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Alors que Bonsai, son nouveau long métrage, est présenté au festival dans la sélection Un certain regard, retour avec le réalisateur du très remarqué Ilusiones ópticas sur ses années de formations et ses grands chocs cinéphiliques dans un Chili tout juste sorti de la dictature.

Enfants à Tanger, esprits frappeurs catalans en vadrouille ou films d'un Brésilien inclassable (Júlio Bressane, ci-dessus)... la 8ème édition du festival de cinéma indépendant de Lisbonne nous entraîne dans la frange la plus stimulante de la création cinématographique : là où plus rien ne se contrôle.

Film historique et huis-clos à la fois, L'Oeil invisible (sortie le 11 mai) s'attèle à décrire les derniers mois de la dictature depuis l'enceinte d'un prestigieux lycée de Buenos Aires. Diego Lerman, déjà portraitiste de l'Argentine avec Tan de repente et Mientras tanto nous dit ici de quelle façon l'intime entre parfois en résonance avec la marche du monde.Entretien : Philippe PiazzoImage et montage : Pierre Crézé

Mission impossible : adapter le best-seller de l'écrivain japonais Haruki Murakami, La Ballade de l'impossible, au cinéma... surtout si on est un cinéaste français d'origine vietnamienne et qu'on tourne au Japon, dans une production japonaise avec des acteurs japonais... Pourtant c'est ce qu'a fait Tran Anh Hung, déployant comme l'écrivain une histoire d'amour et de deuil, de deuil et d'amour, dans toute sa délicatesse, sa majesté et ses douloureuses profondeurs. Et la langue japonaise qu'il ne maîtrise pas ? "C'est le cinéma qui est un monde et un langage", explique le réalisateur de L'Odeur de la papaye verte et de Cyclo. Entretien : Laurent CarpentierImage et montage : Pierre Crézé

José Alcala présente son Coup d'éclat (dans les salles dès le 27 avril). Le réalisateur d'Alex poursuit son tour de France des laissés-pour-compte et dresse à travers l'itinéraire d'une femme flic dépassée et lasse le bilan de cinq ans de politique migratoire drastique. Portrait de femme tout en finesse et instantané d'"une France qui inspire les films sombres", Coup d'éclat sort au moment où l'espace Schengen est remis en question.Ironie du calendrier, nécessité du cinéma. Entretien : Philippe PiazzoImage et montage : Pierre Crézé

On connait bien la Yoyo d'Un air de famille ou La Dilettante; puis a surgi la Catherine Frot tourmentée jusqu'au vertige de La Tourneuse de page et L'Empreinte de l'ange. Dans Coup d'éclat, à voir en salles à partir du 27 avril 2011, un film noir mis en scène par José Alcala, l'auteur d'Alex (à voir sur Universciné), Catherine Frot accompagne aujourd'hui un nouveau personnage, sombre mais combattif, femme flic désenchantée qui reprend goût à la vie. Catherine Frot nous explique comment et nous en avons profité pour nous glisser aux côtés de l'actrice et du réalisateur pour les suivre pendant leur tournée d'avant-premières. Bref échange dans le TGV, rencontre avec la presse puis avec le public. Politique au programme. Cinéma et indignation. Rendez-vous avec eux à Bordeaux.. Entretien : Philippe PiazzoImage et montage : Pierre Crézé

En 2008, quelques mois avant sa mort, Pina Bausch propose à Jo-Ann Endicott, l'une des plus anciennes danseuses de sa troupe, de reprendre avec Benédicte Billiet et des adolescents la pièce Kontakthof qu'elles avaient créée ensemble 30 ans plus tôt...  Entretien : Philippe PiazzoImage et montage : Pierre Crézé

Prix des Bibliothèques il y a un an au Festival Cinéma du Réel, Les Films rêvés est à l'honneur cette semaine sur UniversCiné. Entretien : Philippe PiazzoImage et montage : Pierre Crézé

Chaque jour, durant le festival Cinéma du Réel, un cinéaste évoque le documentaire à sa façon.«Un documentaire, c'est le cinéma directement». Telle est la déclaration d'amour de Claire Simon au documentaire, espace de liberté, d'égalité et de fraternité où chacun peut être Antigone à son tour et où le spectateur parisien reconnaît un frère dans le mineur chilien.

Chaque jour, durant le festival Cinéma du Réel, un cinéaste évoque le documentaire à sa façon.Grand Prix à la Semaine internationale de la critique, Armadillo est un documentaire réalisé par Janus Metz en Afghanistan. Pourtant, texture d'image, montage, usage de la musique, tout y semble tiré d'un film de guerre hollywoodien. Le cinéaste nous explique pourquoi un documentaire peut, selon lui, recourir aux ressorts de la fiction.