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Billet de blog 8 février 2014

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Déchiffre le message des chiffres dans la police nationale et découvre la politique du chiffre. La vérité est ailleurs !

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Paris-Marseille, la bonne équation !

Cet article est tout d'abord un article de remerciements.

Donc à ne pas lire si vous souffrez de paranoïa, de calculs rénaux et de maux dentaires.

Je sais, le bonheur est un calvaire pour les mauvaises consciences.

Alors souffrez que je remercie le ministre de l'intérieur, Manuel VALLS et son directeur de cabinet, Thierry LATASTE, d'avoir daigné étudier le cas d'une travailleuse handicapée, eux dont les urgences se jouent sur une échelle cadastrale nationale.

Souffrez encore que je remercie le directeur général de la police nationale, Claude BALAND, et son directeur des ressources et compétences, Michel ROUZEAU, d'avoir placé l'humain au coeur de la gestion de la police nationale.   

Souffrez enfin que je remercie la directrice des ressources humaines du service de gestion de l'administration  de la police, Marie-Henriette CHABRERIE, à Marseille, d'avoir tendu la main à cette travailleuse handicapée et à des parents âgés, perdus face à la machine à broyer l'humain, la machine policière.

"Désir d'avenir" pour une travailleuse handicapée.

La ligne du coeur, Paris-Marseille, Marseille-Paris, est tracée dans une main qui tient  humainement et fermement la police nationale.

Demain est un autre jour.

Il fait déjà beau sur Marseille.

Arrêtez de souffler et de soupirer, je vous entends jusqu'ici.

Essayez de vous ouvrir et de respirer un autre air.

La travailleuse handicapée  espère une main  tendue pour une proposition attendue.

C'est une nouvelle ère dans l'administration de la police nationale.

Si le SGAP de Marseille reprend la main sur la gestion des services de police,  grâce au préfet Jean-Paul BONNETAIN, la police au Sud retrouvera cette chaleur du coeur, avec cet accent, - Peuchère !, qui chante comme une gageure, en pariant sur l'impossible quand l'autre parie sur la cible à tuer.

Il y avait un problème, un "Big Bang", source de  prévarication locale, due au fait que la gestion des services de police avait été transférée aux "saigneurs" locaux, l'impuissance administrative du SGAP de Marseille devenant leur puissance policière à eux.

Pourquoi des administrateurs compétents ont-ils dû plier devant les exigences de simples opérateurs de terrain, dont la mission est d'abord de gérer l'opérationnel ? Rappelez-vous : c'était l'époque où, sur un claquement de doigts présidentiel, un préfet pouvait être viré de son poste à cause de chiffres dits de la sécurité intérieure (pas la sienne, de sécurité, en tout cas ! ) chiffres que tout le monde savait être trafiqués. Le but : faire et défaire des préfets, pour fabriquer une bande de "chiffes molles", au moyen d'une gouvernance totalitaire,  la Terreur par les chiffres. L'erreur n'étant plus humaine, la flamboyance est devenue inhumaine.  

Comment voulez-vous qu'un préfet puisse exercer sereinement et légitimement son autorité, s'il est menacé perpétuellement de "sauter" lui-même, parce qu'il n'accepte pas qu'un commissaire fasse sauter  ses agents,  saute sur ses agents ou "se saute" ses agents ?  De quoi être "vénère" et finir pas "vernis" au placard à pompes.

Le chantage aux chiffres n'a pas touché que les policiers de la base. Il a atteint misérablement au coeur de la République les hauts fonctionnaires dont l'activité ne se mesurait plus qu'au taux de "constaté-élucidé", au nombre de vols à main armée, ou au nombre de viols sur leur territoire, comme si c'était eux-mêmes qui les commettaient.

Le ridicule ne tue pas. Dommage, il y aurait moins de journalistes débiles, formatés aux chiffres de la sécurité, comme des billes dans un flipper "dzzzoing, dzzzoing, dzzzoing, crack, boum, hue !, score affiché : OOOOO " , journalistes reprenant à  leur compte ces pourcentages factices, pour régler les comptes d'un gouvernement précédent  toujours présent dans les esprits "faibles", portant encore des fleurs aux défunts membres dont la descente n'eut d'égal que l'indécente richesse, et réclamant à corps et à cris non seulement le zéro tolérance, mais le zéro "délit". Du grand délire !

