Les familles sont toutes chamboulées par l’arrivée d’un premier enfant : C’est une révolution. Avant, célibataires, un couple dit « avoir un enfant c’est impossible » et nous avons entendu plein de justifications : études, âge, maison voiture et j’en passe.
Puis à la naissance, « c’est dangereux » C’est pour cela que les sage-femmes, et obstétriciens sont précieux dans ces moments.
Et enfin, nous formons une familles. C’est une « évidence ».
Il y a 3 phases : impossible, dangereux et évident. C’est donc révolutionnaire et en l’occurrence merveilleuse !
Parce que les parents nourrissent, protègent, soignent, veillent à l'équilibre social et affectif harmonieux de leur enfant, celui-ci se développe avec une confiance absolue dans ses parents jusqu'à sa majorité au moins. Aucun contrat ne peut remplacer cette phase de développement.
Mais aujourd’hui, les lois urgence ou d'exception menacent de destruction les cellules familiales à la base de notre société. Et c’est une autre révolution.
Macron Castex Veran et les autres nous ont dit jamais nous ne ferons de pass sanitaire ; « c’était impossible ».
Puis les députés et sénateurs ont dit « c’est dangereux. »
Et j’apprends que « l’évidence » de la situation, la crise sanitaire fait qu’il est « évident » que ….
- Le 13 janvier 2022 les sénateurs ont voté en faveur d'une autorisation parentale unique pour la vaccination des 5-11 ans, comme c'est déjà le cas pour les 12-15 ans.
Impossible, dangereux , évident donc révolutionnaire….. mais odieuse !
Cela remet en cause la transition d’un monde à l’autre. Celui de l’enfance basé sur la confiance au sein des familles et l’autre basé sur le contrat à l’extérieur des familles. Jusqu’à hier, la loi n’était que pour permettre un recadrage en cas de défaillance de la cellule parentale, ou de discordance majeure entre les 2 parents, qui plaçait l’enfant en péril.
Là il y a une remise en cause de l’autorité parentale alors que la santé de l’enfant n’est pas en péril, ni même en cause. La loi n’est plus pour dire ce qui est légal ou pas, donc interdire ou obliger mais pour dire ce qui est le bien et donc aussi ce qui est le mal. Nous sommes dans une intrusion de la loi dans le jugement de valeur, une remise en cause de la laïcité à la française et plus dans le droit.
Or définir ce qui est bien pour un enfants à la seule vue d’une statistique de contamination, d’une ligne statistique de gestion d’un hôpital : c’est pour le moins réducteur. En Roumanie sous l’ère sinistre de la dictature, les orphelinats ont prouvé, par défauts, que la santé affective et émotionnelle des enfants était une composante fondamentale de leur développement.
Les sénateurs ont voté une loi, donc un élément contractuel totalement extérieur au monde de l’enfance, pour que l’état s’immisce dans la relation entre un enfant et ses parents dès 5 ans pour solutionner un problème d’intendance d’hôpital.
Il autorise l’enfant, qui est totalement immature à comprendre la problématique qui concerne les gens à risque, à s’opposer à ses parents. Là où le couple parental doit être le plus uni possible pour trouver la meilleur solution face à leur enfant, on vient dire à enfant que, par la loi, il peut choisir entre les positions de ses parents, celle qui lui convient le mieux. Il devient un juge départiteur ! Ce faisant on détruit l’autorité parentale et pas dès 16ans, pas dès 12 ans, dès 5 ans !
ET là je suis au singulier, quand il y a plusieurs enfants cela peut être plus compliqué. Quant aux parents isolés avec plusieurs enfants……la destruction de la cellule familiale est amorcée. Mais ce n’est pas le pire !
Là où la défaillance de la cellule familiale est constatée, les services de l'état ne pourront qu’appliquer la loi et donc pourrir cette situation alors qu'ils ont été conçus pour remettre un cadre bienveillant, structurant, dans les cas exceptionnels des cellules familiales vulnérables, déficientes ou toxiques.
L'avis de l'enfant dès 5 ans serait validé, contre celui du parent qui ne souhaite pas faire piquer son enfant, et cela, par l'école, mais aussi par les services sociaux, les juges aux affaires familiale du fait de la loi!
Ils cassent la confiance à la base de la société pour y substituer un cadre contractuel qui ne peut pas être compris par l'enfant du fait de son immaturité. Le « libre arbitre » que l’on apprend patiemment à son enfant au fur et à mesure de son évolution et de ses expériences pour qu’il ne fasse pas de grosses bêtises n’est il pas soutenu par la confiance qu’à l’enfant pour ses parents ?
Faute de cette confiance brisée par cette loi, les futurs adultes seront plus manipulables car leur libre arbitre ne leur sera pas révélé par leurs adultes de référence, leurs parents dans la quasi-totalité des cas. De quel droit ose t-on laisser à penser à un très jeune enfant que ses parents ne sont pas les personnes qui seront le mieux veuillez sur lui?
Des personnes et des institutions dévoyées, corrompues, achetées vendues, déboussolées ou perdues pourront aussi venir interférer dans les familles qui fonctionnent bien, malgré les vulnérabilités liées à la vie.
Faut- il attendre après avoir entendu « l’impossible » nuisance de notre classe politique au pouvoir sur sa population, les « dangers » révélés par les parents et le monde éducatif de son incapacité à protéger le cœur du noyau de la société « l’évidence » de ses résultats sur les courbes de la délinquances pour considérer que cette mise en cause d'un principe naturel confirmé sur des siècles est à altérer.
Arrêtons de nous écharper pour des choses non essentielles! Pour nous, pour la France, il faudra avoir un président intelligent. Il devra être capable de nous expliquer ses objectifs sur des bases techniques, historiques, sociales, juridiques, toutes solides. Nous devrons les rechercher, les contrôler par nous-même pour ne plus suivre ceux qui nous mentent depuis trop longtemps, et qui changent d'avis comme de chemise.
J'en ai mare de ces sauveurs qui ne se comportent comme des "hommes d'honneur" pour nous faire croire qu'ils seraient meilleurs que nous. Je veux comme président une personne qui parle distinctement, sans baliverne, pour élever ma compréhension. Lui à sa place pour représenter la France et sa population dignement. Nous ne voulons plus d'un freluquet mal élevé, fort avec les faibles et faible avec les forts, entouré d'un aéropage d'obligés, de pleutre, ou de d'hommes de mains pour ne pas dire de miliciens.
Rejetons ceux qui veulent nous faire croire que nous ne sommes pas assez intelligents pour comprendre; c'est qu'ils ne sont pas au niveau, ou qu'ils sont trop prétentieux trop vaniteux.
Nous nous élèveront au-dessus d'eux, sans eux, voir contre eux, mais sur nos valeurs sans agressivité mais avec force et détermination. Nous étions fort nombreux pour défendre l'école libre, nous serons encore plus nombreux pour défendre l'éducation digne.
Résistons !