- 27 octobre 2013. Barcelone. Camp Nou. El clásico. FC Barcelone versus Real Madrid. L’indépendance catalane contre le franquisme autoritaire. La révolution poétique à l’assaut de l’inertie du conservatisme espagnol.
Le sport a été, est et sera politique. En tous temps. En tous lieux. Ici, ailleurs et au-delà. La Catalogne et l’Espagne n ‘ont jamais échappé à cet invariant.
Dès 1919, le sport devient un élément essentiel des relations diplomatiques. Il s’enracine dans les stratégies politiques des Etats. Pierre et Lionel Arnaud notent dans « Les premiers boycottages de l’histoire du sport » : « Pour la première fois, les Etats et les gouvernements sont tentés d’utiliser le sport à des fins extra-sportives au lendemain de la première guerre mondiale. Le sport devient une vitrine de la vitalité et de la grandeur des nations et, à ce titre , est promu par les hommes politiques comme instrument de propagande ».
Cette instrumentalisation du sport atteindra son paroxysme avec l’avènement des Etats totalitaires. Le fascisme italien inaugure cette pratique et exploite à outrance le football, sous-ensemble du politique. Comme le rappelle Ignacio Ramonet (Le Monde Diplomatique), les fascistes pensaient que le football permettait de rassembler dans « un espace propice à la mise en scène, des foules considérables ; d’exercer sur celles-ci une forte pression et d’entretenir les pulsions nationalistes des masses ». Le régime fasciste a permis aux sportifs italiens de s’illustrer sur la scène internationale. Dans les années 1920 et 1930 , les stades fleurissent dans toute l’Italie, comme celui de Turin nommé Benito Mussolini, d’une capacité de cinquante mille places. Le point ultime sera atteint en 1934 lorsque l’Italie organisera la seconde Coupe du monde de football, avec sur l’affiche officielle un footballeur le bras tendu. Le président de la Fédération italienne de football, le général Vaccaro déclare que « le but ultime de la manifestation sera de montrer à l’univers ce qu’est l’idéal fasciste du sport ». L’Italie remporte cette coupe. Au lendemain de cette victoire, on peut lire dans le journal Il Messaggero : « Au lever du drapeau tricolore sur la plus haute hampe du stade, la multitude ressent l’émotion esthétique d’avoir gagné la primauté mondiale dans le plus fascinant des sports. Et dans cette instant où est consacré la grande victoire – fruit de tant d’efforts – la foule offre au Duce sa gratitude. C’est au nom de Mussolini que notre équipe s’est battue à Florence ; à Milan et hier à Rome, pour la conquête du titre mondial ».
Le nazisme imite le régime mussolinien. Très tôt déjà, Hitler conprend l’intérêt que représente le sport; il écrit dans « Mein Kampf » : « des millions de corps entraînés au sport, imprégnés d’amour pour la patrie et remplis d’esprit offensif pourraient se transformer, en l’espace de deux ans, en une armée ».
Dès 1948, Eric Honecker, secrétaire général du Parti communiste de la RDA, déclare : « Le sport n’est pas un but en soi ; il est un moyen d’atteindre d’autres buts ». Le sport sert de caisse de résonance aux grandes puissances et il permet à beaucoup d’Etats d’accéder à une reconnaissance internationale. La croissante médiatisation du sport favorise sa politisation.
Les régimes staliniens n’hésitent pas « à se livrer aux pires pratiques de sélection, de dressage, de conditionnement et de dopage pour fabriquer des champions et en faire les porte-drapeaux de leur politique « . Au lendemain des Jeux Olympiques de Munich de 1972, la Pravda déclare : « Les grandes victoires de l’Union soviétique et des pays frères sont la preuve éclatante que le socialisme est le système le mieux adapté à l’accomplissement physique et spirituel de l’homme « .
Dans ce contexte de guerre froide, l’URSS et les Etats-Unis se livrent une « guerre » par sportifs interposés. Gérald Ford, président des Etats-Unis exprime en 1974 les objectifs américains : « Est-ce que nous réalisons à quel point il est important de concourir victorieusement contre les autres nations [...] Etant un leader, les Etats-Unis doivent tenir leur rang. [...] Compte tenu de ce que représente le sport, un succès sportif peut servir une nation autant qu’une victoire militaire ». La petite île de Cuba a elle saisi l’intérêt politique et idéologique du sport. Face au blocus américain, les succès des cubains dans différentes manifestations sportives servent de vitrine au régime de Fidel Castro.
