J’ai besoin d’un aiguillon pour avancer, comme tout le monde. En ce moment, ce sont surtout les interrogations de mes amis, qui me forcent encore et encore à reprendre sempiternellement mon discours, en changeant de point de vue, ou de domaine d’application. L’effort qu’ils me demandent n’est pas vain car, en fait, ce faisant j’avance, et je les en remercie.
Mais cette diversité même, est mal perçue, elle me vaut en retour cette question : quel est ton but ? Quel est l’objet de tout ceci ?
J’ai quantité de réponses intelligentes en tête, mais l’amitié demande quelque chose de plus consistant qu’une savante dissertation. Une réponse plus engageante, personnelle. Dois-je replonger en moi pour laisser voir aux amis d’aujourd’hui l’enfant connu de mes amis disparus ? Qu'aurais-je pu dire à mon ami Roger ?
J’étais un élève médiocre, tout me posait problème et je ne faisais jamais vraiment miennes les réponses données aux questions que je posais. J’ai fait semblant, bien sûr, suffisamment pour me couler dans la masse, mais je restais à distance de ces explications qui me restaient étrangères.
La suite sur mon blog : la pensée et le mouvant.
Pas de précipitation: il s'agit juste d'un prologement de ma réflexion sur "l'espace-temps"...