Randa Chahal, réalisatrice libanaise, s'est éteinte lundi 25 août à Paris après s'être battue dignement contre une maladie indigne. Dans sa vie comme dans ses films, elle avait livré tant de "guerres imprudentes" (titre de l'un de ses premiers films).
Randa Chahal, réalisatrice libanaise, s'est éteinte lundi 25 août à Paris après s'être battue dignement contre une maladie indigne. Dans sa vie comme dans ses films, elle avait livré tant de "guerres imprudentes" (titre de l'un de ses premiers films). Avec sa sincérité pour principal guide et l'esthétisme de l'image pour exigence elle a tenté de saisir et d'appréhender les complexités et les contradictions idéologiques, religieuses et culturelles de l'agitation moyen-orientale tout en résistant aux conformismes. Défendre la liberté d'expression de Salman Rushdie sans accepter d'insulter l'Islam, ramener une prisonnière des Israéliens dans sa cellulle au Sud Liban pour la filmer libre puis montrer qu'un soldat israélien peut tomber amoureux... ne sont que des exemples de ses engagements discrets et généreux. Que la terre de Tripoli qui l'a vu naitre lui soit légère. Que la douleur de sa soeur et de ses enfants qui l'entouraient jusqu'au dernier souffle, soit allégée.
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