jamesinparis (avatar)

jamesinparis

"Où l'esprit ne déracine plus mais replante et soigne, je nais. Où commence l'enfance du peuple, j'aime." René Char

Abonné·e de Mediapart

114 Billets

0 Édition

Billet de blog 2 janvier 2009

jamesinparis (avatar)

jamesinparis

"Où l'esprit ne déracine plus mais replante et soigne, je nais. Où commence l'enfance du peuple, j'aime." René Char

Abonné·e de Mediapart

Le courage encore de le dire

Voici les plus récents faits constatés par l'ONU, son Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Médecins du Monde, et une coalition d'ONG comprenant Oxfam Grande-Bretagne, Amnesty International UK, CARE UK, Médecins du Monde UK, Save the Children UK, CAFOD et Trocaire (Irlande), dans les mois précédant l'agression militaire actuelle par l'état d'israël à l'encontre du peuple palestinien. On y voit clairement les contours indiscutables d'une politique menée par un état qui agit au-dessus de la loi - et hors les lois internationalemment reconnues.

jamesinparis (avatar)

jamesinparis

"Où l'esprit ne déracine plus mais replante et soigne, je nais. Où commence l'enfance du peuple, j'aime." René Char

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Voici les plus récents faits constatés par l'ONU, son Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Médecins du Monde, et une coalition d'ONG comprenant Oxfam Grande-Bretagne, Amnesty International UK, CARE UK, Médecins du Monde UK, Save the Children UK, CAFOD et Trocaire (Irlande), dans les mois précédant l'agression militaire actuelle par l'état d'israël à l'encontre du peuple palestinien. On y voit clairement les contours indiscutables d'une politique menée par un état qui agit au-dessus de la loi - et hors les lois internationalemment reconnues.

Il a été démontré sur le terrain que les conditions minimales de la trève en cours n'ont pas été respecté par l'Etat d'Israël. Tout comme la plupart des résolutions de l'ONU à son sujet.

Ces réalités et bien d'autres, sont totalement ignorées par la quasi-ensemble de la presse occidentale dans sa présentation du conflit, réduisant le traitement du conflit à un scénario de ripostes et contre-ripostes, sans logique, ni fin, ni espoir...

Comment sanctionner un tel aveuglement volontaire, de la part de la presse entière d'un "Occident" qui se veut "libre" ?

Comment créer les conditions d'un vivre-ensemble possible, quand le'Etat d'Israêl est laissé carte blanche pour agir au-dessus de toute loi et Convention, et ignorant la plupart des résolutions de l'ONU depuis son existence ?

Que dire de la molesse et de la complicité de la quasi-totalité de la presse occidentale sur un sujet où ce sont les faits, la mise en persepective et la recherche de la vérité qui devraient être à la base de tout traitement du conflit ?

Lundi 29 Décembre 2008 - Situation humanitaire à Gaza
Paris, le 29 décembre 2008 - L’offensive militaire israélienne menée dans la bande de Gaza depuis plus de 48h vient encore aggraver une situation humanitaire alarmante.

Vendredi 05 Décembre 2008 - Gaza : MdM dénonce les entraves à l’accès de l’aide humanitaire
Depuis le 4 novembre dernier, l’action humanitaire des ONG, dont Médecins du Monde, est entravée par un blocus sévère imposé à Gaza, alors même que la situation de la population s’aggrave de jour en jour.

Vendredi 07 Mars 2008 - GAZA: LA PIRE SITUATION HUMANITAIRE DEPUIS 1967
6 mars 2008 - La situation humanitaire dans la Bande de Gaza n'a jamais été aussi grave depuis le début de l'occupation israélienne en 1967, selon un nouveau rapport publié aujourd'hui (6 mars) par une coalition d'ONG comprenant Oxfam Grande-Bretagne, Amnesty International UK, CARE UK, Médecins du Monde UK, Save the Children UK, CAFOD et Trocaire.

OCHA préoccupé par la situation médicale à Gaza

22 octobre 2007 – Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) est préoccupé par la pénurie de produits anesthésiants dans la Bande de Gaza, provoquée par les restrictions d'importation imposées par les autorités israéliennes, a affirmé ce matin la porte-parole du Secrétaire général, Michèle Montas.

Cette pénurie a entraîné la fermeture d'un certain nombre de salles d'opération et de centres de santé dans le territoire, a-t-elle également indiqué.

Cette situation est par ailleurs exacerbée par l'impossibilité pour les malades palestiniens de quitter la Bande de Gaza pour chercher des soins médicaux adéquats ailleurs.

