Dans un univers masculin, où la bête est au centre de toutes les conversations et activités, Théo observe, écoute et se questionne. Sous un soleil de plomb, les paysages idylliques de la Camargue vont être le théâtre de l’initiation du jeune homme à la vie de manadier.
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L’expérience de Théo devient la nôtre, ses doutes nous habitent et ses réflexions nous questionnent. Il est encore jeune, mais semble savoir les chemins qu’il ne veut pas emprunter pour l’avenir. L'adolescent n’aime pas partir en vacances. L’avenir, il le voit avec « une vingtaine de vaches et une quarantaine de taureaux ». Mais avoir une manade et être manadier est bien plus qu’une profession, c’est avant tout une philosophie de vie que Mickaël va partager avec Théo.
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Le manadier motive son apprenti en lui racontant son parcours exigent. Etre manadier c’est « avoir une hygiène de vie, faire des sacrifices et quand tu y arrives, après, tu es content ». Cette exigence, Théo la vie le temps d’un été, face à ses peurs et à son rêve...
« (...) ne pas avoir une grande manade mais élever pour le plaisir, juste pour le plaisir... »
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•• Un monde sans bêtes de Emma Benestan et Adrien Lecouturier (26 minutes, 2017)
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