L’Argentine de la junte du général Videla en organisant et en remportant le Mundial de 1978 est reconnue par la communauté internationale. Les Jeux Olympiques de Munich en 1972 permettent à Willy Brandt et aux sociaux-démocrates de conjurer les J.O. de Berlin et de mettre en avant une Allemagne démocratique, éloignée de ses vieux démons. Autre exemple parmi tant d’autres : l’Afrique du Sud accueille pour la première fois en 1996 la Coupe africaine des nations de football. L’objectif est de signifier son intégration à la communauté africaine. Hassan II va tenter d’organiser une Coupe du monde de football. Le Maroc dans sa volonté de s’imposer comme leader du monde arabe a accueilli des événements importants comme les Jeux méditerranéens ou les Jeux panarabes. Le choix du Qatar pour 2022, aussi absurde et aberrant soit-il, s’inscrit, avec celui de la Russie pour 2018, sur une route éminemment politique (et économique, naturellement !)
Aux Jeux Olympiques de Melbourne de 1956, six pays boycottent l’événement en signe de protestation. L’Espagne, les Pays-Bas et la Suisse refusent de rencontrer les envahisseurs de la Hongrie. L’Egypte, l’Irak et le Liban dénoncent l’intervention franco-britannique à Suez. En 1980, les Etats-Unis boycottent les Jeux Olympiques organisés à Moscou. Les pays soviétiques font de même lors des J.O. de Los Angelès en 1984. Ces deux retentissantes absences s’expliquent dans un contexte de guerre froide.
Lors du congrès de Neuchâtel, le 25 novembre 1975, le président du Comité international olympique (CIO ), Juan Antonio Samaranch, déclare : « Nul doute que les compétitions sportives, et en particulier les Jeux Olympiques, reflètent la réalité du monde et constituent un microcosme des relations internationales. » De fait, ce point de vue se répand chez les observateurs politiques depuis avril 1971, date à laquelle une équipe américaine de ping-pong va en Chine alors que ce pays n’entretient pas de relations diplomatiques avec les États-Unis. Cette très insignifiante page de l’histoire des sports est immédiatement célébrée comme césure historique. Et se retrouve même dans les encyclopédies à l’entrée « diplomatie du ping-pong ». Plus de doute : il y a un rapport immédiat entre sport et problèmes internationaux, d’autant que, selon le président Nixon, « en jouant au ping-pong, nos deux pays ont effacé les incompréhensions du passé ».
En pariant sur une équipe de rugby pour réconcilier un pays en pleine crise, Nelson Mandela vise juste. Galvanisés par l’enjeu, les joueurs gagnent sportivement et politiquement. La paix par le rugby, quel beau message !
Aujourd’hui, Barack Obama, comme Mandela hier, utilise le sport à des fins politiques. Ce n’est pas un ballon ovale mais un ballon rond qui lui sert d’arme. Les journalistes américains parlent de sa «basketball diplomacy». Le président offre à son hôte chinois, Wang Qishan, un ballon de basket dédicacé en guise de cadeau. Une dédicace de Barry O’Bomber, le surnom de basketteur d’Obama…
La «dunk diplomatie» du président américain lui permet même de faire avancer des dossiers grâce à un bon match de basket. Démodés les déjeuners d’affaires, la tactique du président consiste à inviter des élus hostiles à ses réformes à venir jouer au basket à la Maison-Blanche ou à regarder un match de foot US dans sa salle de projection privée.
Obama met son «dunk» au service de ses réformes impopulaires. David Sanger, correspondant à Washington du New York Times: «Pour le président, le sport n’est pas une arme mais plutôt une clé pour rencontrer les gens et faire avancer les choses».
