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Billet de blog 16 octobre 2013

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Allemagne : Concurrence faussée et déloyable par le DUMPING de la RFA. Que fait la France et l’U.E. ?

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Allemagne : Concurrence faussée  et déloyable par le DUMPING de la RFA. Que fait la France et l’U.E. ?

Les Bretons veulent sonner le tocsin  et les alarmes  pour mobiliser les travailleurs et patrons  de l’agro- alimentaire, des élevages, des abattoirs et toute la filière dont les transporteurs qui protestent contre l'éco taxe sur les camions de plus de 3,5 tonnes à partir de 2014.

Ce que j’ai décrit dans mon blog  MEDIAPART http://blogs.mediapart.fr/blog/bernard-ernewein les 3 et 10 juillet 2012, « L'ALLEMAGNE, la CHINE de l'EUROPE et Der HAUPTPROFITEUR, le principal profiteur  de l'UE et de l'élargissement aux pays de l'EST » se vérifie de plus en plus.

Extraits  du 3 juillet 2012 :

‘’Même les agriculteurs allemands raflent des marchés aux Français,  payant les plus fragiles, Allemands y compris, deux fois moins chers qu'en France.

« La France  exportatrice devant l'Allemagne sous Jospin dont la bourse de Paris plus performante que celle de Frankfort, se retrouve 12 ans plus tard avec un déficit à l'export de près de 70 milliards d'€, supplantée soi -disant par le made in Germany, en réalité, sauf le très haut de gamme, par des produits  fabriqués en Pologne, Roumanie etc. à très bas coût horaire, mais aussi en son sein par des 6,5 millions de précaires, qui pour percevoir les minima sociaux doivent accepter tous postes pour un Euro par heure en sus de leurs indemnités de chômage.

« Voilà pour la productivité allemande rêvée et  louée par le patronat  français ainsi que par certains économistes ou politiques. Ce système concocté par Schröder,  l'ami des patrons,  permet  à la Bundesrepublik Deutschland de rafler tous les marchés au nez et à la barbe de ses voisins,  tout en exportant aux ravis de la crèche, qui de plus louent sans  cesse les performances allemandes,  60% de sa production.

« Chapeau et nos énarques n'ont toujours rien compris à ce tour de bonneteau. Quelle brave fille, cette France !

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Le cartel  allemand de la viande, de la saucisse, des poulets et des abattoirs n’est pas gêné pour faire du Dumping social en payant ses salariés surtout des pays de l’Est et les Allemands dans la précarité aux alentours de 6 € de l’heure. Pour nos super et hyper marchés qui se fournissent  au moins cher,  pour exemple chez Danish Crown, Tonnies, Vion et Westfleih etc. et ce faisant qui mettent les producteurs sur la paille,  qu’ils se regardent dans la glace etc. S ‘ils veulent continuer ainsi, bientôt ils n’auront plus d’acheteurs faute d’emplois et d’argent.

Le Président de la Bundesbank, Jens Weidmann, s’est vigoureusement opposé  à l’instauration d’un salaire minimum en Allemagne, dixit les ECHOS du 25 septembre 2013

A ce Monsieur, à la tête d’un énarque allemand, je lui envoie deux  ou trois articles  que j'ai publiés sur Mediapart dont ceux cités et le dernier  du 2 août 2013 sur l’Allemagne intitulé:

« La dette souveraine  de la France de plus de 1 800 milliards d’€ se trouve dans les coffres-forts de la Bundesbank,  la banque fédérale allemande ! »

Ce Monsieur, bien de sa personne, une gravure de mode qui n’a jamais mis les pieds dans un abattoir, qui ne connait rien des conditions de travail,  tient au couple franco allemand, tout en nous donnant des leçons, car le bénéfice commercial pour l’Allemagne, par conséquent,  le déficit de la France a été  en 2012 de 40 milliards d’€ et cela dure depuis 41 ans. Lisez ce texte et faites le calcul avec moi…

Le SPD , le parti socialiste allemand arrivera-t-il à imposer à Frau MERKEL qui a besoin de lui   pour gouverner au sein d’une grande coalition, le salaire minimum et à quel hauteur mais les Länder, les Régions qui ont une grande autonomie, influencés, achetés par les lobbies de ce cartel  pourraient encore longtemps s’y opposer.

Il faut, si l’UE sert encore à quelque chose sinon il faut la quitter et instaurer des taxes sur les produits allemands dont les voitures de luxe à 33%, que  le gouvernement français  dépose plainte à Bruxelles contre la concurrence allemande encore  libre mais totalement faussée.L

Les dommages subis par les Bretons mais aussi par toute la filière agro-alimentaire et industrielle française représentent pour le moins 3 à 4% de PIB annuel,en perte de marchés et d’emplois soit 30 à 40 milliards d’€  par an !

ET ACHETONS des produits  FRANÇAIS, sources d'emplois à condition que nos commerces soient un peu moins gourmands !!!

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