Linden Blossom : LOGIQUE DU SOUFFLE AU DELÀ DES LOGIQUES : LOGIQUE DE L’AU DELÀ
- 23 mai 2020
- Par Vivre est un village
- Blog : Le blog de Vivre est un village
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LOGIQUE DU SOUFFLE
FROM « I’M ON » TO « I’M ONE »
AU DELÀ DES LOGIQUES :
LOGIQUE DE L’AU DELÀ
« Algorythms and Divine Reluctance Of Extra Neuronal
Intuitive Consciousness »
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Le sixième sens est-il un « Cross-Over » entre la matière et ce « Plus »
impalpable autant qu’invisible mais bien présent ?
Quelle en est la Nature ? Le Sens du sens ? Le « topos » ? Le feeling ?
Le charme, ce « Je-ne-sais- quoi », le « Presque rien », les sentiments
océaniques, ce « huge », pressentiment, est-il réductible aux
algorythmes ?
Le flux de conscience, ce « And Through Runs A River » de Lao Tse,
Ou « Tempo Fugit », l’Entéléchie chère à Ronsard, jusqu’à cette
Puissance du « Branle Pérenne » qui fait vibrer toutes les étoiles et
galaxies chez Dante et n’est autre qu’amour…
Bref, la « Conscience Intuitive Extra neuronale », que les Chinois
nomment « Chi », a t-elle à voir avec l’ « Innigkeit », autre approche du
« Da-Sein » au double sens ?
À l’instar de la quasi-vision de F. Évrard :
« La circulante non close, les échos aux confins du Temps, les
paradoxes de la Présence occultée, de l’insistance sourde, et les grands
blancs dans la page ».
Voici un poème « Pour ne pas m’inquiéter » :
POESIE
« Pour ne pas m’inquiéter »
Lorsque je n’étais rien qu’une herbe folle au vent,
Quand le ciel et la Terre étaient mon visage,
Et que le rire des hommes avait l’âge des étoiles,
Devant moi tu marchais pour ne pas m’inquiéter.
Quand j’habitais partout et nulle part en même temps,
Quand mes doigts au jardin
En cueillant une rose e)eurait des abîmes
Et que les galaxies étaient mes sœurs de lait,
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Sur ma main,
Ta main,
Pour ne pas m’inquiéter.
Quand la Chine s’éloigna
Quand le ciel sous mes pas se raidit
Et commença de perdre la lumière de mes rêves,
Quand le lys ne fut plus qu’un lys
Et que le rire des hommes sur des rives étranges se
brisait dans le soir,
Avec moi tu chantais,
Pour ne pas m’inquiéter.
Lorsqu’en moi se leva l’orient de l’inespoir
Quand le rêve, complice, à l’orée du réel s’agenouillait
Quand ma première blessure m’apprit la barbarie
En démêlant nos cœurs dans l’enclos d’aubépines,
Quand le mal fut,
Que de son cri muet le ciel tremble encore,
Avec moi tu as ri,
Pour ne pas m’inquiéter.
Maintenant,
Que derrière les étoiles je m’en vais te chercher,
Que mes minuits sans lune s’accrochent aux quatre
vents
Et à tous mes soleils,
Maintenant que la pluie,
En malaise d’étincelles allume l’envers des choses,
Que l’univers entier est re4ets d’impatience
En pause fragile d’eau et de lumière
Que l’instant élargi avec les parfums,
Gèle sa course fuide sur l’étain glauque de l’étang,
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Ton absence est Présence
Pour ne pas m’inquiéter…
LINDEN BLOSSOM
Des « Sauts et gambades » propres à Montaigne au « Bias and
Thwart » des destins Shakeaspeariens où des nœuds corrompent « The
Sound Pine » détournant ses fibres « Tortive and errant from his course
of growth, phénomène sublimement métaphorisé chez Goethe dans sa
« Métamorphose des plantes » tous les chemins convergent dès qu’on
s’élève.
C’est l’Envol. Ou « Apeiron » chez les Grecs.
C’est le passage entre « Être » et « Ex-ister ». C’est le « Da » et
« Sein ». Ce passage est le sens cinétique qui anime et doue de pensée
le mouvement ou chorégraphie architecturale de l’expression gestuelle.
Cette chorégraphie n’est ni mathématique, ni linguistique. Elle peut
aussi se communiquer en utilisant un sens qui lui est propre, le sens du
mouvement ou sens cinétique.
Mais ce sens cinétique est souvent accompagné des autres sens.
