Un Forum capable de réunir à la fois chercheurs et chefs d’Entreprises, directeurs de développement durable en Entreprise et sociologues, mais aussi philosophes et responsables des ventes, diplomates et entrepreneurs, fondateurs d’ONG et médecins, économistes, réalisateurs-scénaristes, nutritionnistes et Maires, en passant par directeurs de grands éditoriaux et directeurs de banques, architectes, PDG, professeurs, ambassadeurs et astrophysiciens, écrivains et responsables de grandes compagnies d’assurances, responsables de dynamique culturelle mais aussi spécialistes de la sécurité alimentaire, docteurs ou ingénieurs, artistes ou directrices de responsabilité sociale et environnementale, représentants d’organisations intergouvernementales ou encore investisseurs ?
Cette rencontre de l’avenir et des savoirs, réunissant plus de 150 intervenants internationaux et des milliers de participants, (incluant une mobilisation de plus de 3.7 millions de personnes sur les réseaux sociaux) a en effet pu être rendue possible grâce à la 3ème édition du PositivEconomy Forum ou Forum de l’économie positive qui s’est tenue la semaine dernière (du 24 et le 26 septembre), dans son fief de prédilection, symbole d’ouverture à la fois sur l’Europe et sur le monde, un des plus grands ports de France : Le Havre.Présent sur ce Forum, Jacques Attali, qui est apparu à la fois serein et engagé dans cette économie des possibles, c’est-à-dire une économie à la fois visionnaire, intelligente, responsable et ambitieuse,collaborative, multi pluridisciplinaire et créatrice, et qui actuellement est en train de défier dans toute son énergie la morosité et l’obsolescence de l’économie traditionaliste, en proposant croissance, richesse, innovation et emplois, venant renouer notamment avec les alliés des sociétés démocratiques, à savoir équilibre et stabilité.
Cette économie positive qui brise les frontières entre économie, croissance, environnement et bien-être social, parce qu’ayant compris que la prospérité et la durabilité de l’un ne pouvait être sans la prospérité et la durabilité de l’autre, se propose comme ce nouveau modèle économique responsable, réactif et engagé face au grand défis climatique, aux grands déséquilibres environnementaux mais aussi aux grands défis sociaux du 21ème siècle (démographique, montée des inégalités, montée des nationalismes) et à cette indispensable transition énergétique de nos sociétés.
Les acteurs directement engagés mais aussi ceux qui défendent et valorisent fortement l’avenir prometteur et les valeurs de cette économie (représentants d’entités de tous horizons, telles que Danone, GDF-SUEZ, La Ruche qui dit oui , le CNRS, Renault,TV5 Monde mais aussi Véolia, L’Oréal, The Economist, Groupe Logeo, ING Bank France, Médecins du Monde, Eco-emballages, Enercoop, le CIRAD, le Mouvement des Anges Gardiens et Créateurs, la Fondation Humanité et Diversité, la Fondation Ellen Mac Arthur, Ticket for Change, Patagonia, le Groupe La Poste, leGroupe Europe Assistance, en passant par SITA France, Green project,Orange, le Groupe Pierre Fabre, ERDF,Ekyog, l’Agence de l’Eau, Greenpeace, l’Ecole des Mines de Paris, l’OCDE , Ticket for Change, la Caisse des Dépôts, l’ONU et bien d’autres) revendiquent à travers leur discours mais surtout à travers leurs actions, car il s’agit bel et bien d’une économie qui défit le passivisme,une ligne de conduite environnementalement et socialement responsable qu’ils tiennent sans cesse à faire partager et à améliorer:
Car la particularité de ces acteurs, et là est peut-être tout l’enjeu, réside dans le fait qu’ils ont parfaitement compris que la pérennité et la prospérité d’une Entreprise imposaient de s’intéresser à son avenir, que pour préserver sa rentabilité, sa collectivité, c’est-à-dire ses employés et ses actionnaires, mais aussi pour créer de la richesse et de la valeur ajoutée, il fallait apprendre a regarder au-delà de la gestion courante des activités et des intérêts à court terme de l’entreprise, afin de pouvoir se donner les moyens de mesurer et de comprendre l’impact réel , c’est-à-dire à la fois économique, environnemental et social, qu’impliquait chaque décision, chaque choix, chaque stratégie, chaque politique, chaque investissement, chaque transaction, car là en effet se trouvaient les véritables leviers de performances des entreprises et de croissance. Les nombreux projets ambitieux et réussis, présentés et dont pouvait se vanter le forum, ne sont que la validation de la réussite de ce nouveau modèle économique responsable.
Cette économie plus forte que les barrières politiques et idéologiques qui paralysent notre pays et le reste de l’Europe, plus forte que les incertitudes et fausses croyances, plus forte que le scepticisme et l’immobilisme, qui parle d’elle-même, et qui aborde et projette le monde en parlant de responsabilités universelles, de charte Mondiale, de solidarité, de générations futures, d’avenir durable, de transition écologique, de créativité, de création, d’ouverture,d’énergies renouvelables, de coopération, d’investissements responsables, de long terme, de recyclage, de climat, de veille, de protection des populations, termes jusqu’à là bannis des discours et des ouvrages financiers et économiques, cette économieénergique et volontaire, fiable, viable mais aussi solidaire prouve qu’à l’heure actuelle une nouvelle France est en marche.
Une économie qui ne prétend pas sauver la planète mais qui est impliquée face aux impératifs que la prochaine grande conférence du climat Paris 2015 va obliger aux Etats, comme celui de limiter au maximum l’usage des matières premières et qui se tiendra dans quelques mois, et dont les multiples actions et projets ne cessent de favoriser et inciter à l’indispensable transition écologique et énergétique de l’Europe.
Une économie du futur, inscrite dans le futur de notre environnement, et qui n’ a d’ailleurs pas laissé indifférente de nombreuses personnalités clés de notre société, dont celle d'un homme, Mr Nicolas Hulot, qui a décidé de consacrer pleinement sa vie, c'est à dire son temps et son énergie, ses savoirs et son expérience, l'intégralité de sa personne, et depuis de nombreuses années déjà, à la défense de la Nature mais aussi de l'Homme, et qui rappelons-le, nommé par le Président de la République "envoyé spécial pour la protection de la planète" (mais le titre de défenseur lui irait tout aussi bien) cours et parcours le monde depuis maintenant plus de un an, afin de représenter la France face à cette grande Conférence, mais aussi de favoriser et de rétablir à travers la coopération entre les Etats, l'équilibre de la Nature, qui n'est autre que l'équilibre de l'Homme.
JOANE M
http://positiveeconomy.co/fr/