Pourquoi ce titre en anglais.
Les anglicismes sont la touche moderne mondialiste du roi Macron : « Make the planet great again », « One planet summit », « Start-up nation », et j'en passe. Vous vous souvenez ? Ne me dites pas que vous n'avez plus la mémoire des dernières cinq années passées.
Il y avait aussi dans ce même temps l'élection de « make america great again » et « black live matters ». M. Trump, le millionnaire affairiste qui voulait à tout prix son deuxième mandat quitte à monter une guerre civile larvée. Vous vous souvenez ?
Aux USA, pas douze candidat-e-s, mais des primaires, des grands électeurs-relais et une élection à un tour avec deux candidat-e-s, et ...deux têtes sur l'affiche : président-e et vice-président-e.
Deux projets différents et ...des opposant-e-s qui brandissaient leur pancarte : « not in my name » (pas en mon nom).
En France, la vie politique est, aujourd'hui, avec plus de variantes que du temps du RPR/UMP/LR-PS (Républicains-Démocrates). Mais le système est à deux tours et quelque part plus pervers souvent : « on choisit au premier tour, on élimine au deuxième » comme disait un candidat ! Quelle démocratie !
En ce mois d'avril 2022, on se retrouve dans le même schéma qu'il y a 5 ans. Avec cependant deux différences notables.
UN : l'un-le « sortant »- a gouverné pendant 5 ans et chacun-e a pu mesurer sa politique sociale, fiscale,économique, environnementale. Il a un bilan dont il n'a pas voulu débattre.
Et pour cause, ça lui permet de continuer son verbiage de mensonges et de promesses qui se contredisent.
DEUX : au premier tour, un candidat était en capacité de renverser ce duo (immuable ? ), ce qui aurait totalement changé la donne. Il lui manquait à peine un peu plus de 1% pour être au deuxième tour : ça interpelle, pas besoin de tourner la tête pour regarder ailleurs !
Celles et ceux qui ont porté leur voix d'espoir sur ce candidat sont aujourd'hui pointé-e-s du doigt pour faire la différence, jouer à l'arbitre entre ces deux prétendant-e-s lors du deuxième tour final, deux candidat-e-s qui n'étaient pas LEUR CHOIX.
On devrait donc respecter les choix de chacun-e lors du premier tour et accepter d'être désigné-e-s responsable de la victoire de l'un ou l'autre au deuxième tour. Là, c'est plus du tout respectable !!! Vous sentez le paradoxe, le non-sens, la manipulation « affective-citoyenne-républicaine-démocratique-... » !!!
Alors, non et deux fois non. Je ne voterai pas contre mes convictions, ma façon de voir une société humaine (pas réactionnaire ou pour le profit d'une caste, cyniquement gouvernée, répressive violemment), une société riche du travail des « gens » et juste, mutualisée, respectueuse de l'environnement, de la diversité et des ressources de notre planète.
Je ne voterai pas contre mes convictions et donc, ce sera sans moi : « not in my name ».
Christian Weiss-Alsace