Ignacio Ramonet constate que « dans les zones de conflits endémiques ou de guerre, le football, parce qu’il mobilise les foules et exaspère les passions reflète fidèlement la violence des antagonismes « . Les exemples de ces tensions concentrées et symbolisées par une épreuve sportive sont légion. En 1964, un but refusé lors d’un match opposant l’Argentine au Pérou provoque l’explosion des rivalités entre les deux pays provoquant trois cent vingts morts et plus de mille blessés. Un match entre le Salvador et le Honduras entraîne en 1969 une rupture diplomatique, suivie d’une déclaration de guerre et de l’invasion du Honduras par le Salvador. On peut assister à la montée des nationalismes entre les différentes régions de l’ex-Yougoslavie; les matches de football se terminent par des affrontements extrêmement violents entre les supporters des différentes équipes.
Le cas du football, sport-roi sur toute la planète est le cas le plus extrême. Ignacio Ramonet écrit à ce propos : « Parce que chaque rencontre est un affrontement qui prend les apparences d’une guerre ritualisée, le football favorise toutes les projections imaginaires et le fanatismes patriotiques ». Les passions nationales se trouvent exacerbées par le sport. Dans un rapport sur « Le vandalisme et la violence dans le sport », les rédacteurs soulignent les enjeux d’une compétition : « Le titre de champion, n’est pas seulement conquis par une équipe, mais par la société dont elle est issue. La collectivité se projette donc dans l’équipe et place en elle ses espoirs de conquête, son énergie de vaincre, mais aussi ses frustrations personnelles et son agressivité ».
Le sport sert aussi à fédérer une communauté lorsque les projets collectifs manquent. « L’équipe nationale n’est donc pas le simple résultat de la création d’un Etat. Elle aide souvent à forger la nation. » écrit Pascal Boniface. Les jeunes Etats-nations recourent à l’imaginaire produit par le sport pour forger une conscience nationale et affirmer son existence. Dans les années 1960, lorsque les pays africains gagnent leur indépendance, ils mettent leurs priorités dans la mise en place de fédérations sportives. Dans le début des années 1960 le Sénégal emploie le sport pour consolider la nation naissante.
En avivant le nationalisme sportif et sa forte charge symbolique, c’est toute la nation qui apparaît et qui existe. Ainsi l’Estonie, la Slovénie, la Croatie et la Lettonie, dès leurs indépendances créeent leurs propres équipes nationales. Actuellement l’indépendance d’un Etat-nation passe par la création d’une équipe-nation, « dépositaire d’un énorme investissement symbolique et synthèse des grandes vertus patriotiques ». Pascal Boniface dans « Géopolitique du football » constate que « parmi les premières manifestations de volonté des nouveaux états indépendants, figurait la demande d’adhésion à la FIFA. Comme si elle était aussi naturelle et nécessaire que l’ONU ; comme si la définition de l’Etat ne se limitait plus aux trois éléments traditionnels – un territoire, une population, un gouvernement – mais qu’on doive y ajouter un quatrième tout aussi essentiel : une équipe nationale de football ».
Parfois cette volonté se manifeste avant que l’indépendance politique ne soit acquise. Avant 1962, le FLN crée sa propre équipe de football, constituée de joueurs se revendiquant algériens. Une tournée effectuée dans plusieurs pays permet une reconnaissance symbolique d’une Algérie indépendante de la France. Toujours en Algérie, le nationalisme berbère s’incarne dans une équipe de football : l’ancienne Jeunesse sportive kabyle. En Espagne, les différents nationalismes s’expriment au travers des équipes de football, comme avec l’Atletico de Bilbao considéré comme l’équipe nationale basque.
Le sport, l’écrit Philippe Liotard, « participe à l’établissement d’un légendaire spécifiquement national avec ses héros, ses épopées, ses Austerlitz et ses Waterloo ». Il entretient en assurant une fonction identitaire l’idée de ce qui n’est parfois qu’une fiction : la nation.
