c'est que le gouvernement israélien lui-même qui l'a soutenu, financé et fait prospérer. Il y a quelques jours, dans le journal le Figaro, "des personnalités" ont publié une lettre ouverte destinée au Président de la République pour empêcher la reconnaissance de la Palestine ce lundi tant que le Hamas ne procédait pas à la libération des otages Israéliens. Les signataires de cette lettre de la honte oublient sciemment de dire que c'est Israël qui a rompu la trêve le 18 mars 2025, que c'est Israël qui a refusé d'appliquer la deuxième phase de l'accord qui prévoyait le retrait de ses troupes de la bande de Gaza et la libération des derniers otages israéliens, puis qui a interdit à partir du 2 mars le passage de l'aide humanitaire vers l'enclave palestinienne. Les otages ne sont qu'un prétexte pour continuer le génocide et in fine coloniser la Palestine. En avril 2025, Smotrich, Ministre des finances israélien, déclarait : "il faut dire la vérité : ramener les otages n'est pas le but le plus important". Selon lui, l'anéantissement du Hamas doit primer sur le retour des otages captifs encore détenus à Gaza. Déjà fin 2023, des colons en Cisjordanie affichaient publiquement leur opposition sur l'accord de libération des otages argumentant que la priorité était "d'écraser Gaza". En mars 2025, le président Isaac Herzog se disait lui-même "choqué" que la libération des otages ne soit plus une priorité. Ce désintérêt pour les otages provoque de nombreuses manifestations dans la société israélienne. Comme par exemple le samedi 24 mai 2025 dans la soirée , des manifestations avaient éclaté après la nomination par Benyamin Netanyahu d’un chef du service de sécurité intérieure s'opposant ouvertement à tout accord d’échange entre des otages et "prisonniers" palestiniens. Selon les signataires de la lettre de la honte, les vies de plus de 1,5 millions de personnes palestiniennes valent moins que celles des 49 otages israéliens. Selon l'ensemble de la sphère politico-médiatique, les vies des 1200 israéliens assassinés ou enlevés le 7 octobre valent plus que les centaines de milliers de vies des Palestiniens déportés ou massacrés bien avant le 7 octobre et encore aujourd'hui.
Calomnies et déshumanisation
Lorsque le dimanche 26 janvier, après que France info ait titré « 200 otages Palestiniens retrouvent la liberté », c’est le branle-bas de combat chez tous les défenseurs d’Israël. En tête de file, Caroline Yadan, députée de la 8e circonscription des Français établis hors de France, qui s’offusque sur la plateforme d’extrême droite X. La députée a estimé qu'appeler des Palestiniens « otages » était « une injure à ce qui fait notre humanité », était « abject » et « inacceptable ». Or, ce qui est abjecte et inacceptable, ce sont les crimes d'Israël recensés par les organisations de défense des droits humains et les organes des Nations Unies. Face à l'offensive de tous les pro Israël de vouloir effacer des crimes contre l'humanité, on va remettre du sens dans les mots : « Plus de 500 enfants palestiniens sont envoyés, chaque année, en prison par les autorités israéliennes. Dès l’âge de 12 ans, ils peuvent se retrouver devant une cour militaire. Illégales, ces conditions d’incarcération se sont encore durcies depuis le 7 octobre ». « Israël et territoires palestiniens occupés. Des détenu·e·s palestiniens sont soumis à des actes de torture et des traitements dégradants, sur fond de multiplication des arrestations arbitraires ». (Amnesty International). Comment ces civils arrêtés arbitrairement, détenus