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Billet de blog 12 décembre 2014

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JEAN-EUDES : Il faut faire tomber le "parrain" Baylet

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Je sais, il fait peur à tout le monde, c'est la caractéristique du parrain. voilà pourquoi médiapart refuse de m'écrire un article, Plenel a peur de s'affronter à Baylet .... à moins que ...

J'en suis sur.

Si Baylet tombe avec sa clique de mafieux Toulousains et Tarn-et-Garonnais, beaucoup de magouilles et crimes commis depuis des années sortent au grand jour.

Il a à sa botte toute la région de Montauban et de Toulouse.

Le pouvoir démesuré de Jean-Michel Baylet sur Toulouse et le Tarn et Garonne commence à se fissurer.

Je m'en doutais depuis longtemps, mais là c'est criant.

Malheureusement Jean-Eudes est tombé dans leurs griffes. Je suis sur que Baylet était à la manoeuvre pour étouffer l'enquête sur la mort de Jean-Eudes, il a des "serviteurs" partout :

- justice : vice-procureur Boyer

- gendarmerie : adjt Bégué de la BR de Toulouse (originaire de Castesarrasin, fief de Baylet -conseil général du Tarn-et-Garonne - ).

- Maire de St Rustice : Aussel ( PS ) proche du Tarn-et-Garonne

- Adjt Cardona de Fronton proche du Tarn-et-Garonne

- Doutres le retraité SNCF du PN180 ( écluse d'embalens ) originaire du Tarn et Garonne (Castelsarrasin )

- Frédéric Abéla  journaliste de la dépèche du midi

...etc  et voilà comment on peut tuer en toute impunité et ensuite étouffer l'affaire.

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Voir mes commentaires à la fin de ces 2 billets ( articles sur Collin le tombeur de Baylet au Sénat, Baylet et le PRG ).

http://blogs.mediapart.fr/blog/jean63/101214/jean-eudes-une-seule-chaussure-bizaremment-perpendiculaire-au-rail-rituel

http://blogs.mediapart.fr/blog/laurent-mauduit/091214/la-depeche-du-midi-ou-l-art-du-journalisme-couche

et cet article :

http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-tombeur-de-baylet-au-senat-vise-par-une-enquete-pour-corruption-08-10-2014-4197435.php#xtref=http%3A%2F%2Fwww.google.fr%2Furl%3Fsa%3Dt%24rct%3Dj%24q%3D%24esrc%3Ds%24source%3Dweb%24cd%3D13%24ved%3D0CDcQFjACOAo%24url%3Dhttp%253A%252F%252Fwww.leparisien.fr%252Ffaits-divers%252Fle-tombeur-de-baylet-au-senat-vise-par-une-enquete-pour-corruption-08-10-2014-4197435.php%24ei%3DfTKKVOTIDcv3Uv69g7gH%24usg%3DAFQjCNF2fC5LY23hBOkjLHO5k_-YJjlT1A

Il est celui qui, à gauche, a fait perdre à Jean-Michel Baylet, patron de la Dépêche du Midi et président (PRG) du conseil général du Tarn-et-Garonne, son siège de sénateur, lors des dernières élections le 28 septembre.

