« Alea jacta est » (Le sort en est jeté). Tels nous dit la chronique historique seraient les mots que Jules César proféra lors du passage du Rubicon.

Le Rubicon est un petit fleuve côtier du nord de l'Italie, à l'Est de la plaine du Pô. Son nom latin de Rubico viendrait de l'adjectif ruber (rouge) et aurait été choisi pour rappeler la couleur rouge de ce cours d'eau.
Une ligne rouge en quelque sorte. Car servant de frontière entre l'Italie romaine et la province de Gaule cisalpine, il avait une résonance toute particulière dans le droit romain : aucun général n'avait l'autorisation de le franchir avec ses troupes en armes.
Le fleuve devint célèbre quand Jules César le traversa avec ses légions à l’hiver de 49 av. J.-C.. L'expression « franchir le Rubicon » a survécu jusqu'à nos jours, désignant une entreprise aux conséquences risquées et, surtout, sans possibilité de marche arrière.

C'est pourtant là l'invitation faite par l'ancien général, Sarkozyus, toujours enfermé à Rome, à son successeur Emmanuellus afin qu'il le rejoigne avec ses troupes En Marche, pour constituer une nouvelle alliance, invincible celle-là, pour leurs nouvelles campagnes, l'artillerie lourde du 49.3 menaçant de ne plus suffire à la victoire.
Peut-être en vue d'une prochaine campagne, consécutive à une dissolution de l'Assemblée Nationale, dissolution rendue nécessaire pour la mise en œuvre d'une nouvelle réforme des retraites.
L'invitation sera-t-elle suivie ? Emmanuellus y réfléchit. Le bas cours actuel du Rubicon, consécutif à la sécheresse de l’été dernier, pourrait favoriser l’opération.