illégalement et torturés peuvent-ils être qualifiés de « prisonniers » ? Ceux qu’on s’évertue à appeler « prisonniers palestiniens » servent de monnaie d’échange pour faire libérer des otages israéliens, et c’est précisément cela la définition d’un otage : « Personne qu'une armée, un gouvernement livre à la partie adverse ou détient, en garantie de l'exécution d'un traité, d'une promesse.» L'employé ayant eu le courage d'appeler les Palestiniens "otages", a été suspendu. C’est non seulement ce que nous apprenions dans un tweet de France Info mais aussi dans un tweet de Muriel Attal, directrice de la Communication chez France Télévisions : « On a immédiatement réagi Caroline. La direction de l’info et ftv ont été des lucky luke » smiley content, cœur. En deux tweets, l’un d’une députée et l’autre d’une cadre de France Télévision lui répondant, nous avons la confirmation qu'il est interdit de dire « OTAGES PALESTINIENS ». Que l'ordre est donné directement par le gouvernement aux chaines d’information de déshumaniser et criminaliser les Palestiniens. Cette ingérence politique visant à faire accepter des crimes contre l'humanité est insupportable. C’est, de plus, une énième attaque à la liberté de la presse menaçant tous les journalistes qui iraient à contresens de la propagande imposée par les gouvernements français et israélien. Au même moment de l'autre côté de l'Atlantique, Trump parle de "ménage" en déplaçant les Palestiniens en Jordanie et en Égypte, et là encore il faut remettre du sens dans les mots : il s'agit d'une épuration ethnique. Le nettoyage ou épuration ethnique est une tentative de création de zones géographiques à homogénéité ethnique par la violence, la déportation ou le déplacement forcé. L'expression désigne une politique visant à faire disparaître d'un territoire un groupe ethnique. Encore une fois, la presse mainstream française reprend les mots de Trump, et à aucun moment ne qualifiera le projet trumpiste de « nettoyage ethnique ».
Et ceci nous amène à une séquence aussi lunaire que révoltante au mois de février, toujours sur France info. Le présentateur, Julien Benedetto interviewe un représentant des métiers du tourisme sur la possibilité de déporter 2 millions de Gazaouis pour transformer Gaza en nouvelle Côte d’Azur. Frank Delvau, le professionnel pro-génocide du Tourisme, répond à la question avec le même enthousiasme que celui de Joseph Mengele quand il se remémorait les crématoires fumants. Il frétille et est même satisfait que Trump prenne l’exemple de la Riviera française. C’est aussi ça les patriotes si fiers de ces nations construites sur le pillage des richesses, l’esclavage et les crimes coloniaux. Pour comprendre à quel point le traitement de l'information "Gaza-plage" sur france info ou ailleurs n'est ni une erreur ni une maladresse mais une réelle volonté de repousser la fenêtre d’Overton (les limites du dicible) afin de faire accepter à l'opinion public une épuration ethnique et donc un crime contre l'humanité. Explications : ce sujet a été décidé et validé en conférence de rédaction. Toutes les parties prennante ont travaillé dessus : le rédacteur en chef, chef d'édition, chargé de production, les journalistes, le ou la réal, le présentateur et dans le cas de France info : l'invité Frank Delvau. Autant de personnes qui a un moment n'ont pas pris la mesure du scandale ? Peu probable. Il est évident qu'il y a un parti pris de certaines "chaînes d'info" pour la politique génocidaire d'Israël qui tend à déshumaniser les Palestiniens.
