CARLOS OSUNA né en la citée de Monterrey (Mexico DF) en 1954 le jour du premier septembre aux environs de six heures du soir, sous les arcanes du chiffre 15, (le diable). Le numéro de l'essence totale sur sa carte astrologique. D'une enfance médiocre quoique divertissante, à 14 ans en 1968 (c'était dans l'atmosphère) il entre en contact avec la pop music (Acid age). Par le medium de la musique, l'univers le porte à la défense de nombreuses causes, et trouve alors des affinités spirituelles. Intéressé et en symbiose pour tout ce qui a trait à la contre culture et à la nécessité du changement social.
En 1971, il est étudiant en médecine à l'université de son état, situation déterminante pour affiner ses influences et sa situation. Novice au service social de la prison d'état du Nuevo Leon, il produit un premier travail en forme de poèmes cours et autobiographiques, essais de théâtre et une nouvelle non publié « Los fragiles sueltos ». C'est alors le temps de la synthèse et d'une décade de tribulations politiques, d'assentiments sociaux et de préjudices atténués par le charme de l'art.
A l'orée des années 1980, il écrit à nouveau, travail non publié « La mezcla » collection d'aphorismes et de pensées de rachats qui ont leur importance dans une grande mesure pour son initiation à l'autocritique et à la conviction de rencontrer l'exercice de la poésie.
En 1982 reçu médecin en titre, il alterne son travail à l'hôpital avec les lectures de Valéry, Mallarmé, Cocteau, Genet et travaille sur des poèmes non publiés et sans titre.
En 1984 il prend un poste à San carlos (Tabasco), dans un contact salutaire avec les populations locales, il rencontre Stringberg, les expériences avec la mysoginie et les lectures de Blake. Il publie alors deux cours poèmes dans « Les lettres libres », revue littéraire française éditée à Paris : « Une brèche cristalline » et « Vice versa », poèmes traduits par Gérard Jacquemin.
En 1985, pendant la réforme Sinaloe, il travaille dans une clinique auprès d'une population de pêcheurs, avec une nouvelle collection de travaux non publiés « Poemas rasados » et « Los higados ». Vivant dans l'état du Guanajato depuis 1986 avec une production de poèmes cours en collection « EL jardin cerrado », « La cabeza de los angeles » « plenitud » etc...
En 1989 la revue « El HECHIZERO » périodique littéraire mexicain le publie. Il travaille ensuite « El agua de lesbos » et « la cornamenta de San Antonio ».
En 1990 il publie un recueil de poèmes « Los Atlantes de Eden » aux éditions SAZERA, tiré à deux cent exemplaires.
Carlos Osuna meurt du sida en 2002, son œuvre est inédite en Europe et n'a été que ponctuellement traduite en français.