[Archive] Une blessure de guerre au teknival des musiques interdites, une fête de la musique noyée sous les gaz, et entre les deux, des remontrances contre cette jeunesse qui ne va pas voter. En quelques jours, la bourgeoisie s’est surpassée en crasses. Désinhibée par une période de restrictions des libertés, elle a montré tout son potentiel dans ce qu’elle sait faire de mieux : mépriser, heurter, mater.
Hollande, Castex, Le Pen. Le plan de table de Samuel Étienne, nouvelle vedette de Twitch, en a choqué plus d’un. Lui qui avait attiré la sympathie en dépoussiérant l’exercice de la revue de presse, se révèle être un énième intermédiaire de la nouvelle stratégie d’influence de la droite réactionnaire et néolibérale à destination des jeunes, à un an des élections présidentielles.
L’indépendant motorisé qui vient de livrer au client son burger veggie est payé à la tâche, gagne moins que le SMIC, n’a pas le droit de grève, et paye lui-même son matériel. Mais le vrai problème, c’est le bruit du scooter. Dorénavant, les téméraires d’Uber Eats ou de Deliveroo qui circuleront dans les zones piétonnes de Nantes seront sanctionnés par la maréchaussée. Une aberration.