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Attaché principal territorial | Essayiste aux éditions Armand Colin | Romancier aux éditions Fayard | Membre de l'Observatoire de l'éthique publique (OEP) | Conseiller municipal de Nice et conseiller métropolitain de Nice Côte d'Azur (groupe écologiste)

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Billet de blog 22 octobre 2014

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ALPES-MARITIMES / Rapport de la Cour des comptes : ce qu'Éric Ciotti ne dit pas

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Éric Ciotti, le président du conseil général, vient de donner une conférence de presse pour se féliciter d’un aimable commentaire sur le département des Alpes-Maritimes, figurant dans le rapport de la Cour des comptes intitulé « Les finances publiques locales », présenté le 14 octobre 2014.

Après avoir rappelé que les charges de personnel des départements ont progressé de 2,5 %, en 2013, les magistrats relèvent, en effet, que « cependant, six départements (Alpes-Maritimes, Rhône, Indre, Vendée, Sarthe et Mayotte) sont parvenus à les stabiliser ou à les réduire ». C’est effectivement une bonne nouvelle pour les contribuables !

Mais, très curieusement, Éric Ciotti n’insiste pas sur un autre passage du rapport qui évoque pourtant également les Alpes-Maritimes. On y relève que « douze départements avaient des ressources fiscales par habitant supérieures de plus de 25 % à la médiane. Ces douze départements sont, dans l’ordre croissant, les Hautes-Pyrénées, les Alpes-Maritimes, les Hauts-de-Seine, la Savoie, les Pyrénées-Orientales, l’Aude, la Corse-du-Sud, la Martinique, la Guyane, Mayotte, la Guadeloupe et la Réunion. »

Le silence d’Éric Ciotti, sur ce point, est sans doute à mettre sur le compte de sa modestie. Il aurait été pourtant en droit de se vanter de ce résultat. C’est lui, en effet, qui a fait voter une hausse de 15 % de la fiscalité départementale (taxe d’habitation, taxe sur le foncier bâti, taxe sur le foncier non bâti et taxe professionnelle), en 2009 !

La pression fiscale départementale a depuis encore augmenté puisque Éric Ciotti a fait voter une hausse de 18 % des droits de mutation, à compter du 1er mars 2014.

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