CE QUE MEDIAPART REFUSE DE REVELER,
Alejo Vidal –Quadras Vice -président du Parlement européen
Communiqué de presse, 1 septembre 2013
ISJ bénéficie du soutien de plus de 4000 parlementaires des deux côtés de l'Atlantique.
Le président de l’ISJ, le Dr Alejo Vidal- Quadras, est vice-président du Parlement européen depuis 1999.
L’attaque des forces irakiennes contre des réfugiés sans défense au camp d'Achraf est un crime contre l'humanité. Catherine Ashton doit démissionner et Martin Kobler être tenu responsable pour sa collaboration avec des régimes criminels
Nous condamnons fermement l'attaque brutale de l'armée irakienne ce matin contre les habitants sans défense du camp d’Achraf. C'est un crime contre l'humanité commis sur les ordres du premier ministre Maliki à la demande du régime iranien.
Nous avons reçu des informations comme quoi le commandant de la force terroriste Qods iranienne, a ordonné le 27 août à Maliki de lancer cette attaque.
Le nombre de décès dans le massacre en cours au camp d'Achraf atteint 52. J'avais personnellement rencontré beaucoup d'entre eux lorsque j'avais conduit une délégation du Parlement européen à Achraf en octobre 2008.
Au moins cinq habitants ont été tués à bout portant après avoir été arrêtés et menottés. Des informations indiquent que des habitants blessés ont été exécutés dans la clinique du camp. De nombreux habitants blessés sont dans un état critique et ont été pris en otage par les forces irakiennes.
Moins de 100 membres de l'Ompi étaient restés à Achraf pour s’occuper de leurs biens. Plus de la moitié ont été assassinés jusqu'à présent aujourd'hui. Plus de 3100 résidents d'Achraf ont été déplacés de force dans une prison appelée "Liberty" près de l'aéroport de Bagdad.
Nous avons envoyé d'innombrables lettres au Président américain, au Secrétaire général de l'ONU et à la Haute Représentante de l'UE Catherine Ashton pour qu’ils assurent la sécurité des habitants du camp d'Achraf et de Liberty et empêchent de nouvelles atrocités par le gouvernement irakien, mais rien n'a été fait. En dépit de nos efforts et des avertissements continus, la Haute Représentante Catherine Ashton a été incapable d'agir. Elle est également responsable de ce crime en raison de son incompétence et de son manque de sensibilité quand les droits humains sont violés. Si elle avait un minimum de décence , elle devrait démissionner immédiatement .
Le bilan honteux de l'ancien envoyé de l'ONU en Irak, Martin Kobler, qui était en charge du projet Achraf - Liberty jusqu'à juillet et qui a collaboré très étroitement avec les régimes d’Iran et d’Irak, est une véritable tache noire sur la réputation de l’ONU. Son adjoint et directeur du bureau des droits de l'homme Tahar Boumedra a témoigné devant le Congrès américain et le Parlement européen sur comment Kobler avait manipulé les rapports pour tromper la communauté internationale et le Secrétaire général des Nations Unies sur les conditions prévalant sur le terrain et qui ont ouvert la voie au massacre d'aujourd'hui. Martin Kobler doit être tenu responsable pour sa collaboration avec des régimes criminels. Des autorités comme Kobler déshonorent la communauté diplomatique et n'auraient jamais dû recevoir la responsabilité de protéger.
Nous appelons le Président Obama, le Secrétaire général Ban Ki -Moon et l'Union européenne à intervenir immédiatement pour empêcher d'autres meurtres. Ils doivent immédiatement envoyer leurs émissaires visiter le camp, y voir les cadavres et les blessés et mobiliser des troupes pour protéger les camps d'Achraf et Liberty. Le silence et l'inaction à ce stade, seront uniquement considérés comme un feu vert pour l'effusion de sang.
Alejo Vidal -Quadras
Vice -président du Parlement européen
Président du Comité international pour l’application de la justice (ISJ)
Vive condamnation du massacre par les forces irakiennes dans le camp de réfugiés iraniens d'Achraf
Dimanche, 01 Septembre 2013 20:27
Vive condamnation du massacre par les forces irakiennes dans le camp de réfugiés iraniens d'Achraf
A Taverny, le 1 septembre 2013
C’est dans les termes les plus fermes que le Comité des maires français en défense d’Achraf condamne l’attaque meurtrière du 1 septembre 2013 contre les habitants sans défense du camp d’Achraf.
Les forces armées irakiennes aux ordres du Premier Ministre Nouri al-Maliki ont attaqué le camp et pour le moment nous disposons des noms de 44 personnes tuées, certaines après avoir été arrêtées par les assaillants.