L’1dex, sous la plume de Béatrice Riand, catalane de sang et de coeur, dans l’un des articles de la série « Catalogne, 11 septembre 2013 : l’histoire est en marche … » (épisode 7) rappelle que même Franco n’avait pas tout osé : « le Barça, exangue, a vu son blason modifié, son nom castillanisé, son drapeau interdit. Mais Franco n’a pas osé le dissoudre, de crainte d’un soulèvement de masse. Et le Barça renaîtra peu à peu sous les années de plomb : en 1950, il retrouve l’honneur et le choix de ses présidents. En 1957 se construira le célèbre Camp Nou, le nouveau stade. Et aujourd’hui le Barça est une cathédrale, un monument qui se bâtit peu à peu, et dont les artisans, fidèles parmi les fidèles, vénèrent chacune de ses gargouilles, car elles grimacent de haut, de loin … devant. Et les autres de courir en vain. »
Hier, le 5 octobre 2013, le Barça affrontait Valladolid. Les spectateurs, se référant très clairement au 11 septembre 1714, choisissent de crier « Independenzia » et leur volonté d’une Catalogne indépendance, à la 17ème minute et 14 secondes de la première et de la seconde mi-temps. Les commentateurs ibériques s’empressent de ne pas commenter à la télévision espagnole le désir clair des supporters du Barça. A chaque rencontre, à domicile, le même élan pour une Catalogne indépendante surgit des gradins.
Chaque derby entre le FC Barcelone et le Real Madrid est plus qu’un simple match entre rivaux se détestant dans la cordialité. En arrière-plan de ces duels sportifs se terre des choix politiques fortement ancrés dans le passé, dans le franquisme, dans le totalitarisme des quarante ans de règne du généralissime, dans ce refus de l’Espagne que la langue catalane puisse être ne serait-ce que parlée dans les lieux publics, dans cette volonté de l’Espagne franquiste et autoritaire de détruire l’âme catalane en interdisant le Catalan. Et l’Espagne d’aujourd’hui ne tire aucun enseignement des exactions morales et politiques du passé. L’histoire contemporaine des Baléares est là pour le rappeler aux braves innocents qui croient en un semblant de tolérance de Madrid.
Le Parlement catalan déclare son indépendance en janvier 2013. Le Tribunal constitutionnel espagnol s’empresse d’annuler cette décision née d’une volonté parlementaire affirmée et très majoritaire en Catalogne. Aujourd’hui, si des élections devaient avoir lieu en Catalogne, 82 % des représentants du peuple élus au Parlement seraient des indépendantistes assumés. La majorité actuelle du Parlement, née des élections de novembre 2012, est indépendantiste. Le 11 septembre 2013 marque la naissance d’un paradigme tout à fait nouveau dans le champ de la politique catalane. L’Europe veut l’ignorer, la Suisse se tait, l’Espagne fait semblant de ne pas comprendre, mais la chose est certaine : la Catalogne organisera le plébiscite pour l’indépendance en 2014. 300 ans après la défaite de 1714.
L’Espagne du football est devenue championne du monde en 2010 dans l’Afrique du Sud de Mandela. L’équipe était en majorité catalane : Xavi Hernandez, Iniesta, Piquet, Pujol, Busquets, Villa, Fabregas, Jordi Alba, Pedro. Les Madrilènes Del Bosque, Casillas, Ramos et Xavi Alonso voient que les joueurs du Barça fêtent la victoire avec des drapeaux catalans sur leurs épaules. Le Barça, cette association sportive que même Franco n’a pas osé dissoudre, est l’emblème du pays de la Catalogne.
Les circonstances politiques extraordinaires qui sont celles des années 2013 et 2014 font du match Barcelone – Real Madrid du 27 octobre 2013 plus qu’un simple duel pouvant conduire à un titre national. La Catalogne réunie sera au stade ou derrière un écran de télévision pour assister à un moment singulier sur la Route de l’indépendance de la Catalogne. Le pays, en paix avec lui-même, sans crainte ni peur, a déjà décidé : elle a choisi la liberté et l’indépendance. Et ce match sera l’une des étapes inévitables vers un autre mode de relation avec Madrid et avec l’Espagne. Personne ne pourra être, là-bas au-delà des Pyrénées, indifférent. L’Europe porte inéluctablement son regard vers le Nou Camp. La poignée de mains entre Xavi et Ramos sera le symbole de la séparation. Les deux joueurs ont participé à la réunion des forces catalanes et madrilènes au sein de l’équipe d’Espagne. Demain, le 27 octobre 2013, au Nou Camp, ils décideront avec leurs équipiers ce que seront les relations futures entre la Catalogne et l’Espagne. De Tarragone à la frontière française, on espère que la lutte sera franche, amicale et empreinte d’une juste agressivité. Ce jour-là, tous les joueurs, les staffs techniques, les supporters, les forces de l’ordre, les dirigeants auront cette responsabilité de montrer à l’Espagne entière, à la Catalogne réconciliée avec elle-même, que l’indépendance d’un Etat n’a pas à entraîner des combats « militaires ». La Catalogne a le désir d’une révolution poétique, démocratique, libertaire. L’Espagne devra avoir la force d’accepter à ses côtés un pays de cousins et non pas d’ennemis. Le Catalan n’est pas le frère du Madrilène, mais il ne veut pas être son ennemi. La Catalogne a montré à une foule d’Espagnols qu’elle sait les intégrer en son sein. Que l’Espagne aujourd’hui montre à l’Europe et au gouvernement de la Generalitat qu’elle est prête à accepter le verdict pacifique des urnes. Et maîtriser les phalangistes.