Dans cette propagation de l'ignorance et du mensonge, il ne faut pas négliger le rôle de certaines figures médiatiques. Dans l'impunité la plus totale, ces partisans d'Israël multiplient les propos diffamatoires et calomnieux. "Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose" (Francis Bacon). Je commence par l'humoriste préférée de la presse d'extrême-droite : Sophia Aram. Sophia a écrit : "En plus du niveau de souffrance auquel les Gazaouis sont confrontés, il aura fallu ajouter cette semaine le cynisme de Greta Thunberg et Rima Hassan faisant semblant de leur apporter un sachet de farine, deux Doliprane et trois serviettes hygiéniques…". La souffrance des Gazaouis n'inréresse Sophia que lorsque cela lui permet de dénigrer les soutiens du peuple Palestinien. Mais Sophia ne nous dit pas comment elle soutient les Gazaouis, quelles sont les bonnes manières ? Est-ce qu'elle soutient les Gazaouis lorsqu'elle affirme "qu’il n’y a pas plus d’apartheid en Israël que de génocide, à ce stade, à Gaza" ? ou lorsqu'elle qualifie des soutiens de la Palestine "d'idiots utiles des mollahs" ? Ou quand elle s'affiche aux côtés de Mila, la même Mila qui voulait voir des photos d’arabes palestiens morts "scotchés de la tête aux pieds accrochés à des feux rouges” ? Pour certains défenseurs d'Israël, il n'y a pas de génocide car un génocide suppose que l'on tue massivement des humains ; mais pour eux, comme lu et entendu plusieurs fois, les Palestiniens n'existent pas. Une négation de l'existence même d'un peuple pour masquer un génocide, une déshumanisation : il fallait y penser. C'etait en mai 2024, Géraldine Woessner, rédactrice en chef chez "Le Point" nous en avait livré un parfait exemple dans un tweet d'une vingtaine de mots. Toute l'étendue du révisionnisme, du négationnisme et de la vision suprémaciste occidentale pour nier la mort des journalistes Palestiniens. Je cite son tweet : " Encore une fois il n'y a pas de journaliste Palestinien. Vous collez un concept occidental sur une entité qui n'existe pas". On récapitule : journaliste = concept occidental ; Palestiniens = entité qui n'existe pas. Elle qui travaille pour un journal qui, depuis 1997, appartient "en totalité à l'industriel du luxe François Pinault, milliardaire. La feuille de chou pour laquelle elle travaille n'est qu'un énième outil d'une propagande bourgeois xénophobe et islamophobe. Elle est donc bien mal placée pour nous donner une définition du journalisme et surtout de la liberté de la presse. Quant à "l'entité qui n'existe pas" à savoir pour elle : "le Palestinien" c'est la négation même de l'existence d'un peuple. Au delà du fait que la Palestine soit un État reconnu par 146 pays, quand bien même 0 État le reconnaîtrait, cela ne pourrait être un argument pour nier le droit à la vie et à la dignité de ces humains, cela ne justifierait en aucune manière des dizaines de milliers de morts. Alors Géraldine a supprimé son tweet. Non pas qu'elle ait renié son négationnisme ou sa puante suprématie mais elle réalise peut-être que sa propagande manquait de subtilité et d'hypocrisie. Elle en a écrit un second "explicatif" et laborieux où bien que reconnaissant "une maladresse", elle se dit victime de la haine de Rima Hassan et de ses soutiens : Géraldine est ridicule et affligeante. Car si nous soulignons son ignominie, ce n'est par haine pour sa si petite personne mais par solidarité et considération pour le peuple Palestinien victime non seulement d'un génocide mais aussi du négationnisme des soutiens d'Israël.
Matraquage.
Un an plus tard, Raphaël Enthoven a continué le matraquage en emboîtant le pas de Woessner dans un tweet ignoble : « Il n’y a AUCUN journaliste à Gaza. Uniquement des tueurs, des combattants ou des preneurs d’otages avec une carte de presse ». Pour rappel, plus de 210 journalistes et plus de 410 humanitaires ont été assassinés à Gaza. Netanyahou est SOUS MANDAT D'ARRÊT DE LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE. Mais ça Enthoven s'en contrefout, cela ne corrobore pas son narratif. On pourrait se dire qu'il est compliqué de faire pire dans cette stratégie de la calomnie mais il faut se souvenir à jamais de l'intervention d'Yvan Attal sur Radio J, je le cite : " "Depuis 1948, les Palestiniens se sont construits en miroir d’Israël et ont voulu se réapproprier notre histoire. Ils ont envie d’être nous. Même notre Shoah, ils nous l’envient. Ils veulent absolument un génocide. Mais pourquoi ? Parce qu'ils pensent que le monde nous a donné Israël après la shoah, donc après un vrai génocide. Donc ils se disent on va émouvoir le monde en disant que nous aussi on est victime d'un génocide et on va nous donner des territoires". Attal ne parlera jamais des éléments factuels énumérés par l'ONU, la CPI, Amnesty International, MSF ou des apologies de crimes contre l'humanité proférées par les dirigeants israéliens eux-mêmes dans des vidéos en 4k... Le mercredi 17 septembre, le ministre des Finances ultranationaliste Bezalel Smotrich a déclaré que la bande de Gaza était une « mine d’or » immobilière potentielle et qu’il était en pourparlers avec les États-Unis sur la manière de diviser l’enclave après "la guerre", réaffirmant ainsi clairement le projet colonial et de nettoyage ethnique. Plus de 640 000 Palestiniens ont été déplacés de force à Gaza depuis le mois de mars 2025. 1,5 millions vont être jetés dans un camp de concentration faussement nommé "ville humanitaire", 100% des Gazaouis sont menacés par la famine. Plus de 85 000 tonnes de bombes ont été larguées sur ce territoire de 360 km2 [trois fois la superficie de Paris] entre octobre 2023 et décembre 2024. Plus de 90 % des infrastructures ont été détruites et près de 70 % des zones agricoles ont été rasées. Au sein de la société israélienne, des voix s'élèvent et la désobéissance gagne une partie de la population : depuis début 2025, 80000 réservistes de l'armée israélienne n'ont pas répondu à leur convocation.
