Billet de blog 17 janvier 2011
Panorama des partis politiques en Tunisie
Pour s'y retrouver, un petit panorama des partis politiques tunisiens... à compléter et à améliorer.
L'ex-parti unique
* le RCD (membre de l'Internationale Socialiste) : Il y a de tout dans ce parti, officiellement socialiste et destourien.
Ultra-majoritaire au parlement, il détient tous les rouages du pouvoir.
Les partis annoncés au nouveau gouvernement
* PDP : socio-libéraux, libéraux et islamistes progressistes
* Ettajdid : centre-gauche à gauche laïque (ex-communistes)
* FDTL : socialistes
Ces partis de l'opposition légale se distinguent par leur réelle indépendance manifestée au cours des années. Le PDP (Maya Jribi, Néjib Chebbi) et la FTDL (Moustapha Benjaafar) n'ont d'ailleurs aucun député à la Chambre, en raison de leur boycott des dernières législatives. Ahmed Brahim, d'Ettajdid, était quant à lui le candidat le plus crédible de l'opposition à la dernière présidentielle, et il n'a pas hésité à mener une campagne digne de ce nom.
Les partis proches du pouvoir, apparemment exclus du processus
* MDS : sociaux-démocrates
* PUP : socialistes arabes
* UDU : nationalistes arabes
* PSL : libéraux
* PVP : Sur le cas de ce FAUX parti verts « fabriqué » par la dictature tunisienne pour contrer le parti des écologistes "La Tunisie Verte" , voir en (1) et (2).
Ces partis d'opposition ont servi de caution démocratique au régime, qu'ils ont très rarement, si jamais, critiqué. Leur crédibilité et leur représentativité en est affaiblie, ce qui explique qu'ils n'aient pas été invités à participer au prochain gouvernement d'après Maya Jribi (à vérifier avec la composition du gouvernement intérimaire).
Les partis des extrêmes (a priori exclus du processus)
* PCOT : extrême-gauche
* Ennahda : islamistes
Ces deux partis sont illégaux et ne devraient selon toute probabilité pas être invités même à titre personnel à participer à la construction du nouvel État. La question de leur légalisation sera sans doute l'un des enjeux du nouveau gouvernement.
Les autres partis (participation inconnue à ce jour)
* TUNISIE VERTE : écologistes (2)
* CPR : marzoukistes
Ces deux partis (radicalement opposés à Ben Ali) étant encore illégaux, ils ne peuvent participer en tant que tels d'après la constitution Tunisienne. Mais il n'est pas interdit de voir leurs leaders participer en tant qu'indépendants, ou bien dans une phase ultérieure du processus, une fois reconnus.
(1) (2) La TUNISIE VERTE, le véritable parti vert tunisien, attend vainement sa légalisation depuis le 24 avril 2004. Quant au pseudo parti dit "parti des Verts pour le progrès (PVP)" ce ne sont que les "Verts du régime" un parti "d'opposition administrative" fabriqué deux ans après le dépôt de demande d'autorisation par le parti "La Tunisie Verte"(les vrais verts). D'ailleurs, les partis Verts Européen et Français dénoncent toujours cette imposture et soutiennent "La Tunisie Verte" dans sa lutte pour l'obtention de la légalisation. Pour en savoir plus sur "La Tunisie Verte" :
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2596p046-051.xml0/
http://lesverts.fr/article.php3?id_article=2591
L'ex-parti unique
* le RCD (membre de l'Internationale Socialiste) : Il y a de tout dans ce parti, officiellement socialiste et destourien.
Ultra-majoritaire au parlement, il détient tous les rouages du pouvoir.
Les partis annoncés au nouveau gouvernement
* PDP : socio-libéraux, libéraux et islamistes progressistes
* Ettajdid : centre-gauche à gauche laïque (ex-communistes)
* FDTL : socialistes
Ces partis de l'opposition légale se distinguent par leur réelle indépendance manifestée au cours des années. Le PDP (Maya Jribi, Néjib Chebbi) et la FTDL (Moustapha Benjaafar) n'ont d'ailleurs aucun député à la Chambre, en raison de leur boycott des dernières législatives. Ahmed Brahim, d'Ettajdid, était quant à lui le candidat le plus crédible de l'opposition à la dernière présidentielle, et il n'a pas hésité à mener une campagne digne de ce nom.
Les partis proches du pouvoir, apparemment exclus du processus
* MDS : sociaux-démocrates
* PUP : socialistes arabes
* UDU : nationalistes arabes
* PSL : libéraux
* PVP : Sur le cas de ce FAUX parti verts « fabriqué » par la dictature tunisienne pour contrer le parti des écologistes "La Tunisie Verte" , voir en (1) et (2).
Ces partis d'opposition ont servi de caution démocratique au régime, qu'ils ont très rarement, si jamais, critiqué. Leur crédibilité et leur représentativité en est affaiblie, ce qui explique qu'ils n'aient pas été invités à participer au prochain gouvernement d'après Maya Jribi (à vérifier avec la composition du gouvernement intérimaire).
Les partis des extrêmes (a priori exclus du processus)
* PCOT : extrême-gauche
* Ennahda : islamistes
Ces deux partis sont illégaux et ne devraient selon toute probabilité pas être invités même à titre personnel à participer à la construction du nouvel État. La question de leur légalisation sera sans doute l'un des enjeux du nouveau gouvernement.
Les autres partis (participation inconnue à ce jour)
* TUNISIE VERTE : écologistes (2)
* CPR : marzoukistes
Ces deux partis (radicalement opposés à Ben Ali) étant encore illégaux, ils ne peuvent participer en tant que tels d'après la constitution Tunisienne. Mais il n'est pas interdit de voir leurs leaders participer en tant qu'indépendants, ou bien dans une phase ultérieure du processus, une fois reconnus.
(1) (2) La TUNISIE VERTE, le véritable parti vert tunisien, attend vainement sa légalisation depuis le 24 avril 2004. Quant au pseudo parti dit "parti des Verts pour le progrès (PVP)" ce ne sont que les "Verts du régime" un parti "d'opposition administrative" fabriqué deux ans après le dépôt de demande d'autorisation par le parti "La Tunisie Verte"(les vrais verts). D'ailleurs, les partis Verts Européen et Français dénoncent toujours cette imposture et soutiennent "La Tunisie Verte" dans sa lutte pour l'obtention de la légalisation. Pour en savoir plus sur "La Tunisie Verte" :
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2596p046-051.xml0/
http://lesverts.fr/article.php3?id_article=2591
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