Tous les indices convergent, poussé par une brise latérale (voire intégrale) d'intérieur, elle même succédant à un conflit du même type, le frêle esquif s'est brisé sur les récits de leurs exploits, la terrible aventure de Nick le fou et de sa bande se termine dans un naufrage.
Il faut dire que les types d'âge incertain qu'il avait rassemblés dans sa fuite pour mener la barque n'étaient pas très fins.
La bande s'est laissée prendre les mains dans la confiture. Poussés par la gourmandise, ils ont plongé à pieds joints dans le piège d'un sort, dit de machination, comme de vulgaires maquereaux.
Nous pensions avoir à faire à des conspirateurs de haute volée, il ne s'agit en réalité que d'étroits communs gibiers de potence.
Le vieux sage ne dit-il pas : "il faut toujours se méfier, derrière "l'outre pleine qui fuit" il y a toujours "celui qui ramasse", c'est un fourbe".
Pour le coup, c'était un panier mal tressé, ça fuyait de partout, et la fuite c'est terrible.
Toujours est-il qu'au petit matin, dans la chaleur de l'été, après plusieurs courses et relais, on a retrouvé sur la grève une magnifique collection de sandales... c'est probablement la médaille d'or du prochain salon "des histoires contemporaines à raconter à nos enfants pour l'édification de leur jugement".
Et les va-nu-pieds courent toujours.
La traque se poursuit et désormais tout peut arriver, car c'est bien connu, de traqué à détraqué il n'y a pas grand chose mais assez pour en découdre.
D'ailleurs, Maurice qui aime bien faire le con s'est écrié en imitant notre Vénérable Grand Echalas :
"Je chuis déchu... que de déchets en ce mois d'août
- "che" mois d'août ! Maurice, "che"...
- Laichez-moi donc mon brave... avez-vous cheulement conchiance du gouffre ?"
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