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Billet de blog 24 février 2013

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Bouffez-vous les uns les autres comme je boufferai !

Les faibles doivent crever.... Les vautours planent déjà sur le champ de bataille de la guerre économique. Le rêve est fini, on nous demande de passer à la caisse ( Aujourd’hui un de nous deux mourra. ). Sachez que pour les spéculateurs vous valez plus cher mort que vivant !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Les faibles doivent crever.... Les vautours planent déjà sur le champ de bataille de la guerre économique. Le rêve est fini, on nous demande de passer à la caisse ( Aujourd’hui un de nous deux mourra. ). Sachez que pour les spéculateurs vous valez plus cher mort que vivant !


MAINTENANT, on nous demande de fermer les yeux sur les milliards de milliards qui envolent dans les paradis fiscaux et de payer les dettes de ceux qui ont joué et qui jouent encore au casino financier. IL Y A COMME UN PROBLEME...(cet argent - complètement déconnecté de l’économie réelle - n'a jamais existé).


Pour le PDG de Titan-Goodyear, la France est déjà une dépouille. Pour cette dépouille, la Grèce est aussi une dépouille encore plus putride.  Nous sommes dans un monde de vautours et de gypaètes barbus mangeant les os de ces propres congénères, où l’extermination des peuples, grâce aux robocops, se fait presque en douceur.


Comme le dopage dans les sports, comme les industriels de l’agroalimentaire avec le minerai de viande, comme notre classe politique, TOUT LE MONDE SAVAIT. Glissant sur des mensonges éhontés, il faut que la populace continue à rêver au meilleur des mondes de Big-Brother, au monde à la  «Truman Show». La lettre de Titan n’était qu’une plaisanterie entre gens du même monde. « T’as vu tes esclaves ‘de merde’ bon à travailler 3 heures par jour ». A cause de sa jeunesse ou de sa naïveté en politique, Montebourg n’a pas compris les codes de sa nouvelle Eglise, de sa nouvelle caste dirigeante.


Hollande étaient en Grèce pour avoir médiatiquement un peu de compassion pour ces gens qui ont  perdu entre 30% et 100% de leur train de vie, pour ces humains qui se fichent en l’air par milliers, pour ce peuple qui a perdu pour la grande majorité tous espoirs sauf les vautours intérieurs ou extérieurs.


Au même moment, à l’Elysée par un « twitte » horrible et à Athènes devant les caméras, de la voix même de notre président, avec un cynisme à faire vomir, la chasse aux bonnes affaires est ouvert pour investir dans cette nouvelle colonie d’esclaves.


A quel prix humain et moral iront-ils chercher leur survie ?


Comme les vieux allemands qui investissent leur retraite dans les fonds de pension et qui tiennent à l’euro fort, le  « comme je boufferai  » peut s’entendre comme l’égoïsme des peuples, comme l’égoïsme des différentes générations.


Quelle place fait-on à nos jeunes ?  Des TUC ou stagiaires à pôle-emploi à vie ? Ou bien, comme l’Irlande autrefois avec la famine, comme aujourd’hui les pakistanais, des bateaux ou des charters de main d’œuvre bon marché dans les pays riches ?


Je ne supporte pas le « Qu’est-ce qu’on n’y peut »  ou le fatalisme de bonne conscience. N’importe quelle vie sur cette planète Terre est aussi précieuse que la mienne.  Hélas à notre époque on vit comme des charognards consentants, adeptes du cocooning et des plaisirs individuels. on s’en contrefiche que la planète explose un jour; demain ou dans quelques milliards d’années c’est la même chose.


Nous sommes à l’époque du client-roi qui va réprimander le livreur de pizza en retard le soir alors que dans sa journée de travail, en tant qu’esclave, il se faisait lui-même réprimander. Aucune prise de conscience !

Nous sommes à l’époque du business personnel, du chacun pour soi, de ses économies placées sur des fonds de pension détruisant les jobs de ses proches. Plus aucun esprit collectif de classe ! L’adoration des winners quoi qu’il en coûte !  

Pire encore, notre instinct grégaire inavoué, leur donne un blanc-seing pour préparer un futur conflit mondial. Et là, ce ne sera pas du cheval dans le minerai de viande, dans la chair à canon. A tête de renard, des humains consentis de haute cour exploitent des humains consentants de basse-cour dans les poulaillers nationaux.


http://www.presseurop.eu/fr/content/article/3436901-cette-generation-transparente-dont-ne-parle-pas

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