Depuis quand un roi, un gouverneur, un président, un ministre, un préfet, des policiers peuvent-ils empêcher des voleurs de voler, des violeurs de violer, des tueurs de tuer ? Préventivement, avant que les délits ne soient commis, il faudrait agir. Donc on n'arrête plus les voleurs, les violeurs et les tueurs ? On consulte Mme IRMA.

Le rôle de la police est d'élucider les crimes. Pas de les prévenir. En plus des "psychologues", il va falloir recruter des "parapsychologues". Nouvelle offre d'emploi pour recrutement d'urgence dans la police nationale : "- La police nationale recrute des voyantes, un métier de femmes ! Nous recherchons de préférence des sorcières." 

Parce que, pour produire les chiffres demandés par les sociologues et les bouledogues du tout sécuritaire, genre "Je garde la maison pour mon Maître", seuls des tours de magie pourront garantir qu'il n'y ait plus aucun vol, aucun viol ni aucun meurtre en France, dans un pays qui comprend   63 929 000 Français. Vive Harry POTTER ! Envoyons nos 200 000 policiers et gendarmes à Poudlard, école de sorcellerie émérite.

Sinon j'ai une autre solution pour les tenants du "tout-enfermement" (S'ils pouvaient la fermer, leur gueule ! Ouah, ouah. Couchés, les "Médor" et les médiocres !) : transformons tous nos habitations en prison. Toutes et tous en prison, puisqu'à défaut de raison savoir garder, nous nous garderons ainsi nous-mêmes de commettre des délits et des crimes. Quoique, même en prison, il y a des vols, mon bon môssieur, des viols et des meurtres. Alors, on fait comment, messieurs les criminologues et bouledogues ?

La prison, ce n'est pas la solution.  Enfermez-vous vous-même chez vous, zéro prise de risque, zéro terroriste : - "Tu existes, mais t'es très triste." Fin de vie à réserver aux vieux cons, quand ils n'ont plus d'envie.      

63 929 000  Français ont été recensés par l'INSEE en 2013. Vous voulez un  pourcentage qui fait peur ? Le pourcentage des homicides en France jamais calculé : 0,001407 % rapporté à la population française globale.

En effet, que faut-il rechercher ?

- Des pourcentages créés ex-nihilo, à partir d'une activité policière et gendarmesque à tangente variable ?

- Ou des taux de criminalité correspondant à la réalité vraie ?

Pour faire ce calcul du taux d'homicides rapporté à la population française totale,

- c'est à dire, en posant le problème suivant, philosophique et mathématique, à savoir combien de vivants Français ont été tués par d'autres vivants, définition brutale de l'homicide commis par des brutes,

calcul qui demande une intelligence considérable,

j'ai pris la moyenne "haute" annuelle établie sur dix ans du nombre de crimes commis chaque année, sur tous les territoires français DOM et TOM inclus, pom, pom, pom, attention :

- soit 900 meurtres.

Je vous rassure, en 2013, il n'y eut même pas 900 homicides commis dans toute la France, sauf pour les comiques, chiffre d'outre-tombe, 900 homicides, qui comprend les départements d' outre-mer.

Donc, là présentement, devant vous, je suis en train de vous démontrer que des sociologues, des criminologues et des bouledogues braillent et bataillent pour avoir une sécurité à 100 % qu'ils ont déjà.

Car vous voudrez bien reconnaître que 0,0014 %, c'est toujours du 0 %. Ah, la mauvaise foi !

J'aime les chiffres, leur manipulation grossière et mensongère m'amuse. J'aime moins quand on raconte n'importe quoi et quand on fait croire qu'à tous les coins de rue un égorgeur ou un tire-laine attend le chaland nonchalant qui s'y promène. Il suffit ! La muse a la gueule du Docteur Mabuse. Elle ne m'inspire pas confiance. 

De toute façon, du Moyen-Age au Nouvel-Age, il y a toujours eu des délinquants. Aujourd'hui traverser Paris sain et sauf ne relève plus du miracle, alors que, du temps de la Cour des Miracles, il fallait pouvoir courir vite et bien, ou bien choisir de laisser sa bourse pour sauver sa vie. Aujourd'hui, par contre, c'est la Bourse qui enlève la vie.

Sérieusement, vous pensez que 140 000 policiers et autant de gendarmes, au plus 280 000 membres au total
pour les forces de l'ordre, c'est à dire très peu, vont pouvoir garantir la sécurité de 64 millions de Français ?  Mais c'est quoi, ce délire, les criminologues ? Il faut vous faire soigner ou apprendre à compter. En informatique si on parle de "bug", vos chiffres tronqués sont des bogues offerts aux bouledogues du sécuritaire, ces "zéro tolérance", "zéro délit" du "zéro intelligence" et total délire.  

