Nous, membres de la classe moyenne plutot sans patrimoine ni haute relations d'affaires, hommes ou femmes de peu comme cela se disait, avec les surendettés, précaires ou citoyens très modestes, souhaitons l’instauration d’une "attribution exceptionnelle" qui toucherait les contribuables français les moins favorisés.
Cette attribution serait calculée dans des proportions raisonnables, dans le souci d’éviter les effets économiques indésirables tels que la fuite des capitaux ou l’accroissement de l’évasion fiscale mais surtout de la misère sociale.
Nous sommes conscients d’avoir pleinement bénéficié d’un modèle français et d’un environnement européen auxquels nous sommes attachés et que nous souhaitons contribuer à préserver même si nous pensons que les élus devraient faire un effort financier afin d'aider les plus humbles d'entre nous. Cette attribution n’est pas une solution en soi : elle doit s’inscrire dans un effort plus global de réforme, tant sur les dépenses que sur les recettes. Nous suggerons d'ailleurs que si certains de nos concitoyens parmis les plus nantis participent à l'effort commun, cela puisse se faire dans le cadre de l'imposition d'un salaire/revenu maximum et non d'une vague contribution sans lendemain....
Au moment où le déficit des finances publiques et les perspectives d’aggravation de la dette de l’Etat menacent l’avenir de la France et de l’Europe, au moment où le gouvernement demande à tous un effort de solidarité, il nous semble nécessaire d’y contribuer en demandant que cette attribution exceptionnelle s'accompagne d'une nouvelle Constituante.
Merci au Nouvel Observateur d'avoir fourni la matière à cet appel.
Merci à Médiapart de le relayer jusqu'au confins du royaume...!