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Jusqu'au bout en effet il a cherché le ciel pour seule limite celui qui le nez dans les étoiles percuta l'océan accroché à son manche plein cabré, incapable jusqu'au dernier moment de comprendre, "pédalant" littéralement en danseuse sur les palonniers, roulant d'un bord sur l'autre de -40° à +40°...
Le plus horrible le plus odieux c'est d'entendre dire au travers d'une expertise de médecins que les passagers ne se seraient rendus compte de rien ! Jolie fable qui n'a pour effet une fois de plus que d'endormir les gens et les familles de victimes, annihiler leur légitime sentiment de révolte, en feignant de vouloir les apaiser.
Le commandant de bord n'était pas dans le poste de repos quand l'officier pilote au lieu de piloter et de commander dans ce cockpit en perdition, appela par 5 fois le commandant au téléphone. Si ce dernier avait été dans ce poste de repos c'est à dire tout près du téléphone, il aurait répondu au premier appel, n'est-il pas ?
Si le commandant est revenu dans le cockpit de là où il se trouvait c'est qu'à l'évidence, les mouvements et l'attitude de l'avion étaient anormaux au point qu'il revint très vite voir ce qu'il se passait.
Curieusement d'ailleurs il n'a pas dit en entrant " que se passe t-il ? ", il a dit " eh ! qu'est ce que vous faites " montrant par là même qu'il comprenait bien que ce qu'il ressentait et l'avait fait revenir était dû à des actions de pilotage.
Il est peu vraisemblable que les passagers et l'équipage PNC soient morts dans la sérénité. C'est aussi une question de respect et de dignité que de ne pas travestir la vérité à ce sujet.
Que les familles de victimes ouvrent donc les yeux, et qu'elles considèrent enfin qu'il y avait une énorme faille dans la sélection du pilote aux commandes, dans le fait aussi qu'il fût resté aux commandes, suppléant le commandant alors qu'il était loin très loin d'en avoir les capacités.
En matière de recrutement et de sélection, le site officiel d'Air France sur le sujet ( cliquez sur l'image ) indique d'une façon agréable et claire les détails de la sélection Cadets et Pilotes Professionnels. Il indique très précisément que les Cadets sont soumis et eux seuls à des test psychomoteurs réputés pour éliminer 70% des candidats, les professionnels en étant dispensés en raison de leur cursus dans d'autre Cies justement.
Ces test dont sont dispensés les recrutements internes, tel celui du pilote du Rio-Paris, au prétexte qu'il ont obtenu la licence CPL/ IR au bout de 200 heures de vol.
Extraordinaire supercherie que d'appliquer à des employés Air France sans la moindre expérience aéronautique, la même dispense qu'à des professionnels aguerris ! Statistiquement Bonin avait 70% de chances de ne jamais être un jour dans le cockpit d'un A330 d'Air France.
Air France n'a pas cru bon de s'assurer qu'il serait bien dans les 30% qualifiés à cette sélection.