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CHIFFRES ARABES : LA BÊTISE DE L'EXTREME-DROITE N'A PAS DE LIMITES
Une rumeur satirique a trompé de nombreux influenceurs d'extrême droite aux USA, prétendant que Zohran Mamdani, le futur maire de New York, obligerait les élèves des écoles publiques à « apprendre les chiffres arabes ».
Cette rumeur, diffusée de manière satirique, visait à provoquer l'indignation, alors même que les chiffres arabes (de O à 9) sont les chittres de base enseignes et utilises quotidiennement dans le monde entier et bien sûr aux Etats-Unis.
Nombre d'influenceurs d'extrême droite ont choisi de la relayer comme preuve d'une politique éducative radicale ou d'une prétendue « islamisation ».
Parmi ceux qui ont propagé cette rumeur, Derrick Evans, militant d'extrême droite et ancien élu, a tweeté : « INFO EXCLUSIVE : Zohran Mamdani prévoit de rendre obligatoire l'apprentissage des chiffres arabes pour tous les élèves du primaire à New York. Protégeons nos enfants de tout changement culturel forcé ! » Son message a été largement diffusé et a suscité des réactions similaires en ligne. Laura Loomer, une autre voix influente, a commenté : « Il devrait absolument être déchu de sa nationalité. Il n'y a qu'en Amérique qu'un immigrant musulman... peut devenir maire de la ville la plus emblématique des États-Unis », s'en prenant à Mamdani dans le contexte de cette rumeur et insinuant une menace culturelle plus large. lan Miles Cheong, une personnalité populaire d'extrême droite sur Internet, a écrit :
« DERNIÈRE MINUTE : Le nouveau maire de New York, Zohran Mamdani, va OBLIGER tous les élèves du primaire et du secondaire à apprendre les chiffres arabes. Ils ne cherchent même plus à le cacher », renforçant l'inquiétude et amplifiant le malentendu viral.
Leurs publications ont rapidement été rejointes par des comptes de mèmes et d'autres influenceurs conservateurs, tels que Catturd et Libs sur TikTok, qui ont relayé l'indignation face à cette prétendue obligation, contribuant à transformer l'histoire en une vague de réaction violente de l'extrême-droite... et à les ridiculiser un peu