(pour nos abonnés, ici l'accès à la deuxième conférence du professeur Isidore TROUVEBIEN)
Il va se tirer avec la caisse Petite fable sur l’air du temps (2)
Je vous dis qu’il est en train de se tirer avec la caisse !
Oui il a déjà tiré la caisse et maintenant c’est lui qui va se tirer
Il a déjà raclé à peu près tout ce qu’il pouvait racler comme retraites de tous les mandats de la République. Il en a laissé un en attente je crois, celui du sénat, dès fois qu’il s’ennuierai après, pour avoir de quoi faire joujou.
Dès qu’il est arrivé il a distribué le peu qui restait dans les caisses à ses potes, qui sont en fait ses commanditaires, moyennant contrat. Pendant qu’il faisait le coup, il amusait la galerie avec ses drolesses, on n’y a vu que du feu.
Et puis, il n’y a de chance que pour les canailles, coup de bol, la crise !
Alors là, on sort le grand jeu :
- « Allo Vincent tu vas pas me croire »
- …
- « Si, si je te dis, préviens les autres, c’est l’occase en or. Du solide, du lourd comme t’en a jamais vu ! »
- …
- « Du très très lourd, mon Vincent, on va le créer le fric … tu m’entends, ça va couler comme jamais !»
- …
- « Oui le créer, tu m’entends bien. C’est du fric qu’existait pas, qu’a jamais existé, sauf qu’il était aux bilans pourris de ces cons de banquiers. Sont tellement cons qu’il l’ont perdu. Ils l’avaient même pas ils se sont démerdés pour le perdre. Tu le crois ça ? »
- …
- « Et maintenant, ces cons, viennent pleurer, viennent se plaindre que si on les aide pas tout est foutu, et tous les gogos qui suivent »
- …
- « Alors ? ben alors mon petit Vincent, réfléchi … leur fric qu’ils ont perdu, leur fric qu’existait pas, ben je vais te dire une chose mon petit Vincent … je vais le leur rendre, mais avec du vrai … enfin je vais dire que je le leur prête, ça fera passer la pilule »
- …
- « Voilà, t’as compris, à eux je le prête, eux, ils le refourgue aux industriels et nous au passage on prend notre com. C’est pas beau ça ! »
- …
- « Putain quel coup, je veux oui, 5, 10 peut-être 15% … ils sont à l’agonie »
- …
- « Bon écoute tu préviens tous les mecs, pas de bruit, faudra faire fissa »
- …
- « Ben écoutes, c’est pas sûr que ça dure, alors on s’en met plein les fouille à chaque coup comme si c’était le dernier. Tu comprends ? »
- …
- « Non, non, je te dis que ça risque de pas durer ! Les autres commence à me faire chier, à chipoter sur tout. J’étais en train de les amuser avec les îles, ils viennent m’emmerder sur Franky. Alors je vais leur faire le coup du cyclone avec le rapport à Dédé sur leurs fiefs de merde, mais ça tiendra pas très longtemps … je te jure, faut faire fissa. »
- …
- « Ouais, et en plus y a les autres furieux qu’en remettent une couche le 19, à partir de là tout peut arriver Vincent. Alors tu m’as compris eh, pas de connerie, silence et on fonce »
- …
- « Ouais, ouais t’en fait pas, si ça passe je lâche pas c’est promis, je reste et je tiens »
- …
- « Ok Vincent, je sais, ça serait trop con d’en rester là, y aura peut être encore mieux à faire dans quelque temps. On verra, bon je raccroche à plus vieux. »
- …
- « Ouais, allez, à plus »