Dans un journal en anglais de Phnom Penh[1], j’appris que le Premier ministre annonçait qu’il allait réfléchir à une loi pour interdire les insultes en politique car il avait été traité par l’opposition « d’aveugle d’un seul œil », « de traître étant un khmer de corps mais un Vietnamien d’esprit ». L’opposition lui répliqua que lui aussi avait utilisé des « noms d’oiseaux » (sic) à leur encontre comme « criminel », « sans cervelle », « chien » et surtout « chat » !
Qu’est-ce qu’on célèbre dans les aéroports ? Est-ce le retour au bercail du sédentaire bienveillant, habitué au droit d’usage ou l’arrivée du nomade nouveau style connecté à la sphère globalisée selon l’infatigable manieur des grosses truelles de l’idéologie libérale qu’est le camarade Attali?
Quand on demande aux étrangers qui vivent sur le territoire un minimum de connaissance de notre langue, on devrait avoir soi-même la décence de la respecter.
Friedrich Nietzsche évoque le « droit de première noce » (jus primae noctis) comme une pratique courante au Cambodge à la fin du XIXè siècle. Jus primae noctis, droit de cuissage ou de culage, droit de prélibation, de marquette ont-ils jamais existé ?
Voter est une expérience brève moins riche en sensations que celle d’aller acheter son pain. Les commentaires des résultats par les experts de la télé ne sont qu'une collection d'opinions déjà ressassées à l'infini. Les démocrates têtus méritent-ils mieux que ces moments sans intérêt?