C’est d’être un démocrate. Un amoureux de la démocratie. Un vrai. Il privilégie la concertation et le dialogue. Il respecte les institutions. Il veut croire que ses ministres, mais aussi les Parlementaires, les chefs d’entreprise, les media et nous, chaque citoyen, sommes des êtres responsables. Même Léonarda il la traitée comme ça, en lui laissant le choix. Oui le choix. Il considère que ce n’est pas à lui de décider de tout, de choisir pour les autres. On imagine toujours les autres comme on se voit soi-même. Lui voit les autres comme des personnes capables d’avancer avec lui, comme lui, de manière sereine et efficace. Il honore son statut de président en agissant ainsi.
Tous ceux qui râlent sont petits, très petits. Il y a ceux qui aimeraient être chef. Avec eux on va voir ce qu’on va voir. Il y a ceux qui veulent un chef pour ne plus avoir à décider eux-mêmes. Moi je n’aime pas les chefs. Ni les grands, et encore moins les petits. Moi je sais ce que j’ai à faire. Et moi ce président il me plaît bien.
J’ai peur pour lui parfois. A force d’entendre et de lire dans les media tous les sobriquets dont on l’accable, il pourrait bien germer dans la tête d’un fêlé qu’il faudrait s’en débarrasser. D’autant que lui, pas parano pour un sou, tient à sa liberté, et n’aime pas être protégé.
Tenez bon Monsieur le Président. Changez peut-être de Premier ministre si vous voulez, vous ferez le bon choix, moi je n’en doute pas. Et ne les écoutez pas, moi je suis sûre que tous les démocrates, les vrais, vous apprécient.
« Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules et c’est fatiguant pour les enfants de toujours et toujours leur donner des explications…
(…)
J’ai beaucoup vécu chez les grandes personnes. Je les ai vue de très près. Ca n’a pas trop amélioré mon opinion… »