A l’ombre du Clásico du 27 octobre 2013, bien au-delà du résultat d’un seul match de football, se joue le destin de la Catalogne, de l’Espagne, de l’Europe.
Et peut-être tout simplement de la démocratie.
Références bibliographiques :
Pierre et Lionel ARNAUD, « Les premiers boycottages de l’histoire du sport », Nationalismes sportifs, Quasimodo, printemps 1997
Ignacio RAMONET, « Le football c’est la guerre », Football et passions politiques, Manière de voir, mai-juin 1998.
Christian HUBERT, 50 ans de coupe du monde, Arts et voyages, 1978.
Il Messaggero, journal romain, extrait d’un article publié au lendemain de la victoire de l’Italie
PraAndrew Strenk, « What price victory ? », Annals of the American Academy of Political and Social Science, septembre 1979vda, 17 octobre 1971.
Ivan COLOVIC, « Nationalismes dans les stades en Yougoslavie.
Rapport sur « Le vandalisme et la violence dans le sport », par Jessica Larive, Parlement européen, document de séance.
Pascal BONIFACE, « Géopolitique du football »,
Bernadette DEVILLE-DANTHU, « Le sport support de l’idée de nation ».
Références internet :
http://nopasaran.samizdat.net/spip.php?article315 (cet article est largement inspiré - plus qu’inspiré – dans sa première partie par les énoncés de cet auteur anonyme [cdric])
http://www.cairn.info/revue-outre-terre-2004-3-page-13.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Football_et_politique
http://www.entonnoir.org/blog/2012/10/30/sport-et-politique-semmelent/
http://1dex.ch/2013/09/06/catalogne-11-septembre-2013-lhistoire-est-en-marche-7/
http://1dex.ch/2013/09/11/17-heures-14-lheure-de-la-catalogne/
http://1dex.ch/2013/09/13/catalans-la-consultation-cest-ici-et-maintenant/
11 septembre 2013, l’histoire est en marche … (série d’articles de Béatrice Riand, parus à l’origine à L’1dex) :
http://1dex.ch/2013/08/30/catalogne-11-septembre-2013-lhistoire-est-en-marche-1/
http://1dex.ch/2013/08/31/catalogne-11-septembre-2013-lhistoire-est-en-marche-2/
http://1dex.ch/2013/09/01/catalogne-11-septembre-2013-lhistoire-est-en-marche-3/
http://1dex.ch/2013/09/02/catalogne-11-septembre-2013-lhistoire-est-en-marche-4/
http://1dex.ch/2013/09/04/catalogne-11-septembre-2013-lhistoire-est-en-marche-5/
http://1dex.ch/2013/09/05/catalogne-11-septembre-2013-lhistoire-est-en-marche-6/
http://1dex.ch/2013/09/06/catalogne-11-septembre-2013-lhistoire-est-en-marche-7/
http://1dex.ch/2013/09/07/catalogne-11-septembre-2013-lhistoire-est-en-marche-8/
http://1dex.ch/2013/09/08/catalogne-11-septembre-2013-lhistoire-est-en-marche-9/
http://1dex.ch/2013/09/09/catalogne-11-septembre-2013-lhistoire-est-en-marche-10/
http://1dex.ch/2013/09/10/catalogne-11-septembre-2013-lhistoire-est-en-marche-11/
Post Scriptum : un grand merci à tous les auteurs, anonymes ou non, qui ont largement contribué à cet article. Merci au Barça pour son match de hier soir. Et merci à Béa de m’avoir fait aimer la Catalogne.