Très chère Carla,
Je viens de lire sur le site du Figaro une interview dans laquelle tu dis que "«Ma famille et moi, nous le vivons comme une épreuve très douloureuse. C'est très difficile de ne pas en parler mais c'est tout aussi difficile d'en parler. J'enrage de ne pas pouvoir m'exprimer»
"Epreuve douloureuse" ? Tu m'étonnes. Tu connaissais ton mari avant de lier ta vie à la sienne. Tu voyais bien, comme moi, que pour l'argent, il était prêt à toutes les conneries... Comme moi, tu étais au courant de l'affaire Karachi... D'ailleurs, "quelqu'un t'a sûrement dit qu'il ... aimait (le fric) encore et encore". Et malgré cela, tu as choisi de le prendre pour époux. C'est que tu te croyais capable de vivre avec cela, non ? Pendant 5 ans tu as partagé avec lui une vie de nouveaux riches. Laisse-moi te rappeler seulement votre nuit de noce au château de Versailles. C'est pas au Français moyen que cela arrive, non ? Ou encore votre voyage en Egypte, les rencontres avec vos amis riches... etc.
Alors, tu vois, c'est bête, mais moi, je suis incapable de te considérer, de vous considérer, ton mari et toi, comme des victimes. Il a joué avec le feu, ton Raymond, et tu l'as laissé faire... en prenant bien soin de prendre tous les fruits de ces manoeuvres pour en jouir personnellement.
J'aurais encore bien des choses à te dire, mais ce matin, j'ai trop de choses à faire... Ben oui, tu vois, moi, je n'ai pas une floppée de domestiques pour les choses à ma place. Le ménage, l'aspirateur, la vaisselle, conduire les enfants à l'école, faire mes courses avec un pouvoir d'achat toujours plus petit, préparer le déjeûner,... etc. Je suis obligé de le faire moi-même... Mais c'est promis : un de ces jours, je t'enverrai une chanson que j'aurai composée en ton honneur et tu pourras l'enregistrer sur ton prochain disque. Elle s'intitulera "Pourtant, il m'avait dit...". Cela va faire un tube comme jamais tu n'en as connu.
Bonne chance avec ton Raymond et votre petite. S'il doit comparaître au Tribunal un jour, tu n'es pas obligé de l'accompagner : je pense que ce sera trop dur pour toi...
En cette semaine sainte, je compatis à ton chemin de croix...