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Billet de blog 25 juillet 2024

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Linden Blossom : Tu volais

Et des Pâques d’un long long silence dégelées Chante les carillons !

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D’UN LONG SILENCE TOMBÉ…

D’un silence,

‘Un long long silence,

Fait de la nuit de tous les crépuscules ténébrement resplendis,

Tomba jadis, du regard de Pharaon,

L’aurore de la première aurore

Celle qui fut l’envol de l’immortalité.

Une aurore où frémissait l’Éveil

Celui-là même qui chanta l’apocalypse des « Suoni Gelati »

Et la Pâque de la Lumière délivrée

Dégelée d’un long silence crépusculaire des lointains

Dont l’invisible barque, longtemps, bien longtemps,

Avait erré sur les bords de l’Hadès

Depuis « Tari », le pays sans retour des Mé sopotamiens.

Gloire à Toi, Pharaon !

Qui, le premier, à ton peuple ébloui

Offrit cette passerelle de soie vers l’Élysée.

Toi, devenu Faucon, vola, flèche ivre,

Vers le Dieu Soleil

Là, où comme en rêve,

Ne vibrent ni la mort ni l’oubli

  • Car tu t’élevas non parce que tu avais des ailes

    Mais parce que, « Sub Specie Aeternitatis »

    Tu volais…

    Toi, te mouvant en cette apesanteur

    Celle là même qui doue d’ascensionnel la chute.

    D’un silence,

    D’un long long silence tombé,

    L’aurore révélée autant qu’ improbable

    Du premier amour.

    Ta voix, appel vibré de la nuit de tous les crépuscules

    Appel vibrant de toutes nos fragilités,

    Sonnant du parfum ivre de l’invite sublime

    À devenir toi !

    O somptueuse invite !

    Qui à la mienne me renvoie en écho

    La prière sonore des chairs traversées

    Pour mê ler, sans éclipse aucune,

    Dans un mê me souffle

    Nos futurs advenus et nos passés à venir…

    Oui, ce chant sauvage et doux,

    Du ciel de nos chairs orantes,

    Est ce matin tombé d’un long long silence.

    Un chant intrépide et charmant,

  • Encore tout frémissant d’innocences primales

    Gentiment chantourné

    De celles du premier bonheur face aux étoiles

    À celles du premier Éveil,

    Soudain, là, palpitant, et qui m’occupe toute,

    Celui de se sentir vivant !

    En Toi, pour Toi, de Toi, par Toi !

    Vivant dans toutes ses fugacités, ses élans retombés,

    Vivant dans toutes ses lumineuses éclipses,

    Ses chatoyantes émanations, ses sombres retrouvailles

    Ses jeux en é chos ricochés , ricochants,

    Tous ces vertiges à demi soupirés,

    Ces mystères en grands arpèges à demi retenus,

    Entre l’aube et l’aurore, tortures et délices,

    Doucement, d’un long silence retombé,

    Entre étincelles et explosion,

    Sur la barque solaire de nos extases

    O Pharaon !

    Tracent le chant des splendeurs des premiers matins

    de la Harpe oubliée !

    Toi, feras scintiller l’habit de lumière

    De ce Prince de Jérusalem dont l’étreinte s’est

    Dans le long silence dénouée…

    Toi, ô Pharaon,

  • Au regard d’enfant encore tout vibrant de ciel,

    Fais chanter les noces des Émerveillements :

    Celui des Rois Mages au savoir tombé,

    Et celui des bergers, semence gelée.

    Toi, pince ta Kora !

    Des « Suoni Gelati » Chante la Lumière délivrée !

    Et des Pâques d’un long long silence dégelées

    Chante les carillons !

    Linden BLOSSOM

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