Israël existe et c'est juste et bien. Certains opposants à Israël prétendent que le vote d'alors à l'ONU était truqué, que certaines voix auraient même été achetées. Je ne sais pas si c'est vrai ou c'est faux. L'ONU venait à peine de naître, elle était imparfaite. Grâce à Internet nous savons aujourd'hui que nous ne savons pas grand-chose sur ce qui se passe réellement dans les coulisses des pouvoirs de décision. Qu'importe que cette décision de créer l'Etat israélien soit ou non une décision obtenue de manière réellement démocratique. Cette décision il fallait la prendre. Comment peut-on refuser une nation à un peuple qu'on opprime depuis la nuit des temps jusqu'à imaginer qu'on peut l'exterminer ? Israël existe, les Juifs ont un territoire à eux, tant mieux.
La faute de l'ONU n'a pas été de permettre aux Israéliens d'être une nation. La faute de l'ONU est de n'avoir pas permis aux Palestiniens d'en être une aussi. Et ce fut injuste et cette injustice perdure jusqu'à aujourd'hui.
Maintenant l'ONU est une grande fille, adulte. L'Organisation des nations unies doit prendre ses responsabilités. Elle doit se réunir, elle doit demander pardon (c'est humain le pardon, pas religieux, simplement digne de notre humanité) aux Palestiniens. Puis elle réunit ceux qui doivent décider et ils décideront d'un partage décent des terres qui permette effectivement aux Palestiniens de vivre en homme libres et voila.
Au lieu de nous raconter que tout est toujours trop compliqué, il faut agir. Ce n'est pas agir qui est compliqué, c'est reconnaître qu'on s'est trompé, qu'on a trompé et demander pardon. Demander pardon, c'est reconnaître une faute.
Demander pardon, ce serait un bon début, le seul qui vaille. Et après il faudra agir, se réunir, discuter, pour réparer l'injustice. Pour que vive enfin la Palestine. Et quand les Palestiniens pourront vivre en hommes libres, les Israéliens pourront vivre en paix.
Et le monde entier en sortirait vraiment grandi.
Si j'étais une flottille je m'appellerai Pardon. Et les Israéliens me laisseraient aller et venir, parce que eux aussi, n'attendent que ça, qu'on leur demande pardon. Pour ce qu'on leur a fait depuis la nuit des temps, et parce qu'ils ont l'impression que le monde ne veut toujours pas prendre la mesure de ce qu'ils ont enduré.