Raphaël Jornet a écrit un billet intéressant, "liberté de dire". ICI
Je lui ai écrit le commentaire suivant que je souhaite faire partager au plus grand nombre, d'où ce billet.
"Vous le dites avec vos mots, très bien d'ailleurs, avec intelligence et pondération et c'est pour cela que je partage votre point de vue.
J'ai pour ma part réfusé l'insulte et bien des dérives que je ne partage pas et dont il me paraît vain de vouloir connaître les causes et les responsabilités personnelles, chacun n'ayant a priori l'intention de céder sur quoi que ce soit. J'inclus dans mon propos tous les intervenants, Médiapart et ses responsables jusqu'au plus haut niveau compris.
Au départ, j'aurais plutôt opté pour une démarche semblable à la vôtre. J'ai commenté et donné mon avis sur quelques améliorations possibles du site qui n'auraient pas réglé tous les problèmes, loin de là.
Mais au fil des jours, j'ai opté pour mon attitude actuelle, à savoir mettre Médiapart devant ses incohérences et ses contradictions, ce qui pouvait se traduire par un sentiment d'injustice exacerbé par la pérennité de situations iniques.
J'ai donc demandé de façon quasiment simultanée l'exclusion de Néfertari et d'Ambre dans les mêmes termes, n'ayant changé que le pseudo dans mes deux billets.
Sans entrer dans la polémique du nombre de "recommander" de l'un par rapport à l'autre, je peux confirmer aujourd'hui que la direction de Médiapart s'y prend de la meilleure façon pour envenimer une situation qui n'en a pas besoin et que, sur ce point, il lui sera objectivement difficile de démontrer le contraire.
Qu'elle souhaite rester maître chez elle, je le conçois, qu'elle veuille éviter des dérapages, elle a raison, qu'elle veille, parce que juridiquement responsable, à ce que des pratiques illégales n'aient pas lieu sur son site, c'est la moindre des choses, mais cela ne l'exonère pas de sa responsabilité dans la situation présente.
Me concernant, j'ai vu un seul de mes deux billets supprimé, celui concernant Néfertari, sans que j'ai jamais reçu et pour cause aucun avertissement pour mes billets et commentaires et surtout sans que j'ai été informé de cette sanction ni a fortiori de son motif. Cela est d'autant plus incompréhensible que ce billet a été publié le 21/02/2011 à minuit et qu'il a été retiré dans la nuit du 26 au 27, soit 5 jours plus tard. Il a même été en Une du journal dans la rubrique "Les + recommandés" pendant 2 ou 3 jours.
A cela, j'ai répondu par un nouveau billet qui a tenu moins de 24 h en ligne, il n'est pas supprimé de mon blog mais n' apparaît plus dans le tracker, ce qui revient à peu près au même. A quoi joue-ton?
Une fois de plus la balle est dans le camp de la direction, qui peut définir des objectifs clairs et agir de façon cohérente.
Elle peut persister à nous faire vivre à bord d'un train fou tel que vous nous l'avez décrit.
C'est quand le prochain arrêt ? le terminus ??
A moins que l'on jette par dessus bord toutes celles et ceux qui veulent tirer le signal d'alarme.
Je garderai mon calme y compris dans l'adversité, tant je sais que la colère et l'insulte ne sont pas les remèdes au sentiment d'injustice"