WHEN THE SCREEN PLAYS
BEHIND
THE MIRROR…
Au fil du motif le doux babil du loriot et de la mésange entre le
Monarque et son grand Vizir commença de gondoler vers une autre
tessiture rappelant le modèle « Double Bind » utilisé par Tennesse
Williams dans la mythique scène de ménage de « Qui a peur de Virginia
Woolf ?».
Avant d’atteindre certains cas de pathologie de la
communication où les acteurs se renvoient la balle des paradoxes avec
brio, et se trouvent renvoyés par le process de la double contrainte à leur
propre symptôme, nous assistons impuissants à l’évolution de leur
relation que le perfide Corona défie avec la même légèreté que les
neutrinos supraluminiques et la vitesse de la lumière, ébranlant l’un des
piliers de la physique !
Pour un peu on entendrait les injures des comédiens :
« Yu’re But A Piece Of Fuck Trash ! Fuck This Battle ! »
Version plus « Hard » que la Salomé D’O.Wilde :
« The Mere Fact That He Wrecked My Life Makes Me Love Him ! »
Reprise devenue classique avec « Je t’aime moi non plus »…
Ou Le diabolique accord de « Prométhée » de Scriabine !
Mais comment ne pas s’égarer lorsque le vertige face à la Puissance qui
ne sait où elle va, ou plutôt a l’air de savoir qu’en nous frappant avec une
Violence inédite elle assoit sur le trône du Pouvoir cette Puissance des
ténèbres…
Et les décisions contradictoires s’avèrent quand même comminatoires !
Bref face à ce ballotage étourdissant nous ressemblons à des enfants
qui n’auraient pas grandis !
Loin déjà ce départ flamboyant où le Monarque fraichement investi
affirmait sa Puissance d’Être algorithmiquement orchestrée sur La Voie
Royale qu’en amont les forces de l’ombre lui avaient somptueusement
préparée et machiavéliquement mise en abime temporel depuis
l’emblématique Pyramide pharaonique jusqu’à la Grande Arche
d’Alliance survolant l’Obélisque saturée presqu’encore des clameurs
impériales ainsi que les non moins chargés Champs Élyséens palpable
tremplin de l’Énergie Cosmique synchrone des Sagesses orientales
invitées clandestines au « Banquet » des Dieux !
Comment ne pas vibrer face à l’architecture de cette cérémonie élevée à
la Puissance de Célébrations pharaoniques ?
Quelque part dans les stratosphères sonnaient sistres et tambourins…
Le temps d’un bascul du grand balancier nous avons respirer plus
large…
Mais selon la Déesse Isis : « Fluctuat Nec Mergitur »…
Tandis que La barque avance sa proue glorieuse, dans la durée comme
un parfum d’arôme brûlé s’extravasait en ondes océaniques cut cutantes
ou machouillonantes des consonances à peine dissonantes ou
dissonances à peine consonantes « Andante Doloroso » annonçant sur
la pointe d’étranges épines un certain Corona.
C’est alors que subrepticement le virus s’affirma gagnant du
terrain rapidement. Irruption soudaine dont la violence masquée retarda
ce que nos cousins grands bretons appellent en situations de
catastrophes :
« Sky Put A Spell On Consciousness », frappant de stupeur les esprits
des buveurs de Lune !
Pour la première fois le céleste attelage accusa une défaillance en terme
d’approvisionnement de masques.
Suivi d’autres erreurs que la stupeur des citoyens amplifia jusqu’au
malaise.
comme une traitre engeance et tous de hurler haro sur l’appareil d’État
et bien sûr
Le Monarque « Himself » !
Le grand Vizir vit sa barbe s’enneiger à certain endroit mais demeura
élégant dans la poursuite de sa fonction.
Les « Up and Down » et autres désagréments en cascades allumèrent
des feux qui n’avaient rien de « Bengale » !
L’heure n’était plus à la fête !
La bulle aurique qui couronnait l’image du Monarque fondit sous
l’incendie ravageuse de l’ennemi invisible tandis que « Andante
Doloroso » de sombres grondements faisaient trembler les étoiles.
Adieux sistres et tambourins ! Adieux cithares et guitare hawaïenne !
Vos sirupeux arpèges n’accompagnent plus le joueur de Lyre !
Et le « So Charming » discours du Monarque, celui qui maîtrisait l’art de
l’orateur et l’élevait à la Voix de l’Oracle, celui qui savait rester sur
l’inflexion de départ comme au théâtre shakespearien, qui savait en
jouer avec ces chutes troublantes qui sont des voluptueux envols, nous
tenir en apnée sur la crête de l’inspir, bref, pour un peu nous aurait
murmurer :
« Stimmen, stimmen, Höre mein Herz wie sonst nur Heilige Hörten ! »
adonc, accusa des vire-vire surprenants à peine dissimulés que les
épépineurs de lune et autres fouaciers reçurent en choc frontal.
Non. L’heure n’est plus à la Feria non plus qu’aux festivals !
Et la gentille escarpolette s’est fondue avec les chamailleries, railleries,
Et autres turbulences acides flûtant derrière les écrans.
Alors, quelle tonalité, quel ton « Juste » pour syntoniser ces dérapages
frisant les injures et autres violences verbales jetés en pâture sur le
Web ?
Quelle Fréquence acceptable (« Lovely Bitter-Sweet) pour harmoniser
les tempêtes d’une mer déchainée ?
Comment transposer :
« A gentle Fresh Spearmint Splash »
With « A Delicate Touch Of Rose and Lavender » ?
Déontologiquement mascarade et persiflage ne doivent jamais faire la
grimace et l’aigreur ou la malveillance se doivent contenir dans le sabbat
des sorcières…
But, but… Où commence le « Hors sujet » ?
Face aux griseries vaporeuses d’un « After-Show » ou se trouve la limite
du « Gaming Zone » ?
Où placer le curseur des valeurs « Morales » ?
On ne peut faire l’impasse avec La physique quantique qui nous dit que
à un certain niveau subatomique de la matière c’est le flou intégral !
Et la robotique nous a fait basculer d’espace temps dans cette « Uncany
Valley »…
Alors ce « Behind The Screen » ne manque t-il pas de nous questionner
avec les ondes gravitationnelles et la communication
« transcommunicationelle »?
L’écran est le sens certes, mais le « Sens du sens » ( G.Steiner) ou de
mon pote Rabelais :
« A Plus Hault-Sens », n’extravase t-il pas l’écran de sa Toute puissante
dimension médiumnique ?
Et la « Conscience Extra neuronale » ?
N’a t’elle pas quelque branche accrochée à l’arbre du continent de
l’Ignorance avec Corona ?????
Linden BLOSSOM
5
640 Billets
6 Éditions
Billet de blog 26 mai 2020
Linden Blossom ; WHEN THE MIRROR PLAYS
Au fil du motif le doux babil du loriot et de la mésange entre le Monarque et son grand Vizir commença de gondoler vers une autre tessiture rappelant le modèle « Double Bind » utilisé par Tennesse Williams dans la mythique scène de ménage de « Qui a peur de Virginia Woolf ?».