Nous avions saisi, il y a peu de temps, le Secrétaire-Général de l’ONU, pour prévenir une nouvelle attaque contre ces réfugiés à la veille de la participation du nouveau président iranien à l’Assemblée générale de l’ONU.
Nous avions affirmé : « Une attaque contre son opposition présente une porte de sortie pour ce régime en pleine crise. Les mollahs veulent dissimuler les tensions et les crises découlant de leur élection présidentielle, via ces attaques. »
Malheureusement, les avertissements précédents de notre comité dans ce domaine n’ont pas été pris en compte. L’expérience a montré que l’absence à temps de réaction face aux crimes des mollahs, ne fait que les encourager à en commettre d’autres.
Au nom des élus du peuple français nous appelons l’ONU et les Etats-Unis à porter leur responsabilité en agissant de toute urgence pour arrêter le massacre. Notre devoir de Maires est de transmettre cette notion de liberté, de militer contre toute oppression et de dire ce qu'elle coute en héroïsme et vies humaines.
Pour le comité
Maurice Boscavert
Maire de Taverny
Struan Stevenson : Un massacre brutal de civils sans armes au camp d'Achraf en Irak
Lundi, 02 Septembre 2013 11:46
La conséquence prévisible de l'échec de l'Occident à agir en Syrie s'est manifestée la nuit dernière dans un massacre brutal de civils sans armes au camp d'Achraf en Irak. Vers minuit samedi 31 août, plusieurs bataillons de l'armée et des forces spéciales SWAT irakiennes, agissant directement sur les ordres du premier ministre Nouri al-Maliki, ont pris d'assaut le camp plongé dans le noir. Des roquettes anti-char et des mortiers ont été tirés dans les quartiers résidentiels du camp de réfugié et les habitants en fuite ont été ensuite mitraillés. Jusqu'à présent, on a relevé 44 morts et des dizaines de blessés graves. Au moins 5 habitants, dont une femme, ont été menottés et ensuite sommairement exécutés en étant abattus d'une balle dans la tête. Des blessés et d'autres survivants ont été enlevés. Le massacre systématique a continué dimanche 1er septembre pendant plusieurs heures et malgré les demandes répétées de l'intervention de l'ONU ou des États-Unis, il y a eu un silence et une inaction absolus de la part des deux.
De nombreux parlementaires, congressmen, sénateurs et d’importantes figures judiciaires et militaires en Europe et en Amérique mettent en garde depuis des mois qu'un massacre est imminent. Cent résidents civils étaient restés à Achraf suite au transfert involontaire de plus de 3000 réfugiés dans un minuscule coin d'une ancienne base militaire américaine appelée camp Liberty, près de l'aéroport de Bagdad.
Les réfugiés, dont de nombreuses femmes, sont des opposants iraniens, haïs par le régime fasciste des mollahs à Téhéran. Ils ont été encouragés à quitter Achraf, leur foyer pendant plus de 30 ans, sur un engagement de l'ONU et des États-Unis qu'ils seraient rapidement transférés vers des pays tiers en toute sécurité. Ils sont maintenant incarcérés dans des conditions effroyables, décrites par un Groupe de travail de l'ONU comme «semblables à celle d’une prison » depuis plus de deux ans, alors que seule une poignée de résidents ont pu être transférés.
Dans le même temps, en vertu d'un accord de l'ONU et des États-Unis, 100 habitants étaient restés dans le camp d'Achraf pour négocier en sûreté le traitement de leurs biens meubles et immeubles évalués à plusieurs millions de dollars. Les avocats engagés par les habitants d'Achraf pour négocier la vente de leurs biens ont été menacés par le régime irakien et terrorisés, pendant que le premier ministre al-Maliki, agissant sur les instructions de ses parrains à Téhéran, a coupé l'approvisionnement en eau, nourriture et électricité du camp dans une tentative de chasser les résidents restants pour piller leurs biens.
En fin de semaine dernière, des rapports de renseignement venant de l'intérieur d'Iran ont clairement fait comprendre que les mollahs voyaient la crise syrienne et l'inefficacité de l'Occident comme une couverture idéale pour une frappe brutale. Malgré les avertissements au secrétaire d’État américain John Kerry et à d'autres sur le caractère inévitable d'une attaque, aucune action n'a été entreprise pour protéger les hommes et femmes sans armes d’Achraf, qui ont à présent payé de leur vie.
