Les Gilets Jaunes forment une chaîne de protection des CRS
- 18 nov. 2018
- Par thierry paul valette
- Blog : Moralisation et transparence de la vie politique
Le bilan des incidents autour des blocages des gilets jaunes a été revu à la hausse ce dimanche : 409 blessés dont 14 grièvement, 282 interpellations. La nuit a été "agitée sur certains sites" a constaté le ministère de l'Intérieur. Une manifestante avait été mortellement blessée samedi à un barrage filtrant à Pont de Beauvoisin.
Les Gilets Jaunes ne sont ni des casseurs ni des voyous. Hier, samedi 17 Novembre, présents pour dénoncer la politique fiscale de matraquage d'Emmanuel Macron , ils ont même formé une chaîne de protection pour les CRS. Sur les Champs-Élysée des individus ont chargé en direction des CRS avec fumigènes et jets divers avec la seule volonté de nuire.
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Les gilets jaunes ne désarment pas. Au lendemain de leur journée de mobilisation nationale contre la hausse des prix des carburants, les "gilets jaunes" poursuivent leurs actions aux quatre coins de la france, dimanche 18 novembre.
La mobilisation ne faiblit pas dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales. Ce dimanche, plusieurs points de blocages sont recensés. Dans les P.-O., c'est au Boulou que plusieurs manifestants sont rassemblés à la sortie de l'autoroute, après avoir été empêchés de bloquer la barrière de péage.
Emmanuel Macron continue son cap : « Jupiter, redescends sur terre, c’est la misère. » Jupiter n’a pas cillé. Aucun signe, aucune déclaration n’est venue du palais présidentiel. Un message a néanmoins été transmis, un peu plus tard, par François de Rugy, le ministre de la transition écologique et solidaire. Dans une interview au Parisien, le successeur de Nicols Hulot a indiqué que le gouvernement « garderait le cap concernant sa politique fiscale et écologique ».
Le « ras-le-bol » de tout, des taxes sur les carburants, du prix élevé du gaz, des 80 km/h, des retraites amputées, de la baisse du pouvoir d’achat, des riches toujours plus riches et des pauvres qui le restent, ne risque pas de disparaître après ces déclarations.
Thierry Paul Valette
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