Baylet sur le fil du rasoir après sa défaite aux sénatoriales

 Selon nos informations, le nom d'Yvon Collin, 70 ans, candidat dissident PRG fraîchement réélu sénateur, est cité dans une information judiciaire ouverte au tribunal de Lyon (Rhône) pour «corruption active et passive contre X». Ancien maire de Caussade (Tarn-et-Garonne), il est soupçonné d'avoir reçu la somme de 40.000 € contre l'obtention d'un emploi au conseil général pour le neveu d'un militant du PRG de Montauban.
«En mars 2010, alors qu'on préparait les élections régionales j'ai pris contact avec le sénateur PRG Yvon Collin pour lui proposer de financer les frais de cette élection en donnant 40 000 € contre un emploi de catégorie C pour mon neveu qui n'est pas très motivé par les études», écrivait Jean-Pierre Gonzatti, 65 ans, un ex-fonctionnaire du bureau de la réglementation de la préfecture du Tarn-et-Garonne. Une lettre adressée au vénérable de la loge maçonnique Parfaite Union du Grand Orient de France, très influente à Montauban.
En guise d'emploi, le jeune homme de 18 ans tout juste se verra proposer un modeste poste de gardien au musée Ingres à Montauban. Une déception pour la famille Gonzatti qui dans une autre lettre faisait part de son mécontentement : «Yvon Collin a vendu un emploi bien défini ainsi qu'une date d'embauche bien définie tout ceci pour le prix de quarante mille euros qu'il a demandé en billets de banque».
Seulement voilà, ces courriers sont parvenus sur le bureau du procureur de Montauban en novembre 2012. Et en 2013, Marie-Alix Cabot-Chaumeton, le procureur de Montauban, a demandé la délocalisation de cette procédure comme la règle le veut lorsqu'une «personne en raison de sa qualité peut avoir des contacts privilégiés au sein de la juridiction», explique la magistrate.
Elle a alors transmis une requête de dessaisissement et la cour de cassation a désigné le parquet de Lyon pour instruire cette affaire. Une juge d'instruction, Florence Laréal, est en charge du dossier. Une seconde juge d'instruction a été désignée au cours de l'été pour prendre le relais. «Les investigations se poursuivent et l'information suit son cours», confirme une source judiciaire. Aucune mise en examen n'a été prononcée pour l'instant. C'est la police judiciaire de Toulouse qui est chargée de l'enquête.
Au mois d'avril, des perquisitions ont été effectuées chez le corrupteur présumé et une seconde série au mois de juin. Mais depuis, Jean-Pierre Gonzatti, que nous avons joint, se rétracte : «J'ai fait beaucoup de bêtises. J'ai écrit cela pour faire plaisir à ma mère. J'ai écrit beaucoup de bêtises. J'en prends la responsabilité et je m'en veux. Je suis un grand malade». Ce retournement de situation intrigue encore plus les enquêteurs d'autant que c'est Jean-Pierre Gonzatti qui a écrit au procureur le 19 novembre 2012 pour dénoncer les faits au titre de l'obligation faite à un fonctionnaire de dénoncer des faits délictueux dont il a connaissance.

Yvon Collin : «Je n'ai rien à me reprocher»


«Je connais Jean-Pierre Gonzatti depuis mon enfance. On était à la même école. Je faisais de la lutte, il a fait de la lutte. Je suis rentré au Parti radical de gauche, il a adhéré au PRG. Je n'arrive pas à le haïr. Il fait partie de ma famille. Il a accompagné ma vie car je m'en suis occupé comme un frère de lait. Nous étions cinq frères à la maison et ma mère le prenait sous son aile. Il était comme le sixième enfant de la famille. Cette affaire est rocambolesque et tout cela est faux à l'évidence», témoigne très sereinement Yvon Collin qui avoue «dormir tranquille» et dément avoir touché «le moindre centime». «M. Gonzatti,chacun le sait est un peu perturbé, a fait croire à sa mère malade qu'il rédigeait cette lettre pour ce neveu». «C'est kafkaien ! Il m'a dit qu'il avait fait une grosse c... Mais je n'ai jamais été entendu ni convoqué par les autorités judiciaires. Je me tiens à leur disposition. Mais même la tête sur le billot, je n'ai rien à me reprocher !», s'émeut le sénateur Collin à l'accent du Sud-Ouest qui soupçonne derrière cette affaire la main d'une vengeance politique «dégueulasse» de son ancien ami politique. «On peut toujours fouiller partout personne ne trouvera dans tout le Tarn-et-Garonne la moindre prévarication de ma part», jure le sénateur stupéfait que ces lettres aient trouvé une suite judiciaire. 

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