Par ailleurs elle peut aussi se mémoriser en utilisant des signes
c’est à dire des symboles par lesquels se constituent des modèles du
mouvement. La chorégraphie véhicule ainsi des informations qui sont
déchiffrables, interprétables, sans être concrètes.
C’est un langage. Et comme tout outil il fait du sens. Certes. Mais
le « Sens du sens » ? Qu’en est-il ?
C’est le souffle.
Qu’ont à voir les univers parallèles holographiques avec les « Bioi
Paralleloi » de Plutarque ?
Ou le « Colloque spectral » de Goethe chez Avital Ronell ?
Ou l’identité placentaire chez Sloterdijk ?
Ou le « Ba » chez les Sages Égyptiens ?
Comme l’écrit à juste titre P. Sloterdijk, d’autres cordons psychiques et
symboliques, sorte de champ ombilical charriant des neutrinos de la
phase de formation du supplément placentaire dansent la macarena
autour de nos têtes…
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Non pas telles ces fragilités épistémologiques conduisant certains à
susurrer « sur le souffle » à l’instar de « L’Actor Studio », écriture en
creux d’élans du cœur étranglés par une éducation par trop répressive et
corsetés dans le plâtre d’une constriction maladive, mais au contraire
selon Proust accompagnés et soulevés :
« Comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer sur la ruine de
tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque
impalpable, l’édifice immense du souvenir ».
Proche d’une esthétique de l’apothéose rappelant la plastique ennuyée
des grands fauves le soir dans les savanes, ou, sur un autre plan chez
Hermann Broch :
« La grande et miraculeuse Loi qui soumet à son ordre l’existence
humaine, qu’il est touché de l’ombre du divin quand il réussit à élargir le
« moi » jusqu’à l’autre « moi » à atteindre la bien-aimée par divination et
à la faire entrer en lui par divination : réalité de l’Amour qui abolit la mort
de telle sorte que la mort est transmuée en véritable immortalité et
conduit par la toute puissance de son harmonie à un au delà des choses
terrestres ».
En quoi ce nimbe qui couronne et enveloppe les êtres d’une aura quasi
irréelle autant que bien présente fait résonner « L’air qui circule autour
des objets que le jeune Leonardo da Vinci évoquait face à la toile de
« l’Annonciation » de son Maitre Verrochio ?
Royaume intermédiaire chez Freud, « Royaume Invisible » chez K.
Rayne, jusqu’aux visions des mystiques, enfin le Seuil de l’Illumination.
Là, s’est opéré le « Saut Quantique » de la conscience intuitive extra
neuronale.
De « I’M On » à « I’M One » le Saut quantique.
De l’Être de Maharishi au « DA-SEIN » Heideggeirien s’est actualisé le
passage de l’Être à « Ex-ister ».
« Not From The Stars Do I My Judgment Pluck
And Yet Methinks I have Astronomy…
But From Thine Eyes Mine Knowledge I Derive
And Constant Stars, In Them I Read Such Art
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As Truth And Beauty Shall Together Thrive… »
Shakespeare
« Nos saisons à venir sommeillent,
Tranquilles colombes qu’un Éveil en suspend
Au front du grand voyage
Pose en diadème »
Linden Blossom
Saisir l’insaisissable…
Tout ce qui nous dépasse, nous échappe… La science pourra t-elle un
jour trouver l’Outil de Lumière qui lèvera le « Voile d’Isis » ?
De partout, depuis la nuit des Temps l’homme ressent cet Appel, comme
un envol vers quelque chose, une Présence, qui se manifeste parfois au
cœur de la vie, impromptu, et troublant.
Un bascule dans un autre espace temps. Un Éveil :
« Neti, Neti, » affirment les Sages d’Orient.
Adonc, oui, cette nuit j’ai contemplé l’Éclipse de La Lune.
J’ai accompagné « Andante Sostenuto » son enténèbrement.
J’étais « Bois Flotté », savourant la beauté d’une plasticité quasi
impalpable lors de sa douce fondaison dans le paysage céleste. Comme
un comédien quitte la scène dans un solo éblouissant s’évanouissant sur
un mode effusif, insensiblement, tel un expir qui étirerait son Éternité
entre l’« Adagio Sostenuto » et le « Pianississimo Morando » du dernier
nocturne de Chopin…
Sorte d’asystolie ou « Ex-silio » royal.
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Pour retrouver son statut d’Inspirée …
Par le Dieu Soleil. Qui lui « Insuffle ».
« I’M On » means now endlich « I’M One »… Miracle de l’Amour qui
anime les Planètes carillonnait Dante.
- Linden Blossom
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