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Billet de blog 18 novembre 2013

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Solidarités « Les mêmes droits pour tous ! »

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Un toit pour tous, c’est un droit... pour les Rroms à la rue aussi !

OUVREZ LES BOURSES DU TRAVAIL

ACCUEILLEZ LES PEUPLES MAUDITS

REFUSEZ LE NÉO-FASCISME RAMPANT DES PANTOUFLES DE L'INDIFFFÉRENCE ET DE LA HONTE

(il ne s'agit ici ni de donner des leçons, ni de faire quelque morale qui soit à des militants dont on sait par ailleurs à quel point ils peuvent accomplir d'efforts au quotidien pour résoudre les questions socio-économiques sécrétées par nos gouvernements à la botte du capitalisme... il s'agit de poser une question d'évidence qui entraine les conditions de vie de chacun de nous, et des nécessaires solidarités qui en découlent si nous voulons VRAIMENT sortir des impasses où les pouvoirs voudraient nous acculer tous, les uns après les autres, par la peur et par le mépris des autres).

Alors que, depuis le 28 octobre [2013], les Unions syndicales locales du Nord soutiennent à la Bourse du Travail de Lille, avec une belle audace, la protection, le soutien et l’asile des Rroms à la rue, interpellant ainsi magnifiquement les autorités publiques sur la légitimité des mesures anticonstitutionnelles et xénophobes que prennent nos gouvernements successifs, en dépit des promesses électorales des personnels élus, je pose les questions suivantes à mes amis syndicalistes :

– Qui donc obtiendra enfin le plus large appel des travailleurs sans frontières pour le droit de tous à la libre circulation des personnes et des idées ?

– Qu'est ce qui est vraiment défendu quand on réclame l'emploi pour quelques-uns en oubliant qu'il s'agit davantage d'un besoin de revenus qu'un réel besoin de travail ?

– Comment refuser ensemble sans condition le bannissement des plus faibles aux frontières de notre société, de la terre, de la vie ?...

– Où accorder à chacun dès sa naissance et tout au long de sa vie, là où il le choisit, son droit au logement, à l'hébergement, à la santé, au soin, à l'alimentation, à l'éducation, au travail, à la culture ?...

– Quand se solidarisera-t-on enfin, si peu que ce soit, travailleurs et inactifs, avec les populations défavorisées que les systèmes patronaux et financiers ont exclues pour mieux intimider encore les populations qui ont un revenu, un emploi, un toit, quelques derniers droits encore ?

– Pourquoi ne pas accorder systématiquement à tous des droits qui pourtant, réunis, coûtent beaucoup moins cher que les contrôles, la surveillance, l'exclusion et la répression ?

...

Alors que... Les intersyndicales ont les moyens en locaux, en logistique, en communication, de recevoir les personnes rejetées, ces personnes exclues, qui ne font rien que de réclamer justement un logement pour tous, des droits égaux pour tous, que garantissent  pourtant nos lois (Dalo, Sapin, etc.).

Si nous voulons une société de justice et de partage, c'est là où nous nous trouvons que nous avons à le faire avant que la violence sociétale soit devenue impossible à ralentir ou empêcher. C'est maintenant que nous avons encore les forces de se solidariser. Un hiver comme celui-là de plus, comme ça, et c'en sera alors fini de notre capacité de résistance face aux pouvoirs néo-fascisants qui nous menacent tous.

Va-t-on laisser exclure et mourir sans ressources ceux qui n'ont rien d'autre que nous pour les soutenir ?... Nos semblables, nos frères, nos compagnons, en quelque sorte, ceux avec qui nous avons à partager le pain des mauvais jours pour éviter le pire.

 La police tente d'expulser des militants du DAL (droit au logement) et des mal-logés installés place de la République à Paris, le 15 octobre 2013. A. GELEBART / 20 MINUTES

Que voulaient les premiers syndicalistes de la première moitié du XIXe siècle ?... l'abolition du travail !... Le grand patronat aujourd'hui a de quoi se frotter les mains d'y parvenir à sa façon en nous divisant selon nos origines par le biais de la mondialisation. Laisserons-nous faire ce génocide en abandonnant localement nos camarades, nos compagnons, nos égaux, nos frères à la rue sous la menaces des polices et des agressions quotidiennes ?...

Un patron a besoin de nous...

... Nous n'avons pas besoin des patrons !

Mais qu'attendons-nous donc à la fin pour se ressaisir par quartiers et par entreprises, se dresser dignement, cesser de manger à la gamelle de ces petites miettes que le pouvoir économique distribue aux nouveaux chiens de garde du capitalisme, et distribuer enfin équitablement entre nous les réelles ressources que nous produisons de notre travail ?...

Jean-Jacques M’µ

Ci-dessous :

[LILLE] Solidarité Roms : Déclaration syndicale unitaire

Publié: 10 novembre 2013 par luttennord dans Infos

Communiqué unitaire des organisations CGT Nord – FSU 59/62 – Solidaires 59/6 et du collectif solidarité-roms de Lille

               Quand les intérêts politiques créent une crise humanitaire, sanitaire et sociale 
Depuis le 28 octobre, les organisations syndicales FSU, Solidaires, CGT, le collectif solidarité Roms de Lille-Métropole et les réfugiés Roms hébergés dans les locaux de la Bourse du Travail cherchent à obtenir des réponses cohérentes et justes des pouvoirs publics quant à leur situation.

Au terme d’un rapport de forces, et après avoir décrypté de nombreuses versions contradictoires, ils ont obtenu de pouvoir récupérer les caravanes confisquées sur le parking P4 il y a dix jours.
Dans le souci de dénouer la crise liée à l’accueil des Roms à la Bourse du Travail, les syndicats, les associations et les Roms ont tenté, ce  vendredi  8 novembre, d’aller chercher les caravanes dans les fourrières de Lys-lez-Lannoy et Marquette et de les installer sur le parking sécurisé de
la Bourse du Travail.

Alors qu’elles avaient obtenu l’accord des services préfectoraux le matin, elles se sont heurtées vers 16 h à un cordon de CRS barrant l’accès au parking.
Les caravanes ne peuvent donc se poser nulle part ! Comment comprendre que les Roms puissent rester dans les bureaux de la Bourse et ne puissent pas s’installer sur le parking de cette même Bourse ?

C’est Ubu au pays de LMCU et dans la République !

Confrontés à une telle absurdité, à un tel irrespect humain, quelles solutions ont les Roms de la Bourse du Travail ? A part ne pas exister, que doivent-ils faire ?

Confrontés à une telle incurie et à une telle inhumanité, les organisations qui accompagnent et soutiennent les Roms ont-elles d’autre issue que la révolte ?

Elles restent déterminées à obtenir justice et porteront ce scandale humanitaire et politique à l’échelon national.
Pour tout contact : * Vincent Delbar UD CGT Nord
                              * Didier Costenoble FSU Nord
                              * Vladimir Nieddu Solidaires 5962
                              * Bertrand Verfaillie Collectif Solidarité- rom de Lille

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