Ce jeudi 26 janvier 2012, les députés du Bundestag se sont demandé si le « Verfassungsschutz » (organe de protection de la constitution, donc de sécurité intérieure, c'est à dire les services secrets) a le droit »d'observer » (« beobachten») 27 députés du groupe parlementaire « die Linke » y compris le représentant du groupe Gysi. à l'assemblée. (Photo)
« Tout le monde sait qu'il y a des connivences avec l'extrème gauche dans le Linkspartei, c'est un fait que l'Etat doit nous défendre contre nos ennemis » a déclaré Hans-peter Friedrich (CSU), le ministre de l'intérieur.
" Es gibt offen einen linksextremistische Zusammenschlüsse" in der Linkspartei .... "Fest steht, dass dieser Staat sich wehren muss gegen seine Feinde!"
Le député des verts Volker Beck, a réagi en disant que c'est de la « connerie » (Stuss), alors que
>Jan Korte, du groupe « Linke » et originaire d'un Land de l'est, avait exprimé auparavant sa tristesse de pouvoir être espionné par la justice de son pays.et a demandé au ministre de l'intèrieur de vérifier une nouvelle fois la liste des personnes à surveiller. (Il y a actuellement des enquêtes d'assassinats de Turcs qui pourrait être attribués à des activistes Néo-Nazis: note personnelle).
« Il n'y a pas de différence entre l'extrémisme de droite et de gauche! ...Il y a chez les Linke beaucoup d'adversaires de la constitution ». C'est ce qu'a dit Hans-Peter Uhl (CSU)
Dieter Wiefelspütz, pour le SPD, estime, lui, que « L'administration a blessé le droit et la loi, et que au minimum, des excuses s'imposent ».
Apparemment, le consensus « droite-gauche » est cette fois brisé, sur une question grave de liberté et de démocratie.
Affaire à suivre ...