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Billet de blog 8 décembre 2014

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JEAN-EUDES / GREFFE D'ORGANES : Le test HLA est-il toujours pratiqué ?

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Suite à mon hypothèse de prélèvement d'organes sur mon fils, j'ai fait des recherches précises concernant les tests de compatibilité sanguine.

Hormis le groupe sanguin qui est impératif et facile à connaitre, il y a un autre élément important qui ne peut être testé avant le prélèvement, mais que si c'est possible et prévu, c'est le HLA.

Il se trouve qu'en cas d'accident, des prélèvements peuvent être effectués dans l'urgence sur la personne en mort cérébrale. 

http://www.angcp.be/bxl/fr/cah_peda/cah2/histo.htm

2e étape dans la sélection. Le test de compatibilité entre donneur et receveur : le crossmatch lymphocytaire


En 1966, Kissmeyer Nielsen et en 1968 P. Terasaki ont pu démontrer que des rejets suraigus de greffes rénales (destruction immédiate du greffon) étaient liés à la présence chez le receveur, d’anticorps dirigés contre les cellules du donneur. C’est la présence ou l’absence d’anticorps HLA dans le sérum du receveur qu’il s’agira de mettre en évidence dans un test appelé crossmatch : ce test consiste à faire réagir les lymphocytes du donneur avec le sérum du receveur (qui contient des anticorps HLA éventuels).


En situation dite de crossmatch POSITIF, l’anticorps HLA présent chez le receveur reconnaît chez le donneur des antigènes qui lui sont spécifiques. Ce résultat est une contre-indication absolue à la greffe. Par contre, en situation dite de crossmatch NEGATIF, c’est à dire lorsqu’il n’existe pas d’anticorps HLA dans le sérum du receveur capable de reconnaître le(s) antigène(s) présent(s) sur le greffon, la greffe peut avoir lieu.


De manière générale, la règle exige de récuser toute transplantation rénale et pancréatique en situation de crossmatch positif

  • Pour un receveur "rein et/ou pancréas" à partir du typage du donneur, on recherchera la meilleure compatibilité HLA possible. Dans le cadre de la sélection d’un receveur, on donnera la priorité au receveur le plus immunisé s’il présente un crossmatch négatif. On peut imaginer toute la difficulté de trouver un donneur compatible pour un receveur fortement immunisé (> 80% anticorps). Dans ce contexte, le rôle d’une organisation telle qu’Eurotransplant prend toute son importance. En effet, il est plus facile de trouver un organe disponible pour un receveur fortement immunisé dans le cadre d’un large consensus d’échanges internationaux, plutôt que se limiter aux offres exclusivement locales.
    Des échantillons de sérum de chaque patient inscrit sur liste d’attente de reins et de pancréas sont envoyés systématiquement tous les trois mois dans les 49 laboratoires
  • Pour les autres greffes, cardiaques, pulmonaires et hépatiques, la règle de compatibilité pose un difficile problème d’appariement quasi impossible à respecter, vu les temps réduits d’ischémie des greffons (4 à 5 H pour le cœur et les poumons). Si le cross-match n’est pas souvent pratiqué en prégreffe, il est cependant toujours réalisé a posteriori.
  • Pour les greffes rénales réalisées entre donneur et receveur apparentés (DVA), on choisira, si possible au sein de la famille, la meilleure compatibilité HLA.

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