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UniversCiné

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Gaël Morel : "Ceux qui restent dans le bois"
Plus dérangeant, et plus fort, que ses précedents essais déjà très personnels, le nouveau film de Gaël Morel, Notre paradis (actuellement en salles) s'aventure sur des chemins noirs. Peinture violente des milieux homosexuels qui font appel à la prostitution, tragédie du temps qui passe (on y retrouve Béatrice Dalle, en ex-égérie du Palace, exilée en province)... Le cinéaste suit un couple d'amants criminels, dans la tradition du film noir, pour qui le "prix à payer" est celui de la jeunesse. Corps du délit : Stéphane Rideau, partenaire de jeu de Gaël Morel dans Les Roseaux sauvages (André Téchiné - 1994), ici métamorphosé, adulte en perdition, offre ainsi déjà par sa seule présence une réflexion inquiète sur l'âge et la séduction, à l'épreuve de l'amour. -
Jean-Marc Moutout : L'effrayante question du contrat social
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Matt Porterfield : "La fiction et le documentaire poursuivent le même but"
Le 7 septembre sort en salles le second long-métrage (mais premier distribué en France) de Matt Porterfield. Putty Hill nous emmène dans la Baltimore natale du cinéaste et nous en présente la jeunesse désoeuvrée. Mi-enquête sociologique, mi-film contemplatif, "c'est un travail collégial, écrit avec les jeunes comédiens et inspiré par leurs expériences déjà riches. C'est ce qui lui donne son aspect authentique, ancré dans la réalité de cette ville, même s'il s'agit d'une fiction", nous dit Matt Porterfield. Putty Hill, ou le teen-movie aux frontières du réel... -
Agustí Villaronga dans les greniers de l'histoire
Avec Pain Noir (film aux 9 Goya, équivalent espagnol des César, en salles depuis le 24 août), le cinéaste explore l'histoire de son pays et les meurtrissures de la guerre civile. -
Jerzy Skolimowski : Wajda, Polanski et moi...
Jerzy Skolimowski fêtait l'année passée ses 50 ans de carrière. Le réalisateur de Essential Killing, et dont Le Départ ressort en salles le 7 septembre, revient ici sur ses débuts aux cotés d'Andrzej Wajda et Roman Polanski. -
Laura Del Sol: «Nous les Espagnols, nous sommes un peu différents...»
La comédienne espagnole installée à Paris présente la quatrième édition du festival «Different!» qui se tient jusqu'au 21 juin dans la capitale. -
"Le lieu du père", entretien avec Pascale Thirode
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Asghar Farhadi: «Suis-je immoral ?»
Parler de cinéma c'est parler de la vie. Parler de la vie c'est, pour le réalisateur iranien, se poser la question du bien et du mal, de la responsabilité humaine, des méandres de nos culpabilités, de nos désirs et de nos solitudes. En racontant une micro-histoire: l'imbroglio juridique qui va entourer un groupe de personnes – toutes de bonne foi mais obligées pour diverses raisons de se laisser aller à de petits mensonges qui mènent à de plus gros – Une séparation ausculte bien plus que la société iranienne, la société des hommes. Et le réalisateur de laisser, comme il dit, «le sale boulot de juger au spectateur.» Le film sort cette semaine en salles. -
Habemus Moretti (2/2)
En 2009, le festival Premiers Plans d'Angers consacrait une rétrospective à Nanni Moretti. Interrogé sur la part autobiographique de son cinéma, il précisait qu'en aucun cas faire des films n'avait constitué une thérapie. Tant mieux. -
Habemus Moretti (1/2)
Nanni Moretti, cinéaste de gauche, mais pas comme il convenait de l'être au début des années 70. Le réalisateur nous dit ici sa méfiance à l'égard des courants dominants et des modes cinématographico-politiques. Juste grincheux ce qu'il faut pour nous faire sourire et juste tout court pour le reste.
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