Ayant atteint leurs objectifs à Achraf pendant que l'Occident continue de se chamailler et d'hésiter sur la crise syrienne, nous pouvons maintenant nous attendre à une action préventive similaire contre les 3000 habitants du camp Liberty. Bien qu'ils soient sous la protection supposée de l'ONU, ces réfugiés ont subi à deux reprises des attaques à la roquette brutales faisant plus d'une dizaine de tués. Le secrétaire d’État Kerry a également souligné que le régime iranien est derrière ces attaques.
Alors que Ban Ki-moon, Ashton et Obama se tordent les mains dans une impuissance peu convaincante, le massacre des innocents continuera rapidement. Téhéran et Bagdad soutiennent tous deux le cruel régime d'Assad en Syrie et doivent ensemble se frotter les mains de joie que l'Occident puisse tout simplement ignorer le gazage de plus de 1400 personnes à Damas et les écoliers brûlés au napalm à Alep. Quelle couverture parfaite pour leur propre assaut brutal contre Achraf. Ignorer cette attaque criminelle et barbare contre Achraf reviendra à donner le feu vert à un massacre généralisé au camp Liberty. L'agonie d'Achraf aurait pu être évitée si l'Occident avait écouté les avertissements. La liquidation de Liberty suivra à moins que nous demandions dès à présent des comptes à Maliki et ses parrains iraniens.
Struan Stevenson, eurodéputé
Président de la Délégation du Parlement Européen pour les Relations avec l'Irak
Le HCR a reçu des informations ce matin à propos d’une attaque sur le camp d’Achraf en Irak.
Alors que nous cherchons toujours des détails sur ce qui s’est passé, il semble qu’une force létale a été utilisée et qu’un nombre de personnes ont été tuées ou blessées. Le HCR condamne vigoureusement cette attaque. L’usage de la violence contre une population civile est inacceptable en toute circonstance.
Nous appelons les autorités irakiennes à assurer immédiatement la sécurité des habitants. Il est important que la violence cesse et qu’une aide médicale soit fournie d’urgence aux blessés.
lundi, 02 septembre 2013
Les photos et vidéos du massacre d’Achraf ne laissent aucun doute sur le crime contre l’humanité et les exécutions extrajudiciaires
Dimanche, 01 Septembre 2013 20:18
Les photos et les vidéos du massacre des habitants d’Achrafmontrent sans le moindre doute que cette attaque meurtrière est un crime contre l’humanité et relève des exécutions extrajudiciaires. Cette boucherie appelle à une réaction rapide du gouvernement américain et de l’ONU qui sont responsables de la sécurité des habitants d’Achraf et de Liberty. Les photos et les clips montrent que :
1- Les blessés amenés dans la clinique d’Achraf, ont été abattus par balles par les assaillants.
2- Les photos et les clips montrent que la plupart des victimes ont été tuées d’une balle dans la tête.
3- Des photos et des vidéos montrent que des habitants ont été fusillés les mains liées dans le dos.
Iran - Irak : Grève de la faim des habitants de Liberty jusqu’à l’arrêt complet du massacre à Achraf
Dimanche, 01 Septembre 2013 14:02
et le déploiement des casques bleus à Achraf et Liberty pour protéger les habitants
A la suite du cinquième massacre des Moudjahidine du peuple d’Iran dans un crime contre l’humanité sans précédent à Achraf, les habitants de Liberty ont entamé le 1er septembre à midi une grève de la faim. Ils ont annoncé :
- Vu que la responsabilité de la protection des habitants d’Achraf et Liberty repose sur le gouvernement américain et l’ONU,
- Vu que dix heures après l’attaque meurtrière des forces aux ordres de Maliki, rien n’a été fait par le gouvernement américain et l’ONU pour arrêter le carnage à Achraf et sauver les otages et les blessés,
- Vu que ni les USA, ni l’ONU, malgré les requêtes répétées des habitants d’Achraf et de leurs représentants, n’ont pris aucune mesure efficace pour la protection des habitants d’Achraf et Liberty ces derniers mois,
- Vu qu’achever des blessés d’un coup de grâce et la tuerie collective des habitants les mains liées derrière le dos, sont des signes évidents de crimes contre l’humanité,
- Vu que ce carnage peut se reproduire çà tout moment,
Ils continueront leur grève de la faim jusqu’à l’arrêt total du massacre à Achraf, la libération et le retour des otages, et jusqu’au règlement de la protection de la population d’Achraf et Liberty. Cette protection des habitants ne se fera qu’avec le retrait des forces irakiennes, l’installation des casques bleus de l’Onu à Achraf et Liberty, et leur transfert aux USA ou en Europe,
Les habitants demandent l’intervention urgente du Conseil de sécurité de l’ONU et que la protection des habitants soit transférés des forces criminelles irakiennes aux casques bleus de l’ONU. Ils soulignent que confier la protection des habitants d’Achraf et de Liberty aux forces irakiennes qui ont jusqu’à présent commis 5 massacre à Achraf et Liberty, relève de la complicité de crime contre l’humanité et que cela doit cesser.
