F HOLLANDE : L'argent va à l'argent , le pouvoir financier reste hyper-concentré.
- F Hollande : A droite toute ! L'argent va à l'argent !
Hollande: cap sur le néolibéralisme
http://www.mediapart.fr/journal/france/130114/hollande-cap-sur-le-neoliberalisme
François Hollande avait déclaré que la finance était son ennemi ; ce n'était pas le cas nous le savions . Hier il a confirmé cela ! Le gouvernement social-démocrate (pas socialiste mais néolibéral) annonce une politique franchement de droite faite d'aide financière et sans contrepartie au patronat, aux riches ! Plus la baisse des dépenses de soutien aux services publics !
Que reste-t-il à la droite pour soutenir le MEDEF ? Elle n'a plus qu'à exiger en sus, pour se distinguer, la confiance à donner aux patrons ! Ils rêvent ! Confiance aux patrons ! Dingue ! Jamais globalement ! Toujours au cas par cas !
- Le pouvoir financier des mega-banques est et restera hyper-concentré.
Les méga-banques, surtout d'origine états-uniennes, dominent les Etats qui ont eux-mêmes - celui des USA surtout mais d'autres aussi - donné ce pouvoir à ces méga-banques. Ce point mérite d'être souligné tant il semble être largement validé. Certains préciseront "à leur profit et contre les peuples-classe" ce qui fera débat pour ceux qui pensent que les banques ne servent pas que leurs intérêts (missions sociales de certaines) ou que les Etats conservent des marges de manoeuvre importantes pour certains, moindres pour d'autres. Admettons la réserve.
Reste que cette très forte domination des méga-banques s'exerce bien contre tous les Etats, y compris ceux de la Triade, qui conservent certes plus que d'autres - ceux plus faibles - une marge de manoeuvre utilisable pour promouvoir des logiques parallèles qui y résistent voir des logiques sociales franchement contraires .

Pays de la triade selon Wikipédia (En économie, le terme triade désigne l'ensemble des trois régions qui ont tendance à dominer l'économie mondiale et la conduite de la politique internationale : l'Amérique du Nord (États-Unis et Canada), l'Europe occidentale (Union européenne + Norvège + Suisse) et l'Asie-Pacifique (Japon et Corée du Sud). )
A défaut de triade - terme qui tend à s'effacer chez les économistes critiques - on peut évoquer aujourd'hui les BRICS (pour prendre une autre référence courante) soit : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud . Au sein des BRICS, les méga-banques imposent aussi une logique financière qui fait reculer les droits sociaux et qui démantèle les structures de l'Etat social. Les gouvernements de droite favorise ce mouvement. L'action des gouvernements de gauche est variable : certains résistent, d'autres accompagnent, enfin d'autres encore font quasiment comme ceux de droite, la différence devenant très ténue. Une histoire de base sociale différente parfois seulement de langage !
- Effets internes en termes de justice sociale et classes sociales.
Dans chaque pays de la planète, une minorité d'individus, variable en nombre et en richesse, en profite. On pointe aujourd'hui le 1% oligarchique, mais aussi les autres riches en-dessous disons les 5% d'en-haut voir le décile supérieur (au-dessus des 90% d'en-bas).
Danger ! Certains (1) parlent, à propos de couches sociales d'appui du capital, des 20% d'en-haut (voire plus) qui dans quelques pays riches peuvent encore tirer avantage du système. Cette position est déjà plus contestable. Elle ouvre sur une option ouvrièriste parfois avec mépris des "petits-bourgeois" assimilés à la grande bourgeoisie (cf un certain marxiste dogma sur LGS). Certes le capital cherche à trouver des appuis, à former un bloc social de soutien, comme on le voit en Bretagne avec le phénomène "Bonnet rouge" mais il utilise alors face aux crises multiples d'autres ressorts, plus idéologiques, que celui du travail qualifié maintenu et du bien être social lié. Il use alors pour maintenir l'ordre dominant du nationalisme breton par exemple, qui permet d'élargir le bloc social bien au-delà des techniciens et petits cadres de la couche sociale sus-visée. Ou de l'idée du nécessaire compromis patrons-ouvriers ou d'une transition à "petit pas" voire d'une stratégie mesquine du voisin différent menaçant pour faire diversion.
Enfin, au plan économique et social, cette position semble ignorer plusieurs choses :
1) d'abord que le fossé riche-non riche est bien au-dessus (ne pas oublier cela),
2) ensuite le statut social très varié au sein de ce second décile (celui entre 80 et 90%) quoique moindre que le premier décile qui est plus chargé en cadres supérieurs , en professions libérales et grands patrons . Ici dans ce second décile d'en-haut, les travailleurs salariés (du privé ou du public) y sont très majoritaires, face aux travailleurs indépendants et autres patrons de PME qui subissent la crise;
3) enfin le fait que plus on descend dans la hiérarchie sociale et plus la situation sociale est contradictoire. Les avantages sociaux existants sont de plus en plus menacés car la dynamique générale est à l'enrichissement des très riches et pas des couches moyennes, à l'exception d'une minorité d'individus bien en capacité de grimper dans la sphère d'accumulation forte de capital. Ici; l'idéologie du mérite individuel conserve son pouvoir d'attraction.
- Hollande acteur d'un Etat stratège pro-néolibéralisme !
Le néolibéralisme correspond à cette phase du capitalisme qui donne le pouvoir aux méga-banques et à la finance. Les paradis fiscaux et les enfers sociaux en sont les effets les plus directs. Face à elle, l'Etat stratège élabore des compromis tout à l'avantage de la finance et contre le monde du travail, qu'il s'agisse des ouvriers, des employés, des techniciens et autres cadres intermédiaires
- En défense du peuple-classe, avançons pour casser ce pouvoir de la finance !
Besoin d'une autre gauche, à gauche vraiment !
L'utilité, l’organisation et le fonctionnement du pôle public financier - Pour un Pôle Public Financier
http://pourunpolepublicfinancier.org/L-utilite-l-organisation-et-le,33.html
Les peuples-classe du monde pour limiter les "salaires" des grands patrons.
Christian DELARUE
1) Outre l'implicite de ceux qui évoquent une classe moyenne ou trouve un certain marxisme "ouvriériste" comme R Bibeau
La petite bourgeoisie pervertie et trahie
http://www.legrandsoir.info/la-petite-bourgeoisie-pervertie-et-trahie.html