Le lundi 22 septembre, la France a officiellement reconnu la Palestine. Sur les chaînes "d'information" ont pullulé les cris d'orfraies et les larmes des partisans d'Israël. Sur Cnews, Rachel Khan, en pleurs, affirmant que « Une vie égale une vie, c’est la propagande du Hamas ! », assumant sa vision suprémaciste en affirmant que la vie d'un Palestinien vaut moins que celle d'un Israélien. Georges Bensoussan affirme quant à lui que la haine des juifs est au programme scolaire des enfants palestiniens alors que dès novembre 2024, 95% des écoles de la bande de Gaza étaient déjà détruites. Sur BFM, Bernard-Henri Lévy affirme que : "Le drapeau palestinien ne deviendra un drapeau respectable que le jour où l'autorité palestinienne aura fait sa mue intérieure" et que la reconnaissance de l’État de Palestine est « un geste qui témoigne de la corruption des esprits ». Et quant à certains membres du Parti socialiste, ils ont affiché les drapeaux d'Israël et de la Palestine côte à côte. Placer le drapeau des génocidaires, une colombe de la paix, et celui des génocidés afin d'atténuer voire de masquer la culpabilité d'Israël dans le génocide en cours. Abjecte. Israël a bombardé la Palestine, l'Iran, le Liban, le Qatar, la Syrie, le Yémen en ciblant volontairement des civils mais d'après tous les soutiens de l'État Hébreu nous devrions les remercier. Les remercier pour quoi ? Pour combattre le terrorisme selon leurs dires, car les soutiens d'Israël partagent ce point commun : pour eux, tous les arabes et les musulmans sont de potentiels terroristes.
Bientôt 24 mois et notre résistance commence à peine à payer : nous avons fait face à la répression, à la censure, aux mensonges, pour certains d'entre nous aux menaces de mort mais le génocide est bel et bien reconnu et la Palestine est officiellement un pays. Mais tout ceci est fragile : pour le moment, la reconnaissance de la Palestine n'est que symbolique pour la majorité des dirigeants occidentaux, elle n'est là que pour nettoyer le sang qu'ils ont sur les mains, leur donner le beau rôle dans les livres d'Histoire, elle ne prévoit aucune sanction immédiate contre Israël. Ni boycott, ni suspension des accords commerciaux, ni représailles envers les génocidaires, ni interventions militaire pour stopper le génocide et la famine. Netanyahou pourra continuer de survoler la France grâce au Président du "en même temps". Nous entrons maintenant dans une nouvelle phase, une stratégie de la diversion bien plus violente va être mise en place par les médias dominants et les politiques inféodés à Israël afin de masquer la complicité de la France dans le génocide : plus les preuves seront nombreuses, plus les Palestiniens et leurs soutiens seront calomniés et criminalisés. Nous devons être prêts non seulement à une répression accrue mais aussi à une lutte acharnée afin de faire condamner les génocidaires et leurs complices.
Agrandissement : Illustration 1