Marine Le Pen a, selon l'AFP, croisé des militants communistes du Front de Gauche lors de son déplacement dans un marché de Meaux. Le comité d'accueil a, dans un premier temps, eu recours aux meilleurs des outils antifascistes : ""Résistance! Résistance! Résistance!" : ce slogan exprimé à vive voix a accompagné les déambulations de la leader du Front national entre les étals et auprès des commerçants ou des passants, couvrant parfois la voix de la candidate." Bravo, camarades !
Mais voilà, le second temps n'a pas été à la hauteur de cette belle entrée en matière : "A l'issue de la visite, les partisans de Jean-Luc Mélenchon ont entonné la Marseillaise, comme aux meetings de leur leader. Marine Le Pen s'est tournée pour leur faire face. Après un court moment d'hésitation, elle a aussi chanté l'hymne national à tue-tête." (France Soir AFP)
Bizarre, non ? Cette volonté de mettre de la Marseillaise, du drapeau tricolore et de La France dans la campagne de Mélenchon produit bien des tangages et des brouillages. Franchement se laisser ainsi tourner en dérision par la candidate FHaine...Il ne manquerait plus, pour couronner le tout, que Dassault débite en Rafale des éloges du camarade Jean-Luc ! (lire et voir ici). Mais après tout, ne serait pas plus efficace que le soutien des trois très légers chevau-légers du NPA ? (1)
(1) Ces militants du NPA pourraient méditer cette remarque amusée de Jean-Luc Mélenchon rapportée il y a quelque temps de cela : "[Mélenchon] est à la gauche du PS, mais les gauchistes, il n'a jamais pu les saquer. "Faut voir leurs tronches quand je parle de notre "patrie républicaine", glousse-t-il, tout en faisant mine de défendre "Olivier" [Besancenot] quand des sympathisants l'apostrophent sur ce sujet. Dans son bureau trône un grand drapeau français. "Ça, au NPA, ils n'aiment pas trop."" (lire ici). Eh, Hélène, Myriam et Pierre-François, attention, les couleuvres tricolores ne sont pas les plus faciles à avaler ni à digérer...