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Billet de blog 9 juin 2012

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Enseignants et candidats

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

 871 enseignants  ( non retraités ) sont candidats aux législatives, soit 0,9 candidat pour mille enseignants actifs. Ces pourcentages sont à rapprocher de ceux d’autres catégories. On peut citer les 150 avocats qui se sont présentés à ces législatives ( 3 candidats pour mille avocats ) ; les 250 médecins ( 1,25 pour mille ).
Si l’on compare ( cf Data Publica ) la distribution de ces différentes catégories  pour ce qui concerne uniquement les deux ‘’grands partis de gouvernement’’ ( le PS et l’UMP ) on peut faire quelques constatations qui ne manquent pas d’intérêt.
Alors que le nombre de candidats de l’UMP  avocats ou médecins atteint  55 ( 33+22 ) celui des candidats du PS de mêmes professions n’est que de 29 ( 18+11 ). C’est l’inverse pour ce qui concerne le nombre de candidats enseignants : il s’élève à 54 pour le PS, alors qu’il n’est que de 20 pour l’UMP.
On peut remarquer par ailleurs, que si le nombre de candidats enseignants est à peu près le même pour les ‘’professeurs de faculté’’ ( 10 pour  l’UMP, 11 pour le PS ), il n’en va pas de même pour ce qui concerne les candidats enseignants du second degré ( 9 pour l’UMP et 29 pour le PS ), et bien plus encore pour les candidats enseignants du premier degré ( 1 seulement pour l’UMP contre 14 pour le PS ).
Il n’en reste pas moins que le ‘’ratio’’ augmente selon l’élévation des ‘’degrés’’, même pour le PS : 11 candidats du premier degré ( sur un effectif de quelque 370000 enseignants dans le primaire ) ; 29 candidats  du second degré ( sur un effectif de quelque 390000 enseignants dans le secondaire ) soit un ‘’ratio’’ multiplié par 2,5 ; 14 « professeurs de faculté » ( sur un effectif de quelque 52000 si l’on compte large : « les professeurs+ les maîtres de conférence+ les chefs de clinique » ) soit un ‘’ratio’’ multiplié par 9 par rapport au primaire, et presque par 3 par rapport au secondaire.
Pour l’UMP, l’ ’’augmentation du ‘’ratio’’ est vertigineuse, surtout par rapport au primaire, puisque l’on passe de 1 candidat du premier degré ( sur un effectif de 370000 enseignants dans le primaire ) à 10 candidats « professeurs de faculté » ( sur un effectif de 52000 ) soit un’’ ratio’’ multiplié par 70.

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