Les restrictions ont également engendré des pénuries croissantes de produits alimentaires de première nécessité et un ralentissement dans le ravitaillement des populations locales.

« L'étau économique continue de se resserrer sur Gaza, dont les populations sont les victimes d'une stratégie politique délibérée de punition », a affirmé pour sa part le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, John Holmes.

United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
GAZA HUMANITARIAN SITUATION REPORT
2 January 2009 as of 14:30
The humanitarian crisis in the Gaza Strip is significant and cannot be understated. It follows what the UN had described as an 18 month long “human dignity crisis” in the Gaza Strip, entailing a massive destruction of livelihoods and a significant deterioration of infrastructure and basic services. (faut-il traduire ?)

« L’Organisation des Nations Unies continuera d’appuyer les efforts déployés à l’échelle internationale pour mettre un terme à l’occupation qui a débuté il y a 40 ans et pour trouver une solution prévoyant l’existence de deux États: une Palestine viable et autonome, et un Israël où règnent la sûreté et la sécurité. En plus d’être avantageuse pour les deux peuples, cette solution aiderait à promouvoir la paix et la sécurité dans la région élargie. »

Secrétaire général Ban Ki-moon, 9 mai 2007

Résolution adoptée par Assemblée générale de l'ONU, 18 décembre 2008
[sur la base du rapport de la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) (A/63/401)]
63/96. Applicabilité de la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 1949, au territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et aux autres territoires arabes occupés

Notant en particulier la réponse de la Cour, qui conclut notamment à l’applicabilité au territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, de la quatrième Convention de Genève2, et à la violation par Israël de plusieurs dispositions de cette Convention,

Notant en particulier la réponse de la Cour, qui conclut notamment à l’applicabilité au territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, de la quatrième Convention de Genève2, et à la violation par Israël de plusieurs dispositions de cette Convention ,

Soulignant qu’Israël, Puissance occupante, doit respecter strictement les obligations qui lui incombent en vertu du droit international, y compris le droit international humanitaire.
1. Réaffirme que la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, du 12 août 19492, est applicable au territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et aux autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967 ;
2. Enjoint à Israël de reconnaître l’applicabilité de jure de la Convention au territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et aux autres territoires arabes occupés par lui depuis 1967, et d’en respecter scrupuleusement les dispositions ;
3. Exhorte toutes les Hautes Parties contractantes à la Convention, agissant en application de l’article premier commun aux quatre Conventions de Genève4, et conformément à l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice en date du 9 juillet 20047, à continuer de tout mettre en oeuvre pour en faire respecter les dispositions par Israël, Puissance occupante, dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et les autres territoires arabes occupés par lui depuis 1967 ;
4. Souligne de nouveau la nécessité d’une mise en oeuvre rapide des recommandations pertinentes figurant dans les résolutions qu’elle a adoptées à sa dixième session extraordinaire d’urgence, notamment la résolution ES-10/15, le but étant de faire respecter les dispositions de la Convention par Israël, Puissance occupante ;
5. Prie le Secrétaire général de lui rendre compte, à sa soixante-quatrième session, de l’application de la présente résolution.

Comment vraiment croire à une vie meilleur pour tous, israeliens et palestiniens, sans agir avec amour, sans construire avec amour et respect les conditions d'un vivre-ensemble réellement possible ?
Ce n'est pas être antisémite que d'espérer une autre manière d'agir de la part de l'etat d'Israel, sans quoi des ripostes nées de cette purgatoire qu'est l'existence du peuple palestinien continueront pour toujours.

Ajouter l'enfer à cette purgatoire, ce n'est pas saisir le problème en son fond : ce n'est pas agir pour le bien de tous.

Croire que la sécurité est une affaire du plus fort, c'est se mentir. Comment bombarder ce qui reste des infrastructures civils du peuple palestinien, et dire aux enfants palestiniens qu'un vivre ensemble est possible ? Que la vie est respect et amour et liberté ? Est-ce ainsi qu'on construit le vivre-ensemble de nos demains, le seul vrai garant de la sécurité ?

Et si le début d'une solution passait par le respect des résolutions de l'ONU et de la Convention de Genève, et par une presse qui informe vraiment ?

Et en attendant une possible "incursion militaire terrestre" de la part de l'armée israëlienne...

la dernière dépêche du Service d'information des nations Unies:

2 janvier 2009 – Qualifiant la situation à Gaza d'épouvantable, le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé vendredi la distribution de pain à des familles de Beit Hanoun parmi les plus démunies et les plus touchées par les récentes frappes aériennes israéliennes.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.