Felipe Fittipaldi est le lauréat du grand prix ISEM, attribué à un travail documentaire en cours par le festival ImageSingulières de Sète, l’ETPA de Toulouse et Mediapart. Le photographe brésilien se rend depuis 2014 à Atafona, dans le delta du fleuve Paraíba do Sul, au Brésil, où il documente l’accélération des effets du changement climatique. «Eustasy» est une exploration visuelle du temps qui passe, de la disparition de certains paysages et de l’impact de ces transformations sur les populations.
Le centre d’entraînement du bataillon Kastous-Kalinowski se trouve dans la banlieue ouest de Kyiv. Nommé en hommage au chef d’une insurrection biélorusse contre la Russie dans les années 1860, cette unité participe à la guerre en Ukraine grâce à l’impulsion d’un noyau dur de Biélorusses, pour la plupart engagés au Donbass depuis 2015. Incorporé à la Légion internationale ukrainienne et fort de plusieurs centaines de membres, ce bataillon combat l’armée russe aux côtés des Ukrainiens. Pour la majorité de ces volontaires, cet engagement n’est qu’un prélude à la libération du Bélarus.
Dans la province de Chocó, à l’ouest de la Colombie, des sages-femmes afro-descendantes et indigènes, appelées « parteras », accompagnent les femmes qui vont accoucher. Ce savoir est transmis oralement de génération en génération et provient d’un héritage de traditions africaines et amérindiennes. Dans cette province très pauvre et oubliée, il n’y a souvent ni routes ni hôpitaux et les femmes enceintes sont livrées à elles-mêmes. La photographe Livia Saavedra a suivi Adalgisa, Domitilia, Pacha, Maria, Jhacy et Noemi dans leurs missions.
Comme tous les sportifs de haut niveau, les athlètes handicapés s’entraînent assidûment et s’affrontent tout au long de l’année pour participer aux Jeux paralympiques. A deux ans des Jeux de Paris, Mediapart a suivi trois disciplines paralympiques, l’athlétisme avec le lancer, le cécifoot et le basket fauteuil.
Depuis le début de l’offensive russe, le réseau ferroviaire ukrainien, l’Ukrzaliznytsia, tourne à plein régime. Alors que les soldats et volontaires se battent sur le front, les cheminots transportent réfugiés, blessés, aide humanitaire et matériel militaire dans tout le pays.
par
Gabriel Gauffre
et Sadak Souici / Agence Le Pictorium
La brouette sature l’espace public en Afghanistan, les villes, les campagnes. En posséder une, même bringuebalante, est une richesse dans ce pays éclaté par la guerre. À une, deux, trois roues, avec ou sans plateau, elle est plus qu’un outil de portage, de travail, plus que le signe d’une économie informelle qui a pris le dessus sur l’économie officielle: elle est un outil de survie qui peut aider à sortir de l’extrême pauvreté, à transformer et à adoucir un quotidien particulièrement difficile, encore plus depuis le retour des talibans.
Activistes, infirmières, gynécologues, maquisardes, dactylos… Pendant la guerre d’indépendance de l’Algérie, ces femmes de l’ombre ont rempli toutes les fonctions, de la logistique à la médecine en passant par la lutte armée et l’encadrement politique. El Moudjahidate raconte l’histoire de ces femmes peu ou mal connues du public, invisibilisées alors qu’elles ont joué un rôle majeur et déterminant dans la lutte contre la colonisation. Chacun des diptyques photographiques qui composent le projet présente, à gauche une photo d’époque, appartenant aux archives familiales de chaque militante, et à droite, le portrait réalisé par la photographe Nadja Makhlouf. L’ensemble a été réalisé à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie. Plusieurs femmes sont aujourd’hui décédées.
Se sentant femme depuis toujours, Elena a découvert la transidentité à l’âge de 65ans. Elle commence alors son parcours de changement de sexe avec pour objectif une opération. Dans sa ville natale de Sarajevo, sa situation est difficile. Elena se bat contre la société, sa famille, ses proches, pour être elle-même.
Elles sont mères de famille, célibataires, victimes de violences, salariées, retraitées, sans papiers, migrantes, SDF. Le logement est leur plus grande angoisse. Certaines sont dans des situations désespérées, d’autres sont parvenues à obtenir quatre murs pour vivre. Rencontres.
par
Isabelle Eshraghi
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