Travail précaire, sociétés duales, chômage chronique dans nombre de pays d’Occident et en rapide augmentation dans ceux de l’Est, incertitudes accrues pour l’avenir dans le tiers-monde soumis à la loi d’airain de l’ajustement structurel… Allons-nous continuer à produire des serviteurs, alors qu’il faudrait transformer le temps en liberté pour tous ?
Fermée au public depuis un demi-siècle, la forêt de la Corniche des forts dissimule derrière ses grillages une jungle étranglée par les lianes, bruissant de chants d’oiseaux, en plein 9-3. Plus pour longtemps. A l’automne, les pelleteuses devraient entrer en action pour y créer une “île de loisirs”. Initiative bienvenue ou saccage d’un petit bijou d’écologie spontanée ?
« Une photographie n’est pas nécessairement un mensonge, confiait Martine Franck, mais ce n’est pas la vérité non plus. […] Il faut être prêt à saluer l’inattendu ». Pour l’inauguration de son nouvel espace dans le Marais, qui a ouvert ses portes au public le 6 novembre, la Fondation Henri Cartier-Bresson (HCB) a souhaité rendre hommage à Martine Franck (1938-2012), photographe libre et engagée.
Né à Wrocław en 1953, Bogdan Konopka est arrivé en France il y a 30 ans. Photochimiste de formation, il est aujourd’hui reconnu pour ses photos de Varsovie, Shanghai, Berlin, Pékin, Budapest, Paris… Dans un livre qui vient de paraître, il a choisi parmi quelque 40 années d’archives 110 photos de son pays natal.
« Il y a ce géant, Vladimir Maïakovski, qui, dans ses premiers chefs-d’œuvre, casse tous les codes de la poésie russe, brise les rythmes réguliers, trouve, en le détruisant, un chant entièrement nouveau et fait jaillir l’énergie brute de chaque mot, dans une violence géniale et destructrice. Et il y a cette révolution dans laquelle il se lance à corps perdu [...] »
L’humain a longtemps été considéré comme la créature favorite de Dieu, ayant à ce titre l’avantage sur toutes les autres. Même quand cette conception du monde a perdu de son importance, sa supériorité ne fut guère mise en question. La hiérarchie des êtres vivants se trouve aujourd’hui contestée, au nom d’une morale qui prône l’égalité.
Les paysages des régions méditerranéennes vont considérablement changer dans l’avenir sous l’effet des changements climatiques. Peut-on imaginer à quoi ils ressembleront ? Sommes-nous en mesure de limiter ces transformations ? Peut-on appeler la « nature » à la rescousse ? L’ethnobotaniste Pierre Lieutaghi partage ses enseignements et réflexions.
Ce déclin « catastrophique », d’un tiers en quinze ans, est largement dû aux pratiques agricoles, selon les études du CNRS et du Muséum d’histoire naturelle