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Billet de blog 22 juin 2014

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Rassemblement national de militants socialistes contre l’austérité à Bellerive-sur-Allier (03), les 20,21 et 22 juin 2014.

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Rassemblement national de militants socialistes contre l’austérité à Bellerive-sur-Allier (03), les 20,21 et 22 juin 2014.

Mercredi, 18 Juin, 2014

Sursaut socialiste - sursaut à gauche

Ils viendront de 60 départements en fin de semaine.

Ils se déplaceront avec leurs seuls moyens et leur volonté militante. Ce sont des socialistes inquiets et en colère.

Ils sont choqués par les désastres électoraux des 30 mars et 25 mai et veulent réagir vite, échanger, proposer.

Ils sont choqués quand le Premier ministre leur dit « la gauche peut mourir ». Elle n'aurait « jamais été aussi faible depuis 1958 » !

Comment ça ? La gauche dirigeait tout, elle avait tout pour réussir en mai-juin 2012, elle n’avait jamais été aussi forte, elle avait un projet, une feuille de route, et elle serait menacée de « mourir ».

Mais à qui la faute ?

Les électeurs, la gauche, les socialistes savent que si la gauche est menacée, c’est par la politique d’austérité actuelle du gouvernement. Parce que les promesses, pourtant modérées et réalistes du « discours du Bourget » n’ont pas été tenues.

Or il y a de l’espoir !

En fait la gauche est toujours majoritaire à la base dans le pays. D’ailleurs, elle lutte socialement.

Mais il y a un immense rejet de l’exécutif à cause de son autisme.

Pour sauver la gauche, 40 % du BN du PS et plus de 100 députés socialistes se sont mobilisés. Il existe toujours une majorité rouge rose verte à l’Assemblée nationale, elle doit, elle peut assumer son pouvoir.

Les rencontres avec tout la gauche, avec les Verts (EELV) avec le Front de gauche (PCF, PG, Ensemble) sont en cours. Des amendements unitaires des trois groupes parlementaires sont déposés au « collectif budgétaire » fin juin. Des discussions pour l’unité de la gauche ont repris. Elles auront lieu aussi à Bellerive. Le sursaut c’est maintenant.

A l’appel de plusieurs sensibilités socialistes : MLG (Maintenant la gauche - motion 3), OPLPV (Oser Plus Loin Plus Vite - motion 4), et avec la participation de différentes sensibilités du parti : UMA (Un Monde d’avance), les socialistes affligés, NVS (Nouvelle Voie Socialiste), D&S (Démocratie & Socialisme), soutenu par « les socialistes contre l’austérité »

Seront présents : 15 membres du BN du PS et députés socialistes et des invités de la gauche : Paul Alliés (BN), Pouria Amirshahi (député, BN), Patrick Ardoin (BN), Guillaume Balas (BN), Julien Bayou (porte parole d’EELV), Patrick Bessac (Maire de Montreuil et BN du PCF), Marie Bidaud (BN), Martine Billard (co-présidente du PG), André Ciccodicola (Directeur de l’Humanité Dimanche), Stéphane Delpeyrat (BN), Rémi Dermersseman-Pradel (BN), Julien Dray (BN), Gérard Filoche (BN), Jérôme Guedj (BN), Pascal Cherki (député), Lucien Jallamion (Résistances), Marie-Noëlle Lienemann (sénatrice, BN), Frédéric Lutaud (BN), Philippe Marlière et Liêm Hoang Ngoc (socialistes affligés), Emmanuel Maurel (BN), Mehdi Ouraoui, Mohammed Oussedik (bureau confédéral CGT), Christian Picquet (GU), Barbara Romagnan (députée), François Ruffin (Fakir), Marc Slyper (intermittents CGT)...

Le programme :

Vendredi soir : échange sur la situation du PS et l’attente des militants


Samedi matin : table ronde débat sur la crise démocratique et les changements institutionnels (VIe République, collectivités locales)


Samedi après-midi : la bataille contre l’austérité et pour de nouveaux modes de développement


Le samedi soir, repas convivial

Dimanche matin : Construire le rassemblement de la gauche et des écologistes.

Socialistes, militants de gauche, il faut savoir être là aux bons moments, aux grands rendez-vous,

Soyez là !

A Bellerive-sur-Allier, des socialistes réunis pour dénoncer la politique actuelle du gouvernement

Ce n'est pas un congrès socialiste qui se déroule ce week-end à Bellerive. Même si des personnalités du bureau national sont présentes. Il s'agit, en fait, d'un rassemblement de "socialistes contre l'austérité". Des militants et sympathisants mécontents de la politique actuelle de Manuel Valls.

  • Par Evelyne Rimbert
  • Publié le 21/06/2014 | 17:59, mis à jour le 21/06/2014 | 17:59

Sursaut socialiste, sursaut à gauche. C'est ainsi que l'appel a été lancé pour ce premier rassemblement national des socialistes contre l'austérité, à Bellerive-sur-Allier

A gauche toute ! Ce week-end, c'est le mot d'ordre des socialistes réunis à Bellerive-sur-Allier. Des socialistes mécontents de la politique actuelle menée par Manuel Valls. Et venus réfléchir à leur avenir et à celui de leur formation.