URGENT: 52 morts dans un crime contre l'humanité à Achraf en Irak, commandité par l'Iran
Dimanche, 01 Septembre 2013 18:43
Une manifestation a été organisée aujourd’hui à Paris pour dénoncer le massacre des habitants d’Achraf, le camp des opposants iraniens en Irak. Le nombre des victimes de ce crime contre l’humanité, perpétré aujourd'hui par le forces irakiennes inféodées au régime iranien, se monte à 52 personnes, dont 8 femmes.
Les manifestants ont rappelé la responsabilité de l’ONU et du gouvernement américain et appelé le président américain, le Conseil de sécurité et le Secrétaire général de l’ONU à envoyer de toute urgence des délégations à Achraf, afin d’empêcher le massacre de se prolonger.
Attaque meurtrière dans un camp de réfugiés iraniens en Irak, jusqu'à 50 morts
Dimanche, 01 Septembre 2013 20:05
Avec l’AFP, 1er septembre - Une cinquantaine de réfugiés iraniens du camp d'Achraf, en Irak, ont été tués dimanche, selon les Moudjahidines du peuple (opposition), qui accusent l'armée irakienne.
Les Nations unies n'étaient pas en mesure immédiatement de confirmer ou d'infirmer les différentes versions des faits, mais le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) a "fermement condamné" l'attaque et "l'usage meurtrier de la force" contre des populations civiles.
"Un certain nombre de personnes ont été tuées ou blessées", selon le HCR, qui a appelé Bagdad à assurer la sécurité des résidents du camp.
Les Moudjahidine du peuple, un groupe d'opposition au régime de Téhéran, ont dénoncé "une attaque meurtrière lancée sur ordre (du Premier ministre irakien Nouri al-) Maliki" contre leur camp à Achraf, à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Bagdad, non loin de la frontière iranienne.
Ils ont fourni les identités de 52 des personnes qui, selon eux, ont été tuées dans un "assaut" des forces de sécurité irakiennes, précisant que les corps de plusieurs victimes ont été retrouvés "ligotés et fusillés". Ils ont diffusé des photos d'hommes abattus, certains ayant les mains attachés.
"Fusiller des personnes sans armes et sans défense, qui plus est les mains liées dans le dos, relève du crime contre l'humanité", s'est indignée la présidente du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), dont les Moudjahidine du peuple sont la principale composante, Maryam Radjavi.
Maryam Radjavi, a demandé aux Nations unies "d'installer des casques bleus de l'ONU à Achraf pour la protection des habitants", dans un communiqué transmis depuis Paris.
ENQUETE DES NATIONS UNIES
Le camp d'Achraf hébergeait une centaine de membres des Moudjahidine du peuple. Près de 3.000 autres membres de l'organisation ont été transférés en 2012 d'Achraf à un ancien camp américain, Camp Liberty, à Bagdad.
Les Moudjahidine du peuple ont accusé les autorités irakiennes de chercher à les déloger d'Achraf où, selon eux, l'approvisionnement en eau et électricité a été coupé il y a 15 jours.
Les deux camps de réfugiés ont déjà fait l'objet d'attaques, par le passé. Des obus de mortiers ont notamment été tirés en février et en juin contre le camp Liberty faisant des victimes.
Le représentant de la mission onusienne en Irak, Gyorgy Busztin, a condamné la violence et a appelé le gouvernement irakien à faire toute la lumière sur cette affaire.
"La priorité pour le gouvernement irakien doit être de fournir une assistance médicale immédiate aux blessés et d'assurer leur sécurité", a-t-il affirmé dans un communiqué.
L'ONU a annoncé qu'une mission se rendrait lundi à Achraf pour mener sa propre enquête.
L'ambassade des Etats-Unis à Bagdad, dans un communiqué, a condamné "les terribles événements" et a appelé les autorités irakiennes à assurer la protection du camp d'Achraf.
Depuis le renversement du régime de Saddam Hussein, l'Irak, à majorité chiite, s'est rapproché de l'Iran.
L'Union européenne et les Etats-Unis ont retiré les Moudjahidine du peuple de leurs listes d'organisations terroristes en 2009 et 2012 respectivement.
L'ONU cherche depuis plusieurs années de nouveaux pays d'accueil pour ces réfugiés iraniens. Soixante-et-onze d'entre eux ont été accueillis en juin par l'Albanie, et l'Allemagne a promis d'en prendre 100.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
1er septembre 2013