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Ainsi donc les bourgeois bâfrent dans les salons dorés et se rient des interdictions, tandis que le clergé latinise à gorge déployée et distribue les virus comme les hosties. Ils ont tellement de morgue et de fatuité qu’ils se démasquent tout seuls devant caméras et réseaux sociaux. Ils se veulent au-dessus du petit peuple et tiennent à le faire savoir.
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Des journalistes enquêtant sur le lobby agro-alimentaire en Bretagne, ont été physiquement menacés la semaine dernière. Les agro-industriels, la FNSEA et des élus sont complices pour mettre le couvercle sur leurs méthodes et leurs dérapages. Citoyens et paysans doivent serrer les rangs autour de la liberté de la presse et pour la transparence sur la filière agro-industrielle.
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La Déclaration universelle des droits de l’Homme était pourtant une belle idée : « …sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique… »
La discrimination et le racisme sont des expressions nauséabondes de la volonté de dominer de certains. Politiques, partis, colonialistes et capitalistes s’en servent pour diviser et mieux régner.
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Le système circulatoire qui irrigue le moteur du capitalisme planétaire a une artère bouchée à force d’avoir les yeux plus gros que le ventre. Le canal de Suez a du mal à digérer un gros caillot, un navire ventripotent sensible à la brise du désert. Il aura suffi d’un minuscule virus ou d’une petite rafale de vent pour gripper la machine infernale du commerce mondialisé.
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Des dizaines de milliers de paysans indiens font le siège de leur capitale pour dénoncer leur mise sous domination du marché mondial des spéculateurs. De par le monde, des millions de paysans, souvent à l’avant-garde des révoltes, se battent pour leur survie, contre l’accaparement de leurs terres, de leurs semences, de la génétique de leurs troupeaux. En France, les luttes sont encore clairsemées.
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Au printemps, voir le ballet des pulvérisateurs et tracteurs guidés par satellite ; ne plus voir la riche mosaïque fleurie des céréales anciennement cultivées ; voir des bâtiments industriels de production de viande ; ne plus voir veaux, vaches, cochons, chèvres dans les prés ; l’image du paysan lui-même a quasiment disparu de l’imaginaire français, en même temps que son humanité écologique.
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Les crises se succèdent de plus en plus fort et vite. Le monde d’avant nous a mis dans la mouise et place déjà des options fermes sur le monde d’après. Les résistants à la colonisation capitaliste, violente et autoritaire, n’ont alors que peu de choix d’actions pour faire pièce aux projets funestes. Et si on piquait aux capitalistes leur mantra de « destruction-créatrice » ?
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Les abus de pouvoir du patriarcat sont ancrés dans nos sociétés et religieusement entretenus. La phallocratie s’est bâti une forteresse en s’emparant de tous les pouvoirs, politique, économique, religieux. Une Journée des droits de la femme, c’est bien ; l’égalité chaque jour de l’année, c’est mieux ; l’abolition des pouvoirs et des dominations, facteurs de discriminations, c’est l’avenir.
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Une ferme vivante, c’est une ferme qui tisse des liens avec son environnement régional, social, écologique et économique. Elle fait vivre ses paysans, entretient et préserve des biens communs vitaux, participe à la vie d’un terroir. Ces fermes éclosent, prospèrent dans nos terroirs et démentent chaque jour le discours victimaire de la FNSEA et font le pied de nez aux cours de bourse.
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Dans le cochon, tout est bon, même son intelligence, dixit des chercheurs qui ont fait jouer le suidé du joystick. Ses conditions violentes et concentrationnaires d’élevage sont d’autant plus intolérables et son bannissement de la loi sur le bien-être animal d’autant plus incompréhensible.