L'un des plus grands avocats de Paris, Maître Thierry Herzog, ami et défenseur attitré de Nicolas Sarkozy, ancien Président de la République Française, dissimulait dans son peignoir de bain un téléphone portable qu'il utilisait dans le cadre de ses conversations ultra secrètes avec Paul Bismuth, alias l'Ex.
Fabrice Arfi, un des meilleurs limiers de Médiapart, explique comment un enquêteur de police a réussit à piéger ce génial avocat pourtant jamais à court d'imagination http://www.mediapart.fr/journal/france/310714/ecoutes-sarkozy-la-preuve-etait-dans-le-peignoir-de-me-herzog
C'est Thierry Herzog qui avait suggéré à Sarkozy ce nom d'emprunt de Bismuth (un ancien copain de classe) après lui avoir fait cadeau d'un second portable, l'objectif étant de pouvoir se mettre à l'abri des oreilles indiscrètes car il savait que son client risquait gros, qu'ils pouvaient être écoutés.
Les circonstances de cette étonnante découverte sont aussi intéressantes que ce qu'elle est censée révéler ; l'Ex et son conseil sont mis en examen pour « corruption active », « trafic d'influence » et « recel de violation du secret professionnel ».
Hier le diable se cachait dans les détails, chez Herzog et Sarkozy, c'est dans le peignoir que ça se passe...
Tout un programme !
Que va-t-on découvrir demain ? Et où, surtout où la justice va-t-elle devoir encore fourrer son nez pour dénicher des preuves ? les affaires sont nombreuses, 7 au total...quelles cachettes ?
Je crains le pire !
Tout d'abord les circonstances, citons Fabrice :
"Thierry Herzog était si sûr de sa stratégie téléphonique, digne d'un épisode de The Wire, que ce 4 mars, quand un enquêteur lui demande en pleine perquisition combien de téléphones il possède, il répond sans ciller :« Un seul. » L’enquêteur se permet d’insister, lui demandant s’il est vraiment certain de n’utiliser qu’une seule ligne. L’avocat est formel. Oui, une seule. C’est alors qu’un enquêteur tape le numéro de son téléphone secret, qu’il utilise avec “Paul Bismuth”, pensant ainsi tromper la vigilance des policiers. Une sonnerie retentit alors à quelques mètres de là. Le téléphone était caché dans un peignoir de l’avocat, suspendu dans sa salle de bains."
Fabrice Arfi explique qu'après cet épisode digne des pieds nickelés un grand moment de gêne et un puissant sentiment de solitude se sont emparés du génial défenseur de Sarkozy...
Thierry Herzog, la terreur du barreau à 500 €/heure, l'homme qui fait trembler le SM, pas les masos, les magistrats...celui-là même !
Se faire pincer comme un gamin par un simple enquêteur de police devant ces "bâtards de juges", il y a de quoi enrager ! l’orgueil en prend un coup mais pas que...après tout, il s'agit d'un homme, l'un des meilleurs dans sa spécialité, dont le métier est de défendre l'honneur d'un autre homme qui, au passage, était, hier encore, Président de la République.
Pas rien !
Le peignoir, le peignoir...quand on y pense...
C'est bien ce vêtement en éponge qu'on utilise après avoir pris un bain ou une douche, encore humide, ruisselant, réchauffé ou rafraîchit, seule protection contre cette nudité qui part ou qui revient...dans cette salle de bain qu'on ne partage qu'avec sa femme, dans la plus stricte intimité...parfois avant...ou après...ou avant et après...signe de propreté, de pureté, symbole de l'intimité conjugale, familiale, domestique...
On parle bien d'un peignoir de bain !
On peut, on doit s'interroger sur le cheminement intellectuel et psychologique qui a conduit ce grand avocat à planquer son téléphone portable dans son peignoir, portable dont il savait qu'il était activement recherché par la justice car Herzog et Sarkozy savaient pertinemment qu'ils étaient écoutés depuis des lustres.
Psychanalytiquement parlant ce peignoir fonctionne comme un lapsus, un lapsus, parfaitement !
Le fétichisme du peignoir puisqu'il s'agit de cela, rien de moins !
Si non on ne peut pas comprendre comment cette longue et fructueuse collaboration assise sur une intense, une inébranlable (au sens de solide) amitié qui remonte à leurs études de droit, à Nanterre puisse s'anéantir aussi rapidement et aussi stupidement dans une salle de bain, dans un peignoir suspendu à une misérable petite patère.
Ils avaient le choix, n'importe quel inspecteur de police vous le confirmerait.
La cave, le grenier, la maison de campagne, le yacht d'un ami, la Bentley d'une copine, là ou tu veux, n'importe où mais pas dans le peignoir ! pas dans ton peignoir ! pas dans ta salle de bain ! pas chez toi...
C'est enfantin, non ?
Très puéril ! trop puéril !
Idiot !
Nous sommes bien en présence d'un acte manqué, c'est difficile à accepter étant donné le casting, c'est vrai, ça semble irréel, pourtant c'est un acte manqué très révélateur du Sarkozysme. Il faut s'y faire et s'attendre au pire car le pire est encore à venir.
Vous connaissez le refrain "Chez Sarko il y a tout ce qu'il faut..."
Depuis la parution de l’article de Fabrice Arfi beaucoup de questions se bousculent :
Des questions anecdotiques : sommes-nous absolument sûrs et certains que cet avocat est bien un grand avocat ? sommes-nous absolument sûrs et certains qu'il est bien en charge de la défense de notre ex Président de la République, sur le point de revenir ?
Puis des questions de fond : de quelle couleur est ce peignoir ? blanc ? noir ? rouge ? rose ? court ? très court ? très très court ?
Surtout celle là : qui a bien pu offrir ce putain de peignoir rose fushia très très très court à Herzog ?
Suivez mon regard...