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Billet de blog 4 septembre 2012

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Keep the Lights on : de l'exorcisme sans émotion

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Réalisateur Ira Sachs

Date de sortie 22.08.2012

Durée 1h41

par Rafi

Naissance d'une love story dans les années 90 à New York : une histoire d'amour nocive et addictive entre deux mecs qui s'aiment du bout des lèvres. Bill Clegg, écrivain, brûle la vie par les deux bouts, came enfarinée, et Ira Sachs cinéaste, s'enferme dans une dépendance maladive et malsaine à l'homme qu'il aime, à la vie à la mort. Une histoire d'amour douloureuse et poignante à un point tel qu'elle a accouché de 2 autofictifs : le récent roman de Bill Clegg, Portrait d’un fumeur de crack en jeune homme (Éditions Jacqueline Chambon) et son parallaxe, Keep the lights on, quatrième film d'Ira Sachs, sorti sur grand écran en août. L'amour et sa souffrance, ses déceptions et espoirs sur fond d'un New york des années 90, décennie du crack et du sida : voici les thèmes qui nourrissent ce film, à vocation exorciste. Son objectif en tout cas. Car si le film est vécu, senti et ressenti par le réalisateur, l'ivresse, les sentiments profonds entre les 2 hommes ne transparaissent pas à l'écran et ne laissent au spectateur que l'acidité de la défonce ; sans son tourbillon.

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