Reprenez-vous. Lâchez-nous les baskets avec vos enquêtes de victimologie où vous n'êtes même pas capables de rapporter le chiffre des victimes à celui de la population globale ? Un chiffre qui reste stable, lui : celui de la connerie humaine.

Nous avons été manipulés pendant une décennie pour écouter la "sacro-sainte messe" des chiffres de la sécurité, chaque mois, chaque fin d'année, soumettant ainsi un peuple aux abois, en lui faisant croire qu'il n'y a plus de lois, Ite Missa est !, aux seules fins de créer un climat insécuritaire et délétère. Ces chiffres ne sont pas et ne seront jamais la vérité.  

Quelle est la vérité qu'on veut nous faire oublier ?  Que des lois  doivent être votées en faveur des pauvres gens, de ceux qui ont faim, de ceux qui n'ont plus de travail, de ceux qui n'ont plus de logement, de ceux qui n'ont plus "rien" du tout, volés par des Banksters, tueurs jamais inquiétés, eux, gansters qui placent la dette d'argent au-dessus de la dette de la vie, imposant leur loi à eux contre nos droits à nous. Voilà le pays que nous avons hérité de cette politique sécuritaire ! Et vous tous, laissez faire, en participant de cette hystérie collective, une "fumisterie" sarkozyste.  

Le pourcentage des licenciements, des expulsions de logements, des familles décomposées et des SDF morts dans la rue est autrement plus impressionnant  que le pourcentage des crimes et délits en France, résultat du climat insécuritaire dirimant créé par des hommes d'affaires, des hyènes alimentant la Haine,  les Banskters de la Bourse uniquement préoccupés de la "vie" financière : une vie dématérialisée, une monnaie de singe pour amateurs d'espèces fiduciaires et vendeurs d'images pour des mandarins mandataires. Vous noterez que leurs exploits criminels rencontrent rarement le monde judiciaire et se racontent encore plus rarement dans le monde de la presse universitaire.

A comparer avec les 0 % de brutes qui ne représentent qu'une infime partie du peuple français, tellement infime que le zéro, en valeur absolue, reste zéro, je préfère faire confiance aux forces de l'ordre qui ont eu 100 % de réussite en 2014 qu'aux banquiers et aux assureurs qui ont volé et tué avec 100 % de réussite en France, un taux d'impunité remarquable jamais atteint dans la crapulerie "miraculeuse" de notre République française.

Nous ne pourrons jamais mettre 60 millions de policiers et de gendarmes sur la voie publique, derrière chaque famille de Français. Qui en doute ? S'il y a bien une réalité politique à accepter, c'est celle-ci.  Il ne dépend que de nous que nos enfants, nos parents, nos amis, nos relations et nos voisins se comportent bien, en référence à des valeurs républicaines qu'il nous appartient tous de défendre.

Reprenons nos activités citoyennes, ré-occupons le terrain, nos immeubles, nos rues, nos villages, nos villes et cessons d'attendre du Dieu-Etat qu'il fasse tout à notre place. Dieu n'existe pas si nous ne L'incarnons pas nous-même. Il n'y aura pas de vieillard barbu qui va venir voler le voleur, violer le violeur et tuer le tueur. Il y a nous, avec notre voleur, notre violeur et notre tueur. Car notre pire ennemi, ce n'est pas l'autre, c'est nous.

 N'attendons rien des autres, tant que nous n'intervenons pas d'abord autour de nous, au plus près de nous et pour nous. Vivre ensemble, c'est se défendre ensemble, non pas contre l'autre, mais d'abord contre nous-mêmes, nos propres tentations, notre propre indifférence et nos multiples ressemblances, face aux tentations du quotidien.

Faisons le Bien, faisons du bien et résistons tous au Mal, contre les MAL-ins qui veulent profiter de nous. Faire le Bien demande beaucoup plus d'intelligence que faire le mal. Faire le mal, c'est céder à une pulsion primaire. Faire du bien, c'est se dépasser soi-même pour aller vers l'autre et lui éviter d'avoir mal. Faire le bien, c'est éviter la répression, pour un instant de déraison. C'est vivre là, dans le temps présent, pas ailleurs. Ne pas fuir, ne pas trahir, pour ne pas finir en prison ou tomber dans la dépression qui nous guette tous !

"Res publica", la "Chose publique", le Bien public.

A moins que la "Chose publique" ne devienne le Mal public. 

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