C'est le premier rassemblement national des socialistes contre l'austérité. Des opposants à la politique actuelle qui veulent "réanimer" un parti qu'ils disent ne plus reconnaître.


Des socialistes "effrayés"

Des déçus qui ne mâchent pas leurs mots. A l'image de Gérard Filoche, membre du bureau national du Parti Socialiste : "Nous sommes la majorité du Parti Socialiste...On est effrayé de ce que fait le gouvernement de gauche aujourd'hui, par rapport aux engagements qu'étaient ceux de François Hollande en 2012. On défend les engagements de 2012, nous !"

Jusqu'à dimanche soir, les ténors nationaux opposés à un PS qu'ils jugent "trop centriste", vont se succéder à Bellerive-sur-Allier.

Durant tout le week-end, Bellerive-sur-Allier accueille le premier rassemblement national des socialistes contre l'austérité.

Reportage : Pascale Félix, Bruno Livertoux. Intervenants : Gérard FILOCHE (Membre du bureau national du PS), Dominique MOLLE (Conseillère municipale d'opposition à Beaumont), Christiane DESAIGNE (Militante Clermontoise).

Où va le Front de gauche?

21/06/2014 | 11h39

Manifestation du Front de gauche à Paris en mai 2013 (Reuters/Charles Platiau)

Alors que le Parti communiste appelle toutes les forces de gauche à se rassembler pour former un “Front du peuple” face à la politique de François Hollande, son allié naturel au sein du Front de gauche, le Parti de gauche, ne partage pas le même enthousiasme. Des tensions qui pourraient entraîner la scission du Front de gauche.

Comme le Parti socialiste et Europe Ecologie-Les Verts, le Parti communiste (PC) et le Parti de gauche (PG) tenaient un conseil national dimanche 15 juin, doublé d’une autre réunion sous la bannière Front de gauche lundi 16 juin. Et comme les autres partis de gauche, l’ordre du jour ciblait le bilan nauséabond aux dernières européennes. Avec moins de 7% des voix, la gauche radicale n’a fait que maintenir son niveau de 2009, sans réussir à capter l’électorat déçu par la politique de François Hollande.

“Le PS entraîne toute la gauche dans sa dégringolade, confiait au Monde Corinne Morel Darleux, une dirigeante du Parti de gauche. On n’a pas su se distancer suffisamment pour ne pas être entraînés”. Pire, les deux grandes forces du Front, le Parti communiste et le Parti de gauche, se sont tirés dans les pattes au moment des alliances aux municipales. Des tensions apparues au grand jour lorsque les communistes ont opté pour une union avec les socialistes à Paris plutôt qu’avec leurs camarades mélenchonistes.

“On assiste à une guerre extrêmement violente au sein du Front de gauche avec deux stratégies incompatibles, analyse un socialiste de l’aile gauche du PS. La première, c’est celle du bloc gauchiste, avec le PG et EE-LV qui considèrent qu’il existe deux gauches distinctes, et qu’il faudrait faire une révolution pour en finir avec le social-libéralisme. La deuxième, celle du PC, de Gauche unitaire et d’autres groupuscules, qui veulent former un Front populaire avec toutes les forces de la gauche”.

Deux versions pour un Front

“Le ‘Front du peuple’ est proposé par le PG depuis plusieurs mois, corrige sans rire la porte-parole du parti Raquel Garrido. On est hyper contents que le PC adopte ce vocable”. Mais si les communistes se sont montrés très clairs sur leur volonté de constituer un front regroupant “toutes les forces de gauche disponibles”, le PG, lui, l’est un peu moins. Ainsi, Martine Billard et Jean-Luc Mélenchon, co-présidents, ont répondu positivement à la demande de débat commun formulée par EE-LV vendredi dernier. Mais ce dernier n’a pas assisté à la réunion du Front de gauche lundi sur la question. “Il boude”, rigole un communiste. “Jean-Luc ne vient jamais à ces réunions, tempère encore Raquel Garrido. Ce n’est pas un sujet”.

Pareillement, le communiste Pierre Laurent multiplie avec enthousiasme les rendez-vous avec les déçus du hollandisme : chez les socialistes affligés de l’ex-eurodéputé socialiste Liêm Hoang-Ngoc, au conseil national du courant PS Un Monde d’Avance, ou encore on le verra vendredi 20 juin au meeting organisé à Bellerive-sur-Allier par le socialiste Gérard Filoche. “On veut un Front de gauche, plus large, à une autre échelle avec le plus de forces possibles”, martèle Pierre Laurent, qui n’écarte pas les liens avec le PS. “Jean-Christophe Cambadélis souhaite créer une alliance de gauche pour les élections sénatoriales en septembre, explique le secrétaire national. Nous y sommes favorables si nous